Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)
Pour vous inscrire, cliquez ici ! Nombre de priants : 4 382
par Gaëtan de Saint-Florent, 19/05/2024
Oui, législateurs de la loi sur « l’aide active à mourir », nous, Français retraités, avons très bien compris votre projet, c’est bien clair : après avoir travaillé pendant 50 ans, sitôt arrivé à une retraite bien méritée, on nous pousse vers la sortie – de la vie.
Légalement. En toute impunité.
Le Français ? Il ne sert qu’à bosser pour verser à l’État, chaque mois, 45 % de ses revenus mais sitôt que le lait tarit, exit la vache à lait ! « On va vous aider à mourir »
« L’homme est travail » disait Marx, le macronisme est son rejeton.
Oui, la retraite, « ça coûte cher ». Les soins des personnes retraitées, des personnes âgées, « ça coûte cher ».
Les médias – résolument à la botte du gouvernement comme dans les plus excellents régimes autoritaires - ne cessent de nous le répéter. Ils ont fait des baby-boomer la tête de turc de la société (on comprend : ça représente des sous, leurs retraites bien méritée).
Rien trouvé de mieux que de tuer ceux devenus improductifs, pour éponger l’immense dette qui se creuse sans cesse, avec les milliards envoyés aux étrangers (du dehors et du dedans), qui eux, sont chéris.
Au premier coup de mou qui arrive inexorablement après la cessation d’activité professionnelle, le législateur prend soin de faire sauter tous les garde-fous pour se débarrasser de nous.
Mes amis, vous qui aimez la vie, qui voudriez simplement bénéficier des fruits de votre travail, d'un peu de douceur de vivre, suivez bien mon conseil : ne le dites plus jamais, à plus personne, quand votre ciel intérieur est un peu sombre. Et si vous êtes hospitalisés, que plus aucune plainte ne passe vos lèvres : « tout va très bien dans le meilleur des mondes »… Sinon, on pourrait vous "aider activement" à vous en sortir… pour ne plus en revenir.
Vous voulez échapper à ce triste avenir ? Votez autrement !
Gaëtan de Saint-Florent
"On meurt mal en France", voilà le nouveau leitmotiv. A mon avis, c'est surtout vrai de la loi Leonetti-Claeys. Toujours à mon avis, la meilleure solution serait d'améliorer les conditions de vie jusqu'à la mort naturelle. Avec une priorité forte pour les personnes handicapées, ou âgées, ou dépendantes. Leurs conditions de vie doivent être améliorées.
Certes, la solution n'est pas la loi Leonetti-Claeys dont Mr Leonetti même a affirmé que la mort affreuse avec les neuf jours de terrible agonie de Vincent Lambert entre dans sa Loi.
Il y a maintenant d'autres propositions de loi. Le 3 mars prochain, c'est une proposition de loi "visant à établir le droit à mourir dans la dignité" qui sera étudiée par le Sénat. D'autres suivront.
"Cette offensive idéologique occulte les vrais enjeux de la fin de vie : la crise sanitaire a révélé l’attachement des Français à la solidarité avec les personnes fragiles. L’épidémie de Covid19 a été un révélateur des insuffisances de la politique d’accompagnement du vieillissement et de la fin de vie et une invitation à les repenser. Aujourd’hui, la priorité est de faire aboutir le projet de loi Grand âge et autonomie, sans cesse repoussé depuis 2019, et de mettre très rapidement en œuvre un nouveau plan ambitieux de développement des soins palliatifs, en panne depuis trois ans."1
La Loi actuelle dite Leonetti-Claeys est déjà une véritable catastrophe et n'a rien d'une "mort douce". Alors, au lieu de vouloir légiférer à tout prix dans un domaine si sensible que la vie et la mort, pourquoi ne pas plutôt remettre en avant le trésor inouïe que sont nos vieux, nos malades ? Voilà ce qui redonnerait goût à la vie à tous ceux qui déjà se sentent blessés et menacés par ces lois inhumaines.
Pierre Menhir
1 Alliance Vita, Euthanasie : offensive au Sénat
Qu'est-ce que c'est que cette suite d'incohérences ?
Pourquoi lui retirer la nourriture et l'hydratation ? Quelle est sa maladie "intolérable de souffrance" pour lui ? On dit qu'il ne ressent pas de souffrance... donc on le tue ?
Mais alors pourquoi l'anesthésier ?
Par peur qu'il manifeste sa soif ? Son désir de vivre ?
La fois précédente, Vincent avait pu manifester qu'il souffrait de l'arrêt de son hydratation. Cette fois-ci, ils vont tellement l'abrutir qu'il ne pourra plus rien exprimer !
Et s'il souffre, pourquoi dire qu'il est inconscient ? S'il ne souffre pas, pourquoi le sédater ? Pourquoi le masser ? etc ?
C'est un corps en pleine capacité de santé qu'ils vont déshydrater jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Et alors s'il ne va "pas souffrir de la soif", pourquoi lui humidifier les lèvres ?
C'est le règne de l'hypocrisie !
Ne soyons pas complice de ce meurtre par notre silence ! Français, agissez !
Pierre Menhir
Aujourd'hui, il y a grands débats sur la mort et la vie. Mais l'attention est souvent détournée vers d'autres considérations. Considérations qui trompent le citoyen. Et l’empêchent de mener une vraie réflexion sur les lois en débat.
La vie et la mort ne sont pas deux contraires dans le même genre. Il y a prééminence de la vie. L'homme est capable de se détruire en se donnant la mort mais non de se donner la vie.
Une société qui, pour la mort, donnerait des droits pour les uns, des devoirs pour les autres, mentirait aux citoyens. Sur leur vie et sur leur mort. Et faillirait à l'obligation de fraternité qui, elle, est dans la vie et pour la vie.
La mort, ce n'est pas dormir. La mort est une déchirure substantielle entre notre corps charnel et notre âme qui est notre principe de vie. C'est bien au-delà de ce qu'un médicament peut atteindre.
Il est illusoire d'imaginer que "mourir en dormant", comme nous l'annonce Mr Leonetti, nous ferait échapper à l'expérience substantielle de cet arrachement. Personne ne peut être anesthésié de la mort. Mais l'homme serait alors tout simplement seul. Terriblement seul. Seul avec lui-même. Seul avec son angoisse dont l’expression serait empêchée par les drogues de l'ultime narcose de la "sédation terminale". Terminale. Sans plus pouvoir rien exprimer - rien partager.
"On meurt comme on vit", dit un adage plein de sagesse.
La question n'est pas de savoir : est-ce qu'il comprend ? est-ce qu'il communique ? est-ce qu'il sent ? est-ce qu'il est dans le coma ? à quel stade ? quand va-t-il se réveiller ? va-t-il même se réveiller un jour? à quel pourcentage ses neurones sont atteints ?
La question, LA Question n'est pas là. En tous cas dans une société civilisée.
La question, la seule question, est celle-ci : Est-ce que cet homme diminué est bien mon frère ?
Cet homme, avec ses forces diminuées, a-t-il pour moi autant de valeur qu'un homme jeune, un homme efficace ?
Quel est le prix de l'homme ? De la Vie de l'Homme ?
Est-elle digne parce que c'est celle d'un homme ? Ou est-elle "digne" en fonction de son rendement comme une machine ? Jetable après usage ?
Mais, qui peut s'arroger le droit de sélectionner les êtres humains en fonction de leur rendement ?
Quelle échelle, quels critères va-t-on établir pour décider de la mort et de la vie ?
Si nous ne savons plus que précipiter la mort, si nous ne savons plus accompagner la mort, c'est que nous ne savons pas non plus accompagner la vie.
Ces questions méritent d'être posées. Et méditées, réfléchies.
Car aujourd'hui, il ne s'agit plus de discuter de tel cas extrême. La loi est faite pour tous.
Or, aujourd'hui, on discute de lois.
Il s'agit de la mort de chacun. Et de tous.
Christophore
Voulez-vous peut-être vous rappeler tout ce que nous devons à nos aînés pour toute leur vie de travail, de combats sociaux, de dévouement ? Vous le faites bien ! C'est donc à eux que vont, et de tout notre coeur, notre solidarité, notre affection, nos meilleurs soins et notre profonde gratitude. Vivent nos chers vieux ! D'ailleurs, vieillesse est souvent synonyme de sagesse. Si nous écoutions davantage nos aînés, eux seraient plus heureux et la jeunesse serait, mieux aimée, intégrée, formée à la vie, entourée par ces aînés en or !
Gaston Toucan
Source : etatsgenerauxdelabioethique.fr
Gaston Toucan • 30 avril 2018 à 20:38
Est injuste éthiquement et déontologiquement d'empêcher un patient d'être soigné ailleurs si là où il est hospitalisé on ne peut plus rien pour lui.
Il faut lui donner sa chance ailleurs où peut-être il aurait plus de chances de son côté. Si le tuteur ne le veut pas, le médecin doit, éthiquement, passer outre. Sous peine de non-assistance à personne en danger.
Cela par respect de l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » A la vie, donc aux soins de base (oxygène, hydratation) ; à la liberté, donc au choix des meilleurs soins ; à la sûreté, donc à ne pas le mettre sur le chemin de la mort.
Savoir cela et pourtant retenir un patient pour qu’il meure, cela reste indiscutablement un crime.
Qui doit être interdit, au nom même des Droits.
Source : etatsgenerauxdelabioethique.fr
Alfie Evans a comme tuteurs ses parents. Vincent Lambert, son épouse... contre ses parents.
Le petit Alfie n'a pas d'épouse. Il a l'unanimité de sa famille qui demande que l'hôpital lâche son otage et leur permette enfin d'exercer leur droit sacré de parents : servir la vie de leur enfant. Le Pape les soutient, l'Hôpital Bambino Gesù est prêt à l'accueillir, l'Italie lui donne la nationalité pour favoriser le départ...
Et le juge britannique usurpe les droits du seul Juge Suprême qui a ordonné "tu ne tueras pas", et va contre la Déclaration universelle des Droits de l'homme qui affirme ce droit à la vie (article 3) : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne". Ce juge britannique rejette tous les recours des parents, est sourd à la voix du Serviteur des serviteurs de Dieu, s'oppose au droit de tout homme à la vie, fait fi de la bonne volonté des médecins et de l'indicible souffrance des parents... et condamne inexorablement un enfant à la mort.
Autre détresse, en France cette fois... mais même absurdité de l'acharnement contre la vie d'un innocent. Même méthode de prise en otage, d'enfermement dans un même hôpital sans laisser aucune chance à l'adulte handicapé, Vincent Lambert, d'être pris en charge dans d'autres centres qui l'attendent... en France !
Même absurdité de devoir en référer à la "Justice"... pour implorer le droit à la compassion. Et... en vain ?!
Même inversement significatif d'une médecine qui, de serviteur de la vie, est sommée de devenir maître de la mort.
Patients ! Faites appel à vos vrais droits : celui à être soignés, guéris, soulagés... au service de votre vie.
Christophore
Dommage de ne pas appeler la mort par son nom. Nous parlons bien de la mort du Christ - et non de sa fin de vie. Surtout que nous disons dans la liturgie (préface des défunts) "avec la mort la vie n'est pas détruite mais transformée".
Pour nous qui croyons en Dieu, "la mort n'est pas une fin". Il est important de bien choisir les mots pour ne pas passer à côté du message !
Christophore
La Marche pour la vie 2018 a comme sous-titre : De l'ombre à la lumière. Quelle ombre est désignée ? L'avortement. L'ombre du début de la vie. Mais, de grâce, qui va nommer, haut et fort, lors de cette marche pour la vie, l'autre ombre à l'autre bout de la vie... ?
C'est évidemment très bien de marcher contre l'avortement. Mais la loi sur l'avortement n'est pas susceptible de changer dans l’immédiat. Tandis que, oui, dans l'immédiat va se discuter une autre loi : pour l'autre bout de la vie. Et personne n'en parle.
Comment se fait-il que soit passée, mieux qu'une lettre à la poste, la dernière modification de la loi Leonetti-Claeys qui permet, ni plus ni moins, de tuer quelqu'un par déshydratation en le shootant pour éviter le traumatisme de ses proches ?
C'est pourtant de cela qu'il s'agit. La sédation est là pour éviter les manifestations de l'horrible agonie que vit le condamné à mort de la loi Leonetti-Claeys.
Et nous voyons bien dans l'actualité que, au final, ce n'est ni vous ni moi qui choisirons notre mort mais le "collectif". Les directives anticipées ne sont pas réellement contraignantes. De cette façon, au moins, la porte est ouverte au n'importe quoi et à la multiplicité des batailles juridiques.
Voilà le tableau.
Devant une telle inhumanité, devant un tel déni de la vie, comment se fait-il que ceux qui se posent en "défenseurs de la vie", aient abandonné le combat ?
Mais qui a envie de mettre au monde des enfants à qui notre société promet la mort par la la soif dans les pires cauchemars appelés 'sédation'?
Comment se battre contre le "tri génétique" si on trouve acceptable de tuer tous ceux qui ne sont plus capables de communiquer scientifiquement correct ?
Après la vie-efficacité, voici la vie-communication.
Après "l'homme est travail" et l'ordre d'éliminer celui qui ne produit plus, voici "l'homme est relation" et le besoin d'éradiquer celui apparemment qui ne communique plus.
L'homme post-moderne, faute d'un supplément d'âme, n'est donc plus capable de goûter l’au-delà des mots ni même de savoir où est la véritable efficacité ?
Restent les considérations économiques. On dirait que la profusion d'articles sur le sujet n'est là que pour pousser nos vieux à en finir... histoire de ne pas creuser le trou de la sécu... Tant pis s'ils ont cotisé toute leur vie. Nous aussi, quand nous aurons cotisé toute la nôtre, on nous fera comprendre que là, on commence à faire cher.
C'est peut-être cela, le signe le plus sûr du déclin d'une civilisation : préférer le fruit vert au doux fruit mûr gorgé de soleil, préférer la raison à la sagesse, le clinquant à la beauté, la violence à la force, la jouissance à l'amour véritable.
Lutter contre l'abattage de nos personnes âgées et de nos handicapés est le seul moyen de faire retrouver le goût de la vie à notre société de désespérés.
Alors, oui, bien sûr, défendons l'enfant à naître. Mais n'oublions pas de défendre l'enfant qui est né, a vécu, a souffert, a vieilli et est devenu ce petit trésor de vulnérabilité que sont nos aînés.
La vie. Depuis son commencement - jusqu’à son terme naturel.
Devenir la famille de ceux qui n'ont plus que nous.
Et c'est aujourd'hui que les lois sur ce sujet se font. Le débat est actuel ! C'est aujourd'hui qu'il faut agir pour que nos lois soient au service de la vie de nos malades, de nos handicapés, de nos vieux gorgés du soleil de la sagesse et de l'amour.
Coravie Christi
par Mariel de Saint-Just, 05/11/2015
Il y a lieu d'intervenir en faveur des Droits de Dieu – et des droits des plus fragiles. Cela va d'ailleurs dans le même sens - si du moins nous cessons l'utilisation d'un novlangue qui appelle le bien mal et le mal bien.
Si, en France le « tu ne tueras pas » n'est pas respecté, c'est un péché contre Dieu et contre l'homme, un mal mortel. Mais si, en plus, on y adjoint la torture et on masque le tout sous les mots SPC du novlangue destiné à berner le citoyen, c'est un crime. Et si ce crime est fait contre des êtres humains sans défense et en raison d'un état dont ils ne sont pas responsables et qu'ils ne peuvent pas changer, c'est un crime contre l'humanité.
Ce que nous attendons tous de la France, c'est qu'elle redise des paroles de Vérité, qu'elle ait les attitudes de vraie Lumière, et non qu'elle se mette à la remorque de politicards de tous bords.
Tous savent que la France représente un poids non seulement symbolique mais encore bien réel dans le monde, même encore aujourd'hui.
Il s'agit maintenant de la Loi sur la fin de vie.Appellation malheureuse et désespérante s'il en est puisque les croyants de toutes religions savent qu'avec la mort « la vie n'est pas détruite, elle est transformée ».
Le meurtre, que projette la loi Claeys-Leonetti, aggravé par la torture (physique : déshydratation ; psychique : sédation profonde continue) pouvant s'autoriser « parfois » même à passer outre des directives anticipées, crie vengeance au Ciel.
Il y a introduction d'un novlangue qui masque la réalité et qui appelle le bien mal et le mal bien (appelle le meurtre crapuleux pour raison économique, c'est « compassion » ; tuer c'est « aider » ; torturer psychiquement par des overdoses de drogues cauchemardesques, c'est « apaiser »; passer outre la volonté du malade, c'est « collégialement accompagner » ; objetisation du malade c'est « droit en faveur du malade » ; obligation de tuer c'est « consensus collégial » ; supplice et meurtre c'est « euthanasie et bonne mort » etc. etc.).
Cela rappelle le jugement de Dieu : « Malheur à celui qui appelle le bien mal et le mal bien ».
Ce novlangue ne sert qu'à endormir nos concitoyens et, de plus, à cacher la réalité de cette mauvaise décision aux acteurs eux-mêmes.
Cette SPC, déjà en elle-même, est un meurtre par overdose.
Mais pourquoi refuser en plus l'hydratation ? Pourquoi ajouter à l'organisme cette torture, même si inexprimable une fois le malade « sédaté » ?
Car, ne nous faisons aucune illusion car Leonetti l'a dit : la sédation est là pour masquer à l'entourage l'horreur que vit le malade et qu'elle l'empêche d'exprimer, donnant cette fausse apparence d'un sommeil paisible.
Et la « décision collégiale », elle aussi a-t-elle d'autre but que d'endormir la conscience personnelle, émousser la relation médecin-malade, et médecin-entourage du malade ?
Pour, aussi, éviter au législateur comme au soignant la vérité de son acte qui n'est autre que le meurtre froidement exécuté pour des motifs égoïstes personnellement et socialement au nom d'un hédonisme dont toute humanité, dans le sens le plus noble du terme, est désespérément et définitivement absente.
Le silence ou une protestation par trop molle des religions devant le crime qui est sur le point de devenir loi décrédibiliserait les croyants qui vivent en France qui, quant à elle, apparaîtrait comme complice de crime contre l'humanité.
Au contraire, qu'elle fasse donc entendre la voix de l'humanité au sens le plus noble du terme : celle qui veut la vie et la mort conforme à la nature de l'homme et au dessein de bonté du Créateur, pour le vrai bien des « sans voix », cela serait un témoignage crédible pour toute la terre.
Digne de la France.
Mariel de Saint-Just
La sédation profonde, continue et terminale n'est pas autre chose qu'une euthanasie particulièrement cruelle pour le patient.
Leonetti avoue en 2008 qu'elle n'aurait d'ailleurs pas d'autre but que de donner une image de mort paisible pour l'entourage1.
Donc dans une telle médecine, le malade est sacrifié à l'image donnée pour l'entourage, (famille, soignants etc.).
La sédation se fait à l'aide de stupéfiants (opiacés, morphiniques).
Ces derniers, c'est connu, engendrent très fréquemment, si ce n'est toujours, des visions d'horreur : araignées géantes sur le corps, rats qui dévorent etc. etc., selon ce que j'ai moi-même entendu raconter par les malades qui suppliaient leur infirmière de souffrir plutôt que d'endurer cela.
Cette fois, cette horreur ne sera même pas réversible.
S'y ajoutent les désordres engendrés par la déshydratation.
Cet acte :
- est euthanasique dans l'intention (puisqu'on veut sédater de manière irréversible jusqu'à ce que mort s'ensuive)
- est une torture (puisque la mort ainsi obtenue est douloureuse, en tous cas psychiquement, seule l'expression de la douleur est abolie – cf. témoignage des malades)
- n'a rien à voir avec le fait de « dormir » c'est plutôt un coma induit par overdose de substances stupéfiantes (opiacées, morphiniques) et sans aucun réversibilité.
C'est la mort dans l'horreur.
- A côté de cela, la mort dans les bunkers de la faim des nazis n'était que peu de chose : au moins il n'y avait pas la sédation « horrorigène ».
- Cette SPC n'est en rien comparable aux anesthésies générales :
- dont il y a un réveil et où, à l'aide de substances amnésiantes, le patient NE SE SOUVIENT PLUS !
- qui regarde simplement une intervention chirurgicale (non létale) alors que
- la SPC trouble la conscience (ne l'abolit pas en face d'une réalité substantielle qui s'appelle la mort. Réalité à laquelle aucune autre n'est comparable et dont le vivant ne peut avoir une expérience antérieure).
La SPC doublée de déshydratation s’adresse à des personnes en état de fragilité : la relation médecin-malade est profondément modifiée : les malades auront peur du médecin.
Les directives anticipées n'étant pas contraignantes, même si le malade demandait que la SPC ou la déshydratation ne lui soient pas appliquées, elles le seront selon l'arbitraire des soignants qui alors deviendront maîtres de la vie et de la mort, et aussi de la manière de mourir2.
A côté de cela, la peine de mort et l'exécution par la Guillotine étaient une partie de plaisir.
Simple, rapide, efficace, et franche.
Si la loi telle qu'elle est passait, la France signerait sa culpabilité d'un crime – assorti de torture - contre l'humanité.
1 Eric Favereau, « Laisser mourir, ce n'est pas laisser crever – Jean Leonetti », Libération, le 6 septembre 2008 : « Je peux faire en sorte que son corps ne donne pas l'apparence de la souffrance pour son entourage (…) Reste à assumer le «double effet» dont le but n'est pas le confort du malade, mais le confort de l'entourage. Ce qui est accepté par le mourant n'est pas toujours accepté par l'entourage ».
2 Par ailleurs, dans un contexte de restrictions budgétaires (réduction des effectifs du personnel soignant…), cette solution sera l’échappatoire et risque d’être généralisée très rapidement.
La SPC (sédation profonde continue) est un meurtre. Accepter qu’elle soit "exceptionnelle", c’est se leurrer - comme ce fut le cas pour l’avortement, d’abord "pour les cas de détresse".
Considérer que l’hydratation est un traitement, c’est mentir. Et se contenter de dire que c’est un traitement "pas comme les autres", c’est se contenter d’hypocrisie.
Accepter que les directives anticipées (éventuellement rédigées contre la SPC) ne soient pas contraignantes pour le médecin, c’est se laver les mains et se décharger sur son dos.
par Mariel de Saint-Just, 22/10/2015
Aujourd'hui, un grand nombre de pays ont les yeux fixés sur la France.
Une mort donnée volontairement, artificiellement, par privation des soins de base dus à chaque être humain, est un crime contre l'humanité, celui-ci impliquant toute discrimination au nom de caractéristiques dont la personne discriminée n'est pas responsable et qu'elle ne peut pas changer.
Selon toutes les religions, c'est aussi un crime contre Dieu.
Aujourd'hui, avec la loi Claeys-Leonetti, nos compatriotes ne sont pas promis à une euthanasie mais à une torture jusqu'à la mort, à un crime contre l'humanité.
Après quinze ans d'expérience de cela même que la loi Claeys-Leonetti prévoit pour nos compatriotes, le Royaume-Uni vient de l'interdire. La France serait-elle prête à entériner ce qui est déjà dépassé et rejeté par l'Angleterre ? Entériner ce qui est bien pire qu'un simple assassinat, accompli proprement !
C'est un assassinat par la mort la plus cynique qui soit. Les douleurs de la mort par la déshydratation ne sont pas allégées ! Au contraire ! Et les affres de l'angoisse sont encore augmentées par la sédation profonde continue, terminale, qui est le summum de la cruauté, du cynisme, du crime.
Or, maintenant, il vous est possible de réaliser à grande échelle un acte de sauvetage de l'homme. Et pas seulement pour maintenant. Cet acte portera ses fruits tout le temps où cette criminelle loi qui introduit la folie au coeur de l'agonie (effet conjugué de la déshydratation et de la sédation) n'existera pas ou plus.
Ce n'est pas seulement la soif, c'est tout le vécu de l'approche inexorable de la mort, dans le feu, un feu indescriptible... le coeur qui s'emballe - et à côté de cela l'infarctus est peu de chose - s'emballe de plus en plus, sans aucun répit, la pompe est désamorcée, et cela va durer, de pire en pire, durer, durer jusqu'à la mort. C'est une mort lente, dans les images de folie, le sang s'épaissit, la respiration se fait courte, de plus en plus courte, les yeux brûlent et s'ensanglantent, le cerveau tombe dans la folie... et de tout cela la sédation ne délivre pas, au contraire !
Que cela ne soit pas voté ! Que la France, avec les Français qui ne savent pas ce qui se trame au-dessus de leur tête, ne sombrent pas dans cette ignominie, cette honte que rien ne pourra effacer !
Sans compter la dégradation de la relation médecin-malade, de la conscience qui répondait à la confiance ! Car cette loi donnerait tout pouvoir au médecin qui « juge » à la place de Dieu, et décide de la mort, du moment le plus sacré d'une vie !
La législation, hypocrite et vandale, veut entériner le droit de tuer. Mais tuer, pas seulement le corps. Dans d'atroces souffrances intérieures non communicables à cause de la sédation, il torturera et tuera aussi le psychisme, et empêchera l'exercice de la volonté.
Si cette « sédation euthanasique » doit être demandée par le malade, on est alors, éthiquement, dans le cas du suicide assisté. Et un suicide dont la cruauté n'est pas, ne peut pas être voulue par la victime. Mais il ne lui sera plus possible de revenir sur sa décision : une fois le processus de sédation profonde et continue engagé, il n'y a plus de retour possible. Ni retour sur sa décision, ni retour à la vie.
Si elle est décidée par d'autres (car c'est cela qui se fera, et se fera malgré tout ce qui sera dit dans les lois), et exécutée de cette manière, alors il s'agit ni plus ni moins que d'une condamnation à mort d'êtres vulnérables et d'une exécution de cette condamnation sans rien pour adoucir la mort. C'est faire mourir dans des tortures pires que ce qu'on reproche - avec raison - aux islamistes actuels qui torturent et tuent.
L'euthanasie a toujours existé. C'était le coup de grâce par une mort rapide, et le meurtrier était conscient de ce qu'il faisait.
Ce qui se prépare est tout sauf un coup de grâce !
Ce qui se prépare fera de notre pays, devant l'histoire, le meurtrier de son âme, l'assassin de la mort humaine, l'escroc de la mort dans la vraie dignité.
L'histoire jugera les Français qui, vivant à notre époque, l'ont su - et n'ont rien fait, ou n'ont pas fait tout, mais vraiment tout, ce qui était en leur pouvoir.
Mariel de Saint-Just
La France, avec 15 ans de "retard" veut s'engager dans ce que, 15 ans après, les Anglais eux-même abandonnent comme inhumain ? Dans ce que, avant eux, l'Histoire a condamné comme crime contre l'humanité du IIIe Reich ! La France veut-elle devenir, légalement, pire que le nazisme ?
Mais dans quelle déchéance la France va-t-elle sombrer ?
par Philippe Oswald, aleteia.org, 31/07/2015, extraits
Ne privez plus d’eau les personnes en fin de vie : c’est la directive que le National Health Service (NHS), le système de la santé publique du Royaume-Uni, vient d’adresser aux médecins et aux infirmières. Il s’agit d’une "nouvelle orientation" du NHS, précise le Telegraph, pour éradiquer une pratique du controversé Liverpool Care Pathway développé depuis les années 1990 au Royal Liverpool University Hospital et à l’hospice Marie Curie de cette ville pour prendre en charge les personnes en fin de vie, mais qui pratique l’euthanasie par privation de médicaments, d’aliments et de boisson.
Surnommé "la route de la mort", ce protocole est accusé d’avoir fait passer de vie à trépas des milliers de personnes âgées ou en fin de vie. Nombre d’entre elles ont ainsi été euthanasiées sans leur consentement et celui de leur famille....
par Jean Daniel Reuss, 06/07/2015
Voici mes directives anticipées qui deviendront donc appropriées quand je serai incapable de communiquer d'une manière ou d'une autre.
1) *** Ma conception de la dignité consiste à lutter jusqu'au bout dans les conditions de survie les plus extrêmes, les plus artificielles et les plus désespérées. La notion de situation dégradante est située en dehors de mon univers mental.
Résister à la torpeur permanente et pouvoir garder une chance d'atteindre une bref éclair de lucidité sont pour moi plus importants que le soulagement des douleurs ou autres symptômes. Je ne souhaite donc pas de sédation et encore moins de sédation profonde. Sur le plan physique, en cas de douleurs réfractaires, je fais confiance à mes soignants pour chercher à les atténuer par des doses d'antalgiques les plus réduites possible. Ne pas se laisser impressionner par mes plaintes et gémissements pour en conclure que les soins entrent dans la catégorie des souffrances intolérables. Pour ce qui concerne mes souffrances morales et mes souffrances psychologiques : ne pas s'en préoccuper.
2) *** Il va de soi que je n'ai aucune objection contre n'importe quelles formes de traitements ou de techniques artificielles.
3) *** Pour définir l’obstination déraisonnable et l'acharnement thérapeutique chaque médecin place le curseur où il veut. En conséquences ne pas faire confiance à l'avis d'un seul médecin, ou aux avis des personnes susceptibles d'être influencées par lui, quand ils décideront d'arrêter mon traitement de survie. Vérifiez que ma ration journalière d'eau ne soit jamais restreinte.
4) *** J'autorise la diffusion publique sans aucune condition restrictive de toutes les images ou vidéos sur lesquelles je serais visibles.
5) *** Pour la raison que les administrations, associations, juridictions énumérées ci-après, ont clairement exprimé ou manifesté certaines conceptions inquiétantes qui sont opposées aux miennes ; pour ce qui viendrait à me concerner : Je voudrais que personne ne tienne compte des avis, arrêts, ou condamnations du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, du Conseil d'État, de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales du Conseil de l’Europe, de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité...
Il s'agit d'un modèle provisoire de directives anticipées qui a été rédigé dans l'urgence de l'affaire Vincent Lambert. Une version ultérieure, en projet, n'éludera pas complètement l'existence de l'entourage et de ses différents soucis.
Jean Daniel Reuss, Rebais le 6 Juillet 2015.
On entre dans le bunker de la faim et de la soif - mais sans confesseur !
La loi votée le 17 mars 2015 sur "la fin de vie" en France instaure en fait ce que les nazis ont fait subir aux condamnés au bunker de la faim.
Que les croyants se lèvent donc massivement pour ne pas se démarquer de ce martyr qui a donné sa vie pour faire son devoir de bon pasteur jusqu'à la fin. Il voulait tellement sentir "l'odeur des brebis" qu'il s'est offert pour les ACCOMPAGNER jusqu'à la mort.
Jusqu'à leur mort. Et s'il fallait pour cela y aller avec elles, "me voici Seigneur, envoie-moi". Et il y est allé.
Il les a confessées, préparées, accompagnées. Comme le digne capitaine d'un bateau en perdition, il est resté après tous les autres. Il fallait l'achever par une piqûre de phénol (qui n'est pas la sédation profonde et terminale, tellement son âme offerte, donnée, acceptée était encore en mesure de soutenir la vie de son corps).
Alors, aujourd'hui, ceux qui prient avec le Père Kolbe, ceux qui le vénèrent, ceux qui ont accompagné tant bien que mal la Passion de Jésus, où sont-ils ?
Ne me dites pas que saint Maximilien Marie Kolbe est seulement mort pour empêcher que ce soit un père de famille qui meure ! Cela, c'était le facteur déclenchant : le cri de douleur de cet homme fut le signal qui lui a permis de se déplacer et de prendre sa place. Pour le sauver de la mort certes, c'est un fait. Mais surtout pour sauver d'autres de la mort éternelle : cela c'est la réalité de l'intention et de l'exécution de son geste. Sa réponse au Lagerführer est claire : à sa question "qui es-tu ?" Il répond : "un prêtre catholique". Pas le fondateur du prestigieux Niepokalanów, pas même un fils de saint François, non : un prêtre catholique. Il meurt comme prêtre, comme bon pasteur, comme témoin visible de l'amour de Dieu qui ouvre le bunker de la mort à la vie éternelle.
Mais, aujourd'hui, non : nous n'en sommes pas là.
Aussi, ma conscience m'enjoint-elle de vous interpeller. De faire entendre une protestation. Car il ne sera pas dit que, lors de la condamnation à mort des innocents, mon silence fut complice.
Alors, je dis non. NON ! Au nom de tous ceux (et ils sont nombreux !) qui ne sont pas d'accord que la mort provoquée entre dans la loi française, dans la loi de cette France dont le monde entier attendait autre chose..
La sédation terminale fait perdre conscience au malade : c'est de l'anti accompagnement ! C'est aller contre la Loi non écrite mais inscrite dans le coeur humain de toutes les civilisations non encore barbare : la dernière volonté de celui qui va à la mort, la présence d'un ministre du culte. Et n'allez pas me dire que vous allez le faire "avant", car alors vous reconnaissez explicitement que vous êtes bien en train de le faire mourir d'une mort lente, d'une agonie longue dans la folie de la déshydratation.
Et vous le privez de tout secours spirituel : les substances qui accompagnent la sédation" l'empêchent d'appeler au secours. Et vous le savez.
Mais vous laissez faire comme des Pilate alors que vous avez la parole. Vous laissez faire par souci du rentable et de l'économique. Vous laissez faire...
Peut-être lisez-vous les écrits des martyrs et en parlez "en petit comité" entre des gens qui ronronnent ensemble dans le même cercle. Mais vous vous gardez bien de faire comme eux l'ont fait. Cela coûterait un peu trop cher, sans doute.
Comment osez-vous dire que vous aimez la France quand vous la salissez par cette ultime concession à ces crimes commis en son sein ! vous reniez par votre silence complice, ceux-même que vous glorifiez tant de fois par vos livres et vos discours.
Vous reniez Jeanne, reniez Thérèse, Bernadette, et tant d'autres ! Vous ne voulez "pas de vagues et pas d'histoires", surtout !
De toute façon, la loi passera - dites-vous - alors pourquoi protester et se faire mal voir, n'est-ce pas ?
Ne vous faites aucune illusion ! ce "droit à une sédation profonde et terminale pour une maladie en phase terminale" n'est autre que la "condamnation de tout malade à une sédation profonde et terminale du moment que la maladie est en stade terminal". La mort anticipée pour tous ! Même pour ceux qui ne le veulent pas. Et la mort la pire. Que les nazis réservaient aux condamnés spécialement haïs et choisis pour cela.
C'est une peine de mort particulièrement cruelle, anonyme, sans visage pour ceux que pourtant Dieu appelle par la maladie à le rejoindre après une préparation normale prévue par la nature. Mais non. Vous volez, ou laissez voler (ce qui est pire car plus hypocrite), la mort à l'homme.
Or, une mort qui n'est plus humaine, c'est la mort de l'Homme.
Malades en stade terminal - comme vous y allez, docteur ! Mais si demain, ou dans un mois, on trouve un traitement pour faire durer sans douleur ce "malade en stade terminal" qui est mon père, ma mère, mon frère ma soeur, mon fils ma fille ou mon petit fils ou ma petite fille (pourquoi pas ? vous ne donnez pas dans le détails !) alors vous aurez tué quelqu'un qui aurait pu encore vivre. Vous avancez le stade terminal du fait même que vous le décrétez tel et donc le malade dès lors n'aura plus qu'un droit : "le droit à la sédation profonde et terminale" assortie bien sûr de la déshydratation ! Parce que cela coûte, n'est-ce pas ?
Vous savez pourtant fort bien que la sédation intermittente soulage la douleur ! C' est pourquoi vous ne parlez pas de maladie comportant une douleur rebelle et incontrôlable ; non, vous parlez de stade terminal. Vous contredisez d'ailleurs du même coup les soins palliatifs et les larmes de crocodiles sur le temps qu'il faut au malade et à l'entourage pour accepter sa mort !
Mais, ce que vous faites, ce n'est plus de la médecine, c'est de l'anti-médecine ! Le serment d'Hippocrate qui dit : "Jamais je ne provoquerai délibérément la mort", vous ne le ferez plus prononcer ? ou alors vous le remanierez ? Dépression respiratoire et déshydratation (avec dénutrition aussi mais ce serait peut être moins grave, encore que... la perte protéique va vous faire de jolies escarres !) mais tout cela, c'est quoi d'autre que précipiter la mort ? Vous accepterez de vous transformer de soignants en médecin maudits ?
Songez-vous que, à vous-mêmes, on vous fera (que vous le vouliez ou pas !) comme vous le faites à vos malades ! même si vous préféreriez une bonne piqûre de KCl vous n'aurez plus le choix puisque" la loi, c'est la loi", n'est-ce pas ?
Tenant des serments d'hypocrites, vous avez refusé le suicide assisté, vous avez refusé le mot 'euthanasie' pour mieux endormir, par la sédation terminale du mensonge pratique, vos pauvres compatriotes que vous avez auparavant bâillonnés par votre langage falsifié.
France, entre en résistance ! Que se lève un homme courageux pour dire NON à la sédation terminale, NON à la confiscation de notre mort au nom de l'économie de marché ! NON à la mort programmée par la déshydratation dans l'abrutissement d'une (ob)sédation terminale forcée, NON à la torture psychique sur les mourants enfermés dans l'isolement et les cauchemars non communicables de la sédation profonde c'est-à-dire coupant toute relation avec l'entourage. Et exiger, OUI, exiger une mort humaine. Exiger, OUI, une mort accompagnée. Exiger OUI une mort digne ! donc une mort dans le respect de l'homme dans toutes ses dimensions, y compris celles de l'âme et de l'esprit. Enfin - mais non en dernier lieu !- dans le respect absolu et filial de la volonté de Dieu. Qu'Il exprime par sa Parole : TU NE TUERAS PAS.
Vous dites que c'est une loi sur la fin de vie. Parce que pour vous, la mort est la fin de la vie. Mais vos convictions, vous n'avez pas à les imposer à autrui, alors qu'une laïcité positive qui est tenue de respecter le sentiment religieux ! vous le faites pourtant. Au mépris du respect de l'autre, vous instaurez et laissez faire la mort pour tous.
Vous vous octroyez donc le droit de voler. Voler ce qui est le plus précieux, ce qui est le sommet, le couronnement d'une vie humaine. Voler la mort au mourant.
La voler à ceux qui ne pourront plus protester. A ceux pourtant qui veulent peut-être voir la mort, la voir en face. Non comme une fin. Mais comme un passage. Auquel, ils voudraient se préparer, en toute lucidité.
Auquel ils voudraient participer, dans une ultime liberté.
En l'offrant. Et en offrant, aussi, leur vie. Toute leur vie. A Dieu.
Dans les civilisations anciennes, le Vieillard était symbole de
Sagesse, et vivre vieux était signe de bénédiction divine... Les
vieillards - appelés Anciens - n’avaient nul besoin de lever la voix
pour être entendus : leurs paroles pleines d'expérience et de
méditation, de sagesse et de contemplation, étaient attendues,
entendues, reçues, méditées. C’est eux qui faisaient office de
Maîtres, de Juges, parce que Sages...
La proximité de la mort, ultime et véritable Initiation qui se prépare
par toute une vie pour le grand réveil dans la Lumière et l’Amour,
cette proximité même les rendait précieux, de jour en jour plus
précieux aux yeux de leurs Communautés.
Or, la grandeur d'une civilisation ne se mesure-t-elle pas,
précisément, au respectueux amour dont elle entoure ses Anciens ?
Car il est facile de choyer un enfant, émouvant... il est facile
d'encourager un jeune, prometteur... il est facile de se ranger aux
cotés des forts... Mais il est grand de soutenir un Vieillard.
Si la jeunesse rappelle déjà à l’homme ce qu'il a été, le Vieillard
lui annonce ce qu'il sera.
Mais sommes-nous assez purs et sages pour oser ce regard, en ouvrant
notre coeur qui, seul, est capable de "voir bien" ?
Comme il est digne des enfants de la Vierge Compatissante d'être aussi
un rayon du Soleil Levant venu nous visiter, et ne pas laisser
"passer" (en tous les sens du terme) les trésors uniques cachés en le
"Jardin fermé" de nos Aînés... En leur cellier, creusé dans le Roc de
l'expérience par le burin de la quête, le vin de la Sagesse
ancestrale, redécouverte, nous attend...
Avons-nous le droit de pleurer nos morts, si nous ne savons pas
écouter, entourer, recevoir nos Vieillards ?
Eux, sont sereins, eux sont intérieurs, eux seuls sont toujours jeunes
en vérité, car le temps qui "passe" les rapproche de l'éternelle
jeunesse, alors que le nôtre nous éloigne de la temporelle jeunesse.
par Legrand Blond, ledoigtdessus, 10/06/2014
Ecoute, Israël,
l'enseignement de ton D-ieu,
de Celui qui a tout fait pour toi,
de Celui qui t'a tant de fois délivré des maisons d'esclavage,
et délivré de la mort et de la destruction !
Il y a à peine plus d'un demi siècle, ton exterminateur a proposé et exécuté "l'euthanasie" sur toutes les bouches inutiles, sur toutes les "souffrances incurables".
Ne serait-ce que pour la mémoire de tant de victimes de la barbarie nazie, aie pitié de ta chair et de ton sang !
Toi donc, n'écoute pas les sirènes de ceux qui veulent ta disparition non seulement de la carte du monde, mais aussi d'au milieu des nations !
Il y a toujours moyen de soulager la souffrance ! Tu le sais, toi qui as les meilleurs médecins de la planète !
Ces médecins, ne les abîme pas !
Ils sont les meilleurs parce qu'ils aiment leurs semblables, ils veulent guérir le malade et au moins soulager la souffrance!
Tu le sais, le médecin Juif prie pour ses malades, tous les Chabbat !
N'abîme pas la conscience de tes médecins !
N'altère pas la confiance de tes malades !
Ne suis pas les chemins tortueux des Nations !
Ce sont elles au contraire qui devront s'émerveiller des merveilles que fit pour toi le Seigneur ton D-ieu, et qu'Il continuera de faire si tu observes ses paroles et suis ses sentiers !
Ne sus pas les autres, les nations apostates que la destruction attend car elles se détruisent elles-mêmes, et ce qui en manquera sera achevé par les fils d'Edom !
Toi, écoute ton D-ieu seul, et non la voix de ceux qui veulent ta mort !
Ne sont-ils pas assez nombreux pour vouloir ta mort ? faut-il encore que toi-même tu t'y mettes aussi et avances la fin de la vie ?
D-ieu seul est maître de la vie et de la mort !
Toi rappelle-toi Ezechias et fais confiance à ton Protecteur, à ton Libérateur !
Chemà Israël Hachem Elohénou, Hachem Ehad !
Source : ledoigtdessus.blogspot.fr
Le malade, le mourant, est déjà dans un état de fragilité que l'approche de la mort peut teindre d'angoisse. Jésus Lui-même n'y a pas échappé : "il commençait à ressentir tristesse et angoisse" (Mt 26, 37).
Mais le fait de proposer à ces personnes un choix possible en faveur de la mort "à la carte" va ajouter - et ajoute déjà ! - encore un peu plus de cette angoisse. Car, en effet : "que choisir ?" Et "pour quand" ? et "de quelle manière" ?
Celui qui, vers la fin, va choisir d'accélérer sa mort - par sédation terminale, shooté par des hypnotiques et désespéré par une mort par la soif - le fera rarement dans un moment de sérénité, de paix, de remise de son âme entre les mains de Dieu le Père... mais bien plutôt, hélas, dans un moment de révolte, de désespoir ou, au mieux, de résignation un peu amère... est-ce ainsi que vous voulez quitter la terre ?
Comme il est plus naturel, plus simple, plus humain mais aussi plus digne, de laisser faire la nature - on parle alors de mort écologique - et, en ultime lieu, Dieu notre Père - comme le faisait encore Jésus : "Père... que ce soit non comme je veux mais comme Tu veux..." (Mt 26, 39)
Ne préférez-vous pas laisser le Père vous y préparer, la Nature elle-même vous endormir... en paix, pendant que s'éveille, librement et dans l'émerveillement, votre âme pour la Rencontre, jusque dans le cri ultime de confiance de l'enfant se jetant dans le Coeur de son Père : "Père, en Tes mains, je remets mon souffle... en Tes mains, je remets mon esprit." (Lc 23, 46)
Vivent les sociétés primitives ! Elles, au moins, respectent les vieux. Elles, au moins, les entourent. Elles, au moins, ne discutent pas pour se débarrasser de leurs handicapés.
Dans nos sociétés dites civilisées, on discute indéfiniment pour refaire ce que nos aînés ont encore condamné dans la dictature nazie. Car c'est bien ce que vous voulez faire aujourd'hui, non ? ! Eux faisaient déjà ce que vous voulez maintenant ? mourir et faire mourir "dans la dignité" des vies qui - d'après certains - ne valent pas la peine de continuer !
Condamner à mourir de faim et de soif, c'est le bunker de la faim (et de la soif) d'Auschwitz (sauf que c'est pire parce que vous ôtez, vous-même, le droit de parler, de chanter des cantiques religieux, de se confesser au Père Kolbe comme faisaient ces malheureux), c'est aussi l' Holodomore de l'Ukraine sous Staline !
Vous condamnez Hitler et Staline ? Vous faites bien ! Mais si vous les imitez, vous vous condamnez aussi comme eux, et pire même, parce que vous savez fort bien ce que vous faites, et le faites quand même.
Les médecins maudits des nazis, c'est eux que vous réclamez aujourd'hui ? Au nom de quoi ? Au nom de la dignité, bien sûr ! Pour permettre à ces pauvres épaves inutiles de mourir dans la dignité ! Or, c'est exactement les mêmes considérations qu'affichaient les nazis : ils tuaient les handicapés (jeunes ou vieux), les vieux, les malades, au nom de la dignité (de la race) et de l'utilité (pour la société), bref du colossal égoïsme qui reste toujours la bête tapie du premier meurtre. Bête tapie bien confortablement au fond du cœur de l'homme pécheur qui ne demande qu'à être un peu flatté, se laissant facilement « tromper » pour, à son tour, mentir à la conscience assoupie – et c'est « dans le sac » ! Le tout passera comme une lettre à la poste. Du moins pour l'instant.
Évidemment, quand ce sera votre tour, vous voudriez bien chanter une autre chanson – mais il sera trop tard ! Vous récolterez ce que vous aurez semé. Vous aurez dégradé toute l'humanité par vos paroles, par vos pensées dégradées !
Avec votre adulation de Leonetti, vous préparez un crime contre l'humanité. Un de plus !
Mais, ne voyez-vous pas que dans la loi Leonetti que vous soutenez, le meurtre est admis et pratiqué (lui-même le reconnaît) sauf que ce meurtre ne se fait pas par un acte mais par une criminelle omission : à la faveur d'une sédation, il s'agit bel et bien d'un meurtre par la soif que la sédation empêche de soulager et même d'exprimer !
Entre Dieu et l'idole, vous avez un choix à faire. Un choix public. L'Evangile vous en a prévenus. Allez-vous, lamentablement, imiter Pierre dans son reniement ? Et idolâtrer la politique de Leonetti qui autorise le meurtre par omission ?
Qui d'entre vous va maintenant se lever contre cette cruauté ?
Le Pape François, pourtant, ne cesse de condamner la société de déchet, la culture du jetable. Voyez-vous que votre silence sur le meurtre par omission désavoue publiquement ses paroles ? Et désavoue publiquement l'Evangile !
L'Evangile ordonne de donner à boire à celui qui a soif, à donner le verre d'eau au pauvre, à avoir pitié et prendre soin du voyageur à moitié mort, blessé et moribond, jeté au bord du chemin ! Le prêtre et le lévite ont été condamnés par le Maître. Parce qu'ils ont passé leur chemin. Pourtant, ils n'ont pas fait l'acte de tuer !
Ce n'est pas seulement « l'acte de tuer » qui est donc condamné par l'Evangile, mais aussi le meurtre par omission, par lâcheté, par égoïsme, par indifférence, par casuistique.
Et vous ? Vous vous situez en porte-à-faux par rapport à Celui dont vous êtes chargés de faire connaître le message ? Ce sera alors très gravement contribuer à faire voler la mort aux hommes de ces temps qui viennent.
Allez-vous préférer plaire aux hommes de votre temps plutôt qu'au Dieu Eternel et Véritable ?
un collectif de soignants et d’accompagnants
Tout récemment, M. Leonetti a déclaré que "sa loi" pouvait très bien s'appliquer à Vincent Lambert, ce jeune homme tétraplégique qui a bien une vie de relation - même si ce n'est pas à la manière d'un crac de Polytechnique, mais à la manière d'un être humain handicapé.
Quel message Leonetti fait-il ainsi passer ? N'est-ce pas comme s'il disait (comme d'ailleurs il l'a déjà dit d'autres fois) : "Allez, allez, je suis prêt à tous les élargissements voulus pourvu qu'on garde "ma" loi".
Vincent Lambert n'est ni en fin de vie, ni souffrant.
Donc Leonetti semble trouver normal d'euthanasier les personnes handicapées ? Puis, pourquoi pas, les vieillards, les enfants malades, les malades mentaux, il n'y a plus aucune limite. Et cela, sans leur demander leur avis, bien sûr !
Ceux de l'équipe soignante de Vincent Lambert, qui poussent à décider sa mort, reconnaissent "ne pas savoir avec certitude" ce qu'il perçoit ou ne perçoit pas. Donc dans le doute de savoir s'il veut vivre ou non, ils voudraient le tuer. De soif.
Mais cette absence de certitude est présente pour nombre de personnes dépendantes d'autrui ! Si la logique de Leonetti est suivie, il suffit qu'une "équipe" juge ou qu'un proche souhaite, pour des raisons plus ou moins avouables, la mort d'une personne, pour qu'il devienne normal d'accéder à ce souhait et de faire mourir cette personne de faim et de soif sous une camisole de force chimique. Car la fameuse "sédation" n'est rien d'autre que cela. Les psychiatres le savent bien : le malade sous psychotrope cesse d'être gênant, il ne s'exprimera plus (ne le pourra plus) mais continuera à souffrir comme "sous cloche" (le fameux "effet cloche" de certains psychotropes est très bien connu), et il souffrira plus encore que sans, car la majorité de ces psychotropes exacerbe, précisément, la soif.
Selon Leonetti, "sa" loi permet déjà cela. Par conséquent, de la bouche même du législateur, cette loi que certains portent aux nues, permet déjà l'euthanasie, et l'euthanasie la pire, celle qui est torturante par une soif qui rend fou, celle qui met le malade en isolement total par rapport à ses proches, en isolement d'angoisse seul avec sa souffrance, comme "sous cloche chimique" par la sédation, sans lui permettre la moindre expression de sa souffrance pourtant réelle, euthanasie hypocritement dite « passive » qui est tout sauf une bonne mort, car elle se fait au contraire dans une agonie plus longue et plus douloureuse que l'exécution des condamnés à mort dans les pays où le peine de mort existe inscrite dans les lois.
La loi Leonetti est le plus directement contraire aux exigences d'humanité, de l'Evangile, des demandes répétées des papes, car non seulement elle permet à autrui de décider pour vous, mais elle vole votre mort, votre relation à vos proches, votre préparation spirituelle à la mort. Elle ne permet pas à votre conscience de la voir venir et de la regarder en face pour la vivre dans toute votre dignité humaine : celle que vous confère votre conscience et, plus encore, votre âme spirituelle. Votre âme spirituelle dont on ne vous parle jamais, cette âme spirituelle qui vous permet de passer la mort victorieusement, cette âme spirituelle qui vous rend capable d'aimer, de reprendre en un instant toute votre vie et l'offrir dans un acte d'amour, réparant par cet amour tous les ratés passés, cette âme spirituelle qui vous différencie du crapaud, du porc ou de l'hippopotame. Cette âme spirituelle qui fait que vous êtes un être humain et qui fonde la dignité de l'homme.
Voler la mort de l'homme c'est voler sa dignité d'homme.
Le législateur de la loi Leonetti vient de déclarer que sa loi pouvait s'appliquer à un handicapé qui est jeune, qui ne souffre pas et qui n'est pas en fin de vie. Cela revient à dire qu'il est possible – et qu'il convient, visiblement - de tuer toutes les personnes qui seraient dépendantes, d'une manière ou d'une autre. Car leur vie ne serait plus digne, ne vaudrait plus la peine d'être vécue - puisqu'elle ne serait plus utile (entendez : productive !).
L'homme, dans une telle perspective, serait donc réduit à l'état de machine ! Il devient un produit "jetable" dès qu'il cesse d'avoir une utilité économique : nous ne sommes visiblement toujours pas sortis du matérialisme marxiste où « l'homme est travail » !
Nous sommes en plein dans cette "culture du déchet" que le Pape François ne cesse de dénoncer. Pourquoi ne faites-vous pas ce qu'il demande ? Pourquoi ne l'écoutez-vous même pas ? Ou encore : pourquoi ne retenez-vous de ses discours que ce qui vous arrange ? Regardez son discours aux ambassadeurs : pourquoi quand il dénonce l'avortement ET L'EUTHANASIE, les media ne vous ont dit que ses propos sur l'avortement ?
Il y a eu à Paris une marche pour la vie : pourquoi, à l'approche d'une loi sur l'euthanasie (« la fin de vie » comme ils appellent hypocritement la mort, choquant ainsi tous les citoyens qui ont une religion) ce silence assourdissant ? Pourquoi les media, au sujet de cette marche pour la vie, font comme si le combat pour la vie ne concernait que l'avortement et non aussi l'euthanasie, alors que la loi nous pend aussi au nez ?
Cette désinformation relève de la manipulation ! Réveillez-vous donc !
Quant au chrétien, il sait ce que dit le Christ Jésus : "Celui qui donnera à boire à l'un de ces petits... rien qu'un verre d'eau, il ne perdra pas sa récompense" (Mt 10, 42). Or, c'est exactement l'inverse que propose Leonetti : ne pas donner à boire à celui qui a soif !
Alors entendez l'autre parole de Jésus dans Matthieu 25 :
"Allez loin de moi, au feu éternel, maudits ! Car j'avais faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'avais soif et vous ne m'avez pas donné à boire... Ce que tu n'as pas fait à l'un des PLUS PETITS des miens, c'est à Moi que tu ne l'as pas fait".
C'est ce que vous voulez ? Pour vos proches ? Puis... pour vous ?
un collectif de soignants et d’accompagnants
Comme on pouvait le prévoir, c'est pendant les vacances, où les effectifs sont partout réduits, où le Français est ou bien surchargé pour porter la tâche de ceux qui sont en vacances, ou bien il est lui-même en vacances, c'est pendant ce temps de "repos" que, sur la pointe des pieds et comme en catimini, sera préparé le projet de Loi pour la fin de vie. Pour votre fin de vie, et la fin de vie (ou de la vie) des vôtres. de vos parents, de vos frères et sœurs, de vos enfants, de vos amis.
Il est de tout temps connu que les vacances d'été sont la désertion de la foule, le repos du peuple, et l'aubaine des malfaiteurs. Qui en profitent.
Pendant les vacances, on ne va pas vous déranger avec les questions de mort, de suicide, assisté ou non, des questions de cauchemars terminaux par sédation terminale dans la folie de la soif inexprimable de l'arrêt de l'hydratation et de l'arrêt de tout apport de glucose pour le cerveau...
Non, seuls les médecins (et encore pas tous mais ceux seulement qui ont une bonne connaissance de pharmacologie, de neurologie et d'accompagnement des mourants) savent ces choses.
Ils savent aussi qu'ils ne sont pas entendus et le seront de moins en moins au fur et à mesure de la disparition de la mort humaine. Au profit de la mort de l'homme.
Alors ? vacances superbes mais mauvaise rentrée surprise ?
Ou bien... et si nous choisissions la croissance ? Croissance en sagesse et en grâce !
ArcSaintbernard
Il était une fois un petit enfant perdu dans une ville. Il était là, pleurant, grelottant, affamé... du sang et de la saleté sur ses vêtements.
Une dame l'a trouvé et a eu pitié de lui car il était harassé de fatigue... il n'en pouvait plus...
- J'ai essayé de louer mes forces, de travailler... mais je n'ai été qu'exploité et trompé.
Mais vous... vous êtes si belle... ne connaitriez-vous pas une famille ? Je veux rester avec vous !
- Oui, mon enfant - fit la Dame.
Et elle l'amena dans une petite maison... à l'écart de la ville et de ses méchancetés.
Le petit est tout de suite saisi par la paix et l'amour qui rayonnent de là. Sur les visages des habitants, dans leurs actions et leurs paroles, il y a quelque chose de différent. Bien sur, eux aussi sont des pauvres enfants et ils tombent souvent. Mais le petit sent qu'ici il n'y a pas de tromperie et que l'amour véritable, l'amour qui est toujours là, l'amour qui ne renonce jamais, n'abandonne jamais, l'amour qui relève et qui accompagne jusqu'au bout, unit les membres de cette famille, la Famille du Bel Amour.
Le petit est admis à y vivre avec les autres. Souvent il tombe, mais il est relevé, malade il est soigné, dans l'hiver froid il est chauffé, habillé,choyé, même ses secrets désirs qui lui restaient de son enfance et dont il n'osait jamais parler, sont reçus, avec une infinie délicatesse, dans le coeur de la Dame.
Et pourtant... un jour de brouillard, il s'égare... il se retrouve de nouveau dans la terrible ville... Oubliant ce qu'il y a souffert déjà, il s'y attarde... juste un peu... Ah, trop !
Le méchant tyran de la ville envoie aussitôt ses agents pour reprendre ce petit dont il veut toujours faire son esclave éternel. "Séduisez-le par n'importe quel moyen : tromperies imaginaires, rêveries et soucis fabriqués de toutes pièces, bavardages et mépris des autres, égocentrisme et domination, fausse liberté, cachotteries et surtout, surtout : indépendance ! Présentez-lui et gavez-le de tous les fétus de paille du large chemin ! je veux qu'il s'y englue... et qu'il y perde son âme ! qu'il veuille y vivre et mourir ! seul ! entre nos griffes !"
Horreur ! Le petit voudrait courir : il prend ses jambes à son cou mais le chemin de retour est le double de ce qu'il a pensé ! Car il faut monter, monter, tout ce qu'il avait dévalé pour s'enfuir vers cette ville maudite !
Pourtant il veut essayer de retrouver son bonheur dilapidé... il court, court, à perdre haleine... vers la petite maison lointaine de son bonheur perdu.
- Les portes et les coeurs y sont ouverts, toujours... - se dit-il... Cela, je le sais... Je l'ai expérimenté tant de fois, hélas quand mon égoïsme m'a fait errer loin du bonheur...
Seulement vais-je encore retrouver le chemin ?
Ouf ! Enfin la petite maison... j'y arrive !... mais surtout, surtout ! La famille du Bel Amour ! elle me recevra, je le sais...
Mais hélas ! le petit a attrapé une maladie dans la ville... Un parasite qui ronge les entrailles et qui change le goût... Il rend amer ce qui est doux. Et il rend esclave le coeur.
Bref, il empêche de donner et de recevoir l'Amour.
Le petit garçon avait gardée de la ville une petite boite qu'il croyait contenir la fortune mais dont en réalité il dépendait comme un esclave ou un condamné en liberté surveillée.
Le méchant tyran de la ville maudite d'ailleurs s'en amusait bien : il faisait de ceux qui en possédaient des marionnettes et des robots. Il les empêchait de vivre et de goûter l'Amour. Il les appelait comme et quand il le voulait. Ils avaient un fil à la patte, eux qui se croyaient autonomes !
Un jour, le pauvre petit, courant répondre à l'appel de la boite, exactement comme un esclave répondrait à son maitre, glisse et est tombe. Dans sa chute, il entend encore le ricanement vainqueur du tyran des ténèbres... puis c'est le choc. Un choc terrible sur la tète... et le sang qui coule, qui coule... s'écoule... une mare de sang...
L'enfant crie... crie... il appelle au secours...
Mais qui l'entendrait ? Au milieu de la ville...?
En bas, sa banque, séductrice... dans la chambre, son ordinateur, son portable... son argent... ses relations... il y a tout... tout le fétu de paille.
Mais moi ! dans cette vacarme artificielle, personne ne m'entendra... je vais mourir... tout seul... dans cette horrible ville où le méchant tyran règne en maitre.... C'est l'horreur...
- Aaaaaaah !!!!! Ah mon Dieu !!! Sauve-moi !
Se réveillant, à son propre cri, il ouvre enfin les yeux et voit... il se retrouve... entouré des petits enfants qui ont entendu son appel et ont accouru pour le secourir.
- Où suis-je ? J'ai cru que j'étais seul... dans la ville...
- Mais non ! tu es ici, à la maison... C'est seulement le méchant parasite qui t'a fait tomber. Oh, pauvre petit, mais tu es dans une mare de sang... tu aurais pu mourir...
L'enfant tremble... ses larmes coulent silencieusement... N'y a-t-il donc pas moyen d'être délivré de ce si méchant parasite qui a pour symptômes l'égocentrisme... l'avarice... le manque de confiance... la dissimulation... le mensonge... la trahison... la fermeture... l'esclavage...
- Mon Dieu... n'y a-t-il pas moyen d'être délivré de ces horreurs ?
- Si...- dit la belle Dame - il y a moyen... Si tu le veux, tu auras le courage de le faire... retrouver le chemin du bonheur par la fidélité à la parole donnée, la générosité, le don de soi... pour que tu deviennes à nouveau libre. Libre comme au tout début...
Libre... pour aimer.
Petit enfant... en auras-tu le courage ?
Ca y est : la province francophone du Canada a présenté donc le projet de loi en faveur de l'hypocritement appelé "aide médicale à mourir". Pas bête. En fait il s'agit bien de l'antalgique le moins cher : la piqûre létale.
Ipso facto, on met fin à des souffrances "intolérables" (pour la porte monnaie de l'Etat et des héritiers ?) en supprimant, non la souffrance mais le malade.
Evidemment, cela réduit donc tout de suite, et de beaucoup, le coût des soins. Ou bien en supprimant le malade qui, de ce fait ne coûtera plus rien, ou bien en le dissuadant de consulter s'il a bobo...
C'est vrai quoi ! il vaut mieux rester bien sagement à la maison, ni voir de médecin ni aller aux Urgences - on risque déjà bien de n'en plus revenir ! - ni même dans un centre de santé. Parce que, vous comprenez, la gentille infirmière qui me donne cette potion... c'est peut-être pour que je n'aie plus mal - mais définitivement !
Parce qu'aussi le bon docteur que je viens de voir... il m'a bien demandé si j'ai mal... puis j'ai dit que oui ! On va vous donner quelque chose - qu'il me dit... Oui... mais quoi ?
L'autre jour, aussi, à l'hôpital où j'ai été visiter mon ami d'enfance qui était devenu un peu trop "jaune" dans le blanc des yeux... y avait toutes ces blouses blanches autour... puis on lui dit : "allez, on vous donnera quelque chose tout à l'heure, pour bien dormir..." Il a répondu :" ben oui, Docteur... mais avec ce que vous me donnerez... est-ce que je vais encore pouvoir me réveiller" ?
Voilà donc pour la confiance.
Or le médecin, et c'est bien connu, c'est une conscience qui reçoit une confiance. Celle du malade...
Alors...
Qu'est donc devenu la médecine ?
Arc SaintBernard
L'Euthanasie :
une idéologie incohérente
une terminologie trompeuse
des paroles mensongères
des actes arbitraires
par Christophore
1ère partie :
1ère incohérence : l'exécuteur
Voulons-nous faire du médecin, destiné à soigner et à œuvrer pour la vie, un tueur, au mieux un bourreau c'est-à-dire un tueur appliquant la peine de mort prononcée à l'encontre de criminels ? Voulons-nous qu'une infirmière ou un médecin, symboles même de la vie, devienne un tueur - à gage ! - ou un bourreau ?
Oui, parce que la peine de mort (abolie par humanité) ne supprimait que les coupables, contrairement à l'euthanasie qui, elle au moins, supprime les innocents.
2ème incohérence : l'acte
L'euthanasie n'est donc pas autre chose qu'une peine de mort infligée par des lois anonymes (ou par notre égoïsme coupable) à des êtres fragilisés par notre indifférence et n'ayant commis d'autre crime que de coûter à la Sécu.
3ème incohérence : les lois
Ces lois sont votées en notre nom à nous tous (!) - contre nos proches, et plus tard contre nous-mêmes, lois qui concernent tout le monde et chacun mais dont personne ne connaît le fond tant il est vrai que, à force de glissements de sens, tous les mots peuvent signifier une chose et son contraire. Aide médicalisée à la mort – vous dit-on, et qui n'en voudrait pas ? En fait, c'est votre assassinat. On vous donne le droit de dormir avant de mourir ? C'est votre manipulation en vue de votre mise à mort avec une longue agonie comportant un « dormir » sans plus jamais vous réveiller, avec des cauchemars jusqu'à ce que mort s'ensuive. Mourir dans la dignité ? Ce n'est autre que la coupure des liens les plus intimes à vos proches.
4ème incohérence : Pour se sécuriser, on coupe la branche sur laquelle on est assis !
Le fait d'utiliser des soignants et en particulier des médecins pour des actes contraires à leur profession (profession prise dans tous les sens, y compris le plus noble de ce terme) cela entraine la disparition des derniers lieux de confidence et des derniers liens de confiance.
5ème incohérence : confusion des lieux de vie et de mort
Le malade alors saurait qu'il pourrait exister, si vraiment la société le souhaite et le vote, des lieux de 'mort sur demande' qu'il lui serait loisible de choisir lorsqu'il opterait pour cesser de vivre.
Et c'est normal. De même, en effet, que ce n'est pas le médecin qui va choisir pour le malade son conjoint, son lieu d'habitation, son lieu de travail, son coiffeur, ses lieux de vacances, ou encore sa garde-robe ou sa voiture, il en va de même pour sa mort.
Il s'adresse pour mourir à qui il veut, quand il veut, après en avoir parlé à qui il souhaite. Pourquoi le médecin serait plus qualifié pour cela que, par exemple, les Pompes Funèbres. La mort, après tout, fait la jonction entre la vie et le cimetière. Si la médecine n'est pas toujours concernée par nos morts (puisque tout le monde ne meurt pas de maladie et souvent le médecin n'est appelé que pour constater qu'il ne peut plus rien pour ramener le cadavre à la vie), les Pompes Funèbres, elles, sont toujours concernées. Pourquoi ne feraient-ils pas fonctionner les maisons de l'Exitus ? Pourquoi faut-il vous acharner sur les médecins pour qui tuer, tuer vos proches, vous tuer, est exactement le contraire du but de leur profession.
Votre liberté, cher malade, s'arrête là où commence celle de cet autre être humain, le médecin, qui a choisi d'être soignant et non pas tueur à gage ou bourreau.
Maintenant, si la société veut vraiment l'immense malheur que représenterait pour elle-même «la mort en coma pour tous», libre à elle d'instituer des métiers et des lieux pour exécuter ses ordres.
Car tuer ne relève pas plus du médecin que de l'instituteur, de l'avocat, d'une mère ou d'un père de famille ou d'un prêtre.
Il est vrai que tous ces lieux de confiance ont déjà été détruits par notre manie de saper tous les endroits de sécurité et de refuge pour l'humanité de l'homme.
C'est un fait, les représentants des cultes ayant été déjà sapés par des scandales, certes lamentables relevant du mal qui existe en tout homme, mais montés en épingles plus que pour d'autres, il restait encore à détruire le dernier lieu de confiance de l'homme : le médecin.
L'Euthanasie :
une idéologie incohérente
une terminologie trompeuse
des paroles mensongères
des actes arbitraires
par Christophore
2ème partie
En fait, tout sera commandité au nom de la société, donc en votre nom à vous, personnellement . En effet, la société, à la différence de l'Etat, est un ensemble dont chaque membre est personnellement responsable.
Mais, quelles incohérences d'une société :
- qui encourage les recherches médicales mais qui empêche d'en profiter ceux qui en ont le plus besoin !
- qui vante les progrès mais pas "pour tous" : au-delà de tel âge, tels examens ou tels médicaments ne pourront plus être prescrits pour raisons économiques.
- qui a inventé le système de Couverture Maladie Universelle mais qui en exclut les plus malades donc, précisément, ceux pour qui une couverture maladie doit exister en priorité. Pour soigner un rhume, il n'y a guère besoin d'être assuré. En revanche, quand arrivent les maladies longues et coûteuses, c'est là que l'assurance maladie prend tout son sens. A moins que cette belle invention ne soit la montagne qui aura accouché d'une souris : notre belle Sécurité Sociale en serait réduite à financer pilule et IVG, éventuellement une appendicite et quelques fractures... Finies donc les listes des ALD ; si vous êtes hypertendus ou diabétiques et n'avez pas réussi à éviter les complications, vous commencez à coûter cher : exit !
Et vous, les médecins chercheurs, vous tous qui œuvrez pour les recherches médicales pour soulager les maladies orphelines ou au contraire celles qui affligent la majorité, qu'importe : déposez vos tabliers et rentrez chez vous ! Car voici qu'au moment où l'humanité atteint un sommet dans la conservation de l'état de santé de la population, brusquement l'individu, ou plutôt la personne humaine, ne vaut plus rien.Aussi, nous voici de retour aux sacrifices humains : les êtres les plus chers sont sacrifiés à la raison d'Etat de l'Argent.
Les soins trop coûteux pour des personnes âgées ? c'est fini maintenant ! qu'elles meurent - leur dit la belle société qu'on nous prépare. En votre nom !
Mensonges et incohérences d'une société qui parle des Droits de l'Homme mais, après lui avoir dénié le droit de vivre comme un homme, dénie à l'homme le droit de mourir comme un homme : il lui offre moins qu'à son chien pour qui il ferait tout pour le garder en vie.
Mensonge et incohérence d'une société qui s'émeut des menaces d'euthanasie pesant sur les éléphants de Lyon Baby et Népal, mais envoie se faire tuer des millions de ses semblables, ses proches et... soi-même comme il ne le ferait pas pour un animal de compagnie.
Mensonge et incohérence d'une société qui parle de Droits de l'Homme et de fin de vie digne mais qui ravale l'homme à l'état de marchandise jetable parce que devenu défectueuse.
«L'homme est travail», disait Marx. Le travail doit être rentable ? Ceux qui coûtent trop par rapport à leur production sont à jeter.
Mensonge et incohérence d'une société qui vit dans l'opulence matérielle mais le dénuement spirituel ! mais qui ne s'en aperçoit même plus car, du matériel, elle en veut toujours plus : à la Mammonolâtrie sont sacrifiés vivants et mourants.
Mensonge et incohérence d'une société qui dit vouloir l'amour et la compassion mais qui, sans aucune véritable compassion, coupe les liens d'amour au moment le plus crucial d'une vie, moment qui devrait être son sommet, son accomplissement : le moment de la mort.
Mais est-ce vraiment un choix de société ? est-ce le vôtre ? est-ce vous qui voulez que l'assurance pour laquelle vous avez cotisé toute votre vie de travailleur ne paie pas vos examens, ne paie pas vos retraites pour laquelle aussi vous avez cotisé ?
Car c'est un leurre de dire que vos retraites sont payées par la génération active.
Non : vos retraites, vous les avez déjà payées, vous les avez cumulées. Pour vous. La preuve : vous n'en bénéficiez qu'après tant d'années de travail et non point, comme ailleurs, en fonction de votre âge. Cela montre bien que c'est votre capitalisation au cours des années qui est la source véritable de vos retraites. Certes, vous l'avez prêté à l'Etat. Mais l'Etat l'a dépensé ! Et maintenant - alors que de l'argent, il y en a, il faut seulement le dépenser là où il y a besoin et pas ailleurs – ce même Etat vous culpabilise en pointant la génération d'après ?!
Mensonge et incohérence d'une société qui reproche de coûter à ceux qui lui ont, par les cotisations d'avance de toute une vie, payé d'avance ce qu'ils coûtent maintenant.
Mensonge et incohérence d'une société qui parle de compassion mais agit par égoïsme en vue du seul intérêt économique. Qu'est-ce autre que l'esclavage de la pire espèce ?
Mensonge et incohérence d'une société qui ouvre les frontières du pays mais ferme celles de la vie !
Mensonge et incohérence d'une société qui gaspille pour certains mais est pingre pour d'autres !
Mensonge et incohérence d'une société qui dit ne pas vouloir d'une «médecine à deux vitesses» mais qui l'instaure directement par sa pratique de « gare de triage » : les valides et les rentables d'un côté, les invalides, à éliminer immédiatement, de l'autre. Cela ne vous rappelle-t-il pas les moments les plus sombres du vingtième siècle ?
Oui, mensonge et incohérence d'une société qui condamne - et ô combien avec raison - les pratiques eugéniques et euthanasiques du nazisme mais, sans la moindre vergogne, et sans craindre le ridicule si ce n'était aussi tragique, reprend à son compte ses pratiques abominables.
C'est simple : la société - en votre nom ! - en vient peu à peu, et sous des dehors fallacieux, à l'élimination de tous ceux qui coûtent, qui ne sont pas rentables, qui consomment des soins sans produire parce qu'ayant déjà produit.
Oui, mensonge et incohérence d'une société qui veut des directives anticipées (des citoyens honnêtes ne connaissant pas le jargon législatif, qui peut-être croient qu'arrêter, débrancher, c'est cela, euthanasier, qui accepteront tout par peur de ces souffrances que vous leur faites voir d'avance, alors que toutes elles peuvent être soulagées) mais qui n'en tient aucun compte sauf si ces directives vont demander la mort à bas prix.
Mensonge et incohérence d'une société qui parle de liberté mais qui pousse les vieux par des manipulations, et les foules de malades consentants également par manipulations, à demander, et la société anesthésiée à accepter, ce meurtre.
Mensonge et incohérence d'une société qui ne craint pas de se taire quand elle voit tuer aux urgences ; laisser mourir dans des maisons de retraite ; plumer en résidences.
Oui, la vieillesse abandonnée accuse la jeunesse désœuvrée, livrée à elle-même et à ses instincts de destruction face à sa propre vie inutilisée et inutile. Car si la force des bras des jeunes désespérés soutenait les aînés, en échange ils recevraient d'eux un baume de tendresse, de sagesse et de bonté. Et aussi cette expérience de vie du grand âge qui ne demande qu'à la transmettre. La solidarité intergénérationelle n'est pas à inventer : elle est inscrite dans la nature par le Créateur. Il suffirait de la voir !
Mais, après avoir voulu arracher Dieu du cœur de l'homme, le péché tue l'homme lui-même et l'asservit à l'idole de toujours : Mammon.
Alors, décidément, cette civilisation occidentale, à force de se résigner à être finissante au point d'en devenir une anti-civilisation, n'a même plus la force et la dignité de craindre pour elle-même le jugement de l'histoire.
Elle devrait, pour autant, songer au Jugement de Dieu, qui lui, est inévitable.
«De la mesure dont vous vous servirez, on se servira pour vous.»
L'Euthanasie :
une idéologie incohérente
une terminologie trompeuse
des paroles mensongères
des actes arbitraires
par Christophore
(1ère partie ici)
(2ème partie ici)
3ème partie
Il faut bien reconnaître que l'euthanasie ne va pas de soi. L'amour de la vie est inscrit dans la vie elle-même. Toute vie demande à durer, à se conserver et à se transmettre (notons qu'ayant, depuis des décennies, de plus en plus entravé la transmission de la vie, on en arrive à entraver la conservation de la vie ; ayant entravé la conservation de l'espèce, par un juste retour des choses nous en sommes à entraver la conservations de l'individu : anorexie, euthanasie, culture de mort).
Pour arriver à leurs fins, les meneurs de la culture de mort recourent d'abord à la mort psychologique (phénomène de la Vigne de Naboth (1)). Ils font comprendre aux victimes que leur vie n'est pas digne d'être vécue (2) et que mieux vaudrait pour eux, comme pour la société que, "dans un ultime sacrifice" (en réalité fait à Mammon, à l'Argent, moyen d'échange devenu idole), ils se laissent tuer, voire demandent à être tués, pour faciliter la tâche des survivants.
Voyez : actuellement, il y a de nombreux films grand public sortis sur le sujet : ils sont pro-euthanasie. Et il est frappant d'observer qu'ils nous présentent tous l'euthanasie comme un dernier geste d'humanité, voire d'amour. Les media sont dans la même dynamique. Les rares voix qui s'élèvent contre l'euthanasie sont vite étiquetées : ringards, rétrogrades, d'un temps révolu, religieux, fondamentalistes voire, suprême injure : catho ! Et catho conservateur ! Comme les papes (eh, oui, conservateurs de la vie, de vos vies, de LA VIE).
De plus, le terme "euthanasie" (dont le sens est hypocrite d'une part, et dont la signification devient de plus en plus floue et même ambiguë d'autre part) se banalise. Le terme est employé indifféremment pour les animaux et l'être humain, ravalant ainsi, dans l'esprit des lecteurs et des auditeurs, l'homme à son animalité, tout comme si la notion d'esprit était inexistante.
Enfin, la mort elle-même tend à être défigurée. Le politiquement, scientifiquement, philosophiquement correct veut qu'elle soit devenue cette chose banale, filmée et retransmise au 20h00 où il "convient" qu'elle passe inaperçue entre le fromage et le dessert.
La génération montante "bénéficie" de cette déformation. Ainsi un enfant tue facilement une centaine de personnes par heure dans son jeu vidéo.
Enfin, à destination de tous cette rengaine : il n'y a plus assez d'argent pour les retraites, le trop fameux "trou" de la Sécurité Sociale se creuse. Comme si la Sécu n'était pas faite précisément pour la vie des plus fragiles, on l'utilise pour tuer : contraception, avortement, tout cela remboursées à 100%. Le manque de place en soins palliatifs, en unités spécialisées, dialyses etc., des traitements "de pointe" de plus en plus chers, des restrictions budgétaires dans les hôpitaux, tout cela évoqués comme des fatalités, comme si la France était du tiers monde.
Ce lavage de cerveau, qui est à tous les niveaux où le lobbying de la culture de mort se sert à sa guise des media apeurés par le spectre du chômage menaçant les auteurs résistants, commence à porter son fruit empoisonné.
Aussi, c'est bien gentiment, comme dans les pires films qui étaient alors de science-fiction, que tous les "inutiles" vont aller aux abattoirs que deviendront les maisons de retraite et les hôpitaux.
Et les soignants (coincés entre leur conscience, doucement assoupie par les lavages de cerveau savamment instillés aussi à leur "intention", et le "politico-sanitairement correct"), peu à peu, deviendront des abrutis. S'ils veulent garder leur place, il devront (leur dit-on !) bien sagement appliquer les consignes venues des hautes sphères. Et puis, de toute façon, c'est le patient qui le "demandera".
Evidemment, pour que cela marche, il leur faudra arriver à oublier que cette grand-mère qui demande à mourir n'aurait besoin que d'un regard de compassion, un regard qui fait exister pour vivre...
Oui, l'oublier ! L'oublier pour ne voir que l'inutilité de cet être : pas de visite, un traitement coûteux, une dépendance de chaque instant, une charge pour "la collectivité" (autre mot dévoyé, comme si cette collectivité était autre chose que l'ensemble des personnes dont chacune a le droit à tout le respect comme si elle était seule au monde, comme si collectivité voulait dire autre chose que ceci : tous pour un ) !
Oublier que ce corps qui se dégrade nous renvoie à ce que sera bientôt le nôtre... Ah, pardon ! non, pas le nôtre ! nous demanderons à partir "dignement" bien avant ! Partir comme des chiens de la SPA. Puisqu'on nous l'a bien expliqué depuis longtemps, pourquoi hésiterions-nous ?
On nous a appris peu à peu à compter avec les vies, comme cela. Avec celle des autres et avec les nôtres.
Comme on a appris à compter aux petits enfants en 1940 avec des chars et des fusils à la place des pommes et des poires...
Dans cette perspective, mourir et tuer doivent devenir des actes anodins : c'est cela-même qui était d'ailleurs la formation des SS. Et l'Occident suicidaire suit l'exemple des escadrons du désespoir.
L'homme qui ne veut pas reconnaître qu'il ne peut pas être sa propre finalité, l'homme ayant rejeté Dieu, son bonheur, sa Fin Ultime, se réduit à l'état de survivant et le dum spiro, spero - tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir - devient le dum spiro dispero : tant qu'il y a la vie, c'est le désespoir !
Malheur à l'homme qui s'est remis entre les mains des hommes !
Car, comme dit le Pape François : celui qui n'adore pas Dieu adore le diable.
Alors... que faire ?
«Ne fais pas à l'autre ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse» te dit la Sagesse Eternelle.
(1) cf 1 Rois 21, 1-21
Depuis de nombreux mois, la mobilisation en France ne concerne pratiquement que le mariage pour tous. Pourtant, là nous sommes focalisés sur quelque chose qui somme toute ne concerne pas tout le monde.
Mais il y a un enjeu sur la FIN de VIE de CHAQUE personne (soit maintenant soit plus tard) et que font les responsables de divers mouvements qui ont en main de quoi mobiliser les foules ?
Les papes ont tellement attiré l'attention sur l'importance de pouvoir se préparer à la rencontre imminente avec Jésus - alors où est la réaction VIGOUREUSE des chrétiens ???
POURQUOI CE SILENCE ? On parle pour les enfants qui ont certes droit à une vraie famille. On a parlé pour ceux qui n'avaient pas les moyens de le faire.
Et pour nos vieux ? et pour nos grands malades ?
Les vendons-nous pour 30 pièces d'argent ?
Mon pauvre petit site (où je passe tant de temps et d'énergie) n'a aucune chance de réveiller quiconque : c'est David contre Goliath. Mais malgré cela, je fais ce peu dont je suis capable car il n'est pas possible que cette loi de tuerie des âmes passe sans que j'aie protesté autant que j'ai pu !
Qui veut m'aider ?
Combien de chef d’œuvres ne seraient jamais nés dans ces conditions ?
Pourquoi nous priver de la sagesse des vieux, de la beauté de leur regard, de la force de leur témoignage ?
Remarquez le glissement de langage : de la douleur intolérable et incurable on est passé à "toute personne en fin de vie".
Il est loin, le temps où la mort était un évènement. Préparé, entouré, vécu. Pour soi et par soi, mais aussi pour et par l'entourage, les proches. Comme l'aboutissement de toute la vie comme le fruit est celui du bourgeon...
Avons-nous encore le courage, le cœur, la dignité - donnée à l'autre par le regard sur lui, et reçue, aussi, par son regard sur nous - d'accompagner la vie jusqu'au bout ? Jusqu'à son terme naturel ?
Sans chercher comme des pleutres à escamoter la mort de l'autre, par peur d'y pressentir la nôtre ?
Soulager la souffrance, oui ; tuer, non !
Ni à la manière japonaise envisageant un âge limite pour les soins, ni en utilisant l'art de guérir pour donner la mort !
Quelle confiance ferions-nous dès lors aux médecins ? Saurons-nous quand ils s'approcheront de nous si c'est pour nous soigner pour de bon et quand ce serait pour de la frime ou pour la mort ?
Si vous voulez tuer les "indésirables", formez donc des "commandos de la mort", mais n'y mêlez donc pas les soignants. Chacun son métier !
Soigner ou tuer il faut choisir ! Sinon vous n'aurez bientôt plus de médecins ! Qui voudra d'un métier si ambivalent ?
Qui peut s'arroger le droit de voler aux malades leur mort ? Le droit de leur enlever le temps de l'ultime mûrissement, combien précieux dans sa grandeur ! Le droit d'enlever, aussi, le "pouvoir faire confiance" aux soignants qui ont juré de servir la vie jusqu'au bout ?
Ne nous leurrons pas ! Combien de personnes "en fin de vie" désirent continuer de vivre encore, contrairement à ce qu'ils disaient "avant" sous la pression sociale consumériste !
La dé-civilisation abaisse la loi à l'égoïsme du (plus ?) grand nombre. "La civilisation de l'AMOUR" considère la personne humaine digne de respect et sa vie digne d'être vécue. Jusqu'à la Fin.
Source : Christophore, 01/11/2012
C'est bien de se mobiliser mais il faudrait être moins ciblés.
En effet, pendant que les discussions portent sur le "mariage homosexuel" (qui somme toute ne regarde qu'une minorité et n'est nullement obligatoire) nous allons droit vers le vol de notre mort par une discussion, anticipée en catimini de deux mois, d'une législation inique sur l'euthanasie. Dans l'ignorance et donc dans l'indifférence universelles.
Pourtant, cette législation nous concerne tous. Pouvons-nous laisser la médecine devenir maître de notre mort ? Pouvons nous déléguer la maîtrise de nos derniers instants (pour nous et pour nos proches) à ceux qui devraient être des professionnels de la vie - et non de la mort ? Quelle confiance pourrons-nous faire dès lors à nos soignants, à nos hôpitaux ?
D'ailleurs, la "sédation terminale" est-elle autre chose qu'une euthanasie lente, l'injection qui tue mais tue dans de terribles souffrances psychiques qui deviennent inexprimables par ce coma artificiel et irréversible ? Combien de malades traités par les composantes de ce cocktail, témoignent des visions d'horreur qu'on veut imposer à nos proches en fin de vie demain ?
Et à nous, après-demain ?
© 2024 Site de Christophore