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par Thibaut Déléaz, 18/04/2023
Généraliste dans le Val-de-Marne, le docteur centenaire Christian Chenay va recevoir une médaille de l'Ordre des médecins pour sa carrière exceptionnelle.
À 101 ans, il reçoit encore ses patients à son domicile. Christian Chenay, le plus ancien médecin généraliste encore en exercice en France, doit être décoré par le conseil départemental du Val de Marne de l'Ordre des médecins ce mardi 18 avril, indique Le Parisien . Une carrière exceptionnelle et un engagement sans faille que ses confrères tiennent à honorer, alors que le docteur continue les consultations à Chevilly-Larue, près de Paris.
Après ses études de médecine entamées pendant la Seconde Guerre mondiale et un passage aux États-Unis, il s'est installé dans le Val-de-Marne en 1951, où il a exercé comme psychiatre hospitalier puis radiologue, avant de se reconvertir en médecin généraliste en 2014, à plus de 90 ans. «C'est facile de se tenir au courant avec Internet», glissait-il à Emmanuel Macron lors d'une rencontre à l'Élysée en mai 2020, en plein confinement.
«Exemple vraiment inspirant»
Le président saluait alors «l'exemple [...] vraiment inspirant» donné par le doyen de la profession. Ce qui n'empêchait pas Christian Chenay d'être critique vis-à-vis de la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement, déplorant le manque de masques pour les soignants. Il avait dû mettre en pause les consultations au cabinet, mais s'était mis aux téléconsultations. Et esquissait une retraite, une fois la crise sanitaire passée.
Son cabinet a bien baissé le rideau en début d'année, mais le médecin centenaire ne peut se résoudre à arrêter de travailler… Et poursuit les consultations dans son salon, pour une poignée de ses plus fidèles et anciens patients.
Source : lefigaro.fr
Olha Tverdoklibova, 98 ans, a combattu dans l'armée rouge. Ukrainiens et Russes ensemble contre la nazisme.
Aujourd'hui, elle appelle la Russie a arrêté cette guerre.
Elle a même été se présenter au recrutement de l'armée ukrainienne comme tireur d'élite. Hélas, le recruteur n'a pas voulu à cause de son âge, dit-elle avec un sourire.
Bardée de décoration, profondément marquée par les horreurs de la guerre, jamais elle n'aurait pensé en vivre encore une.
Here's our story with @grytsenko_o and photos by @emanuelesatolli https://t.co/JBHaCd8III
— James Marson (@marson_jr) 9 mai 2022
Source : wsj.com
Une joie et une passion de la musique contagieuse, Colette Maze, 106 ans, ne quitte plus son piano.
Une façon de vivre le confinement en nous partageant ces merveilleux moments de musique.
Les yeux pétillants de Colette nous rappellent que le nombre des années ne compte pas quand on aime...
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère.
L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
par Générations, 27/05/2018
VIDEOS – Tao Porchon-Lynch aura cent ans cette année et reste la doyenne des professeurs de yoga. Mais elle a aussi été résistante durant la Seconde Guerre mondiale, fait du cinéma et bien d'autres choses encore, comme de partager les secrets de sa longévité. Une personnalité à découvrir.
Le 19 juin prochain sortira le livre "Tao on Longevity: Secrets to Aging Gracefully from the World's Oldest Yoga Master" (litt. Tao sur la longévité: les secrets du vieillir avec grâce de la plus âgée des maîtres de yoga). Et ce secret, elle le vit tous les jours, puisque, âgée de 100 ans cette année, Tao Porchon-Lynch est la doyenne mondiale des professeurs de yoga, certifiée par le livre Guinness des records depuis 2012.
Malgré trois opérations de remplacement de la hanche – "Mon médecin m'avait dit que je ne pourrais plus faire tout ce que je faisais..." – elle est toujours remplie d'énergie, coquette et porte des hauts talons. Celle que tout le monde appelle familièrement Tao a commencé le yoga à l'âge de 8 ans, et n'a jamais arrêté. Aujourd'hui, elle continue à conduire sa Smart et donne cinq cours hebdomadaires près de chez elle, au nord de New York. Et elle continue à voyager dans le monde entier pour des conférences et des retraites dont les yogis occidentaux raffolent.
Depuis l'âge de 8 ans
Née sur un bateau, elle a grandi en Inde, à Pondychéry, et c'est sur une plage indienne, en 1926, qu'elle a découvert le yoga, en voyant de jeunes garçons effectuer des figures sur le sable. Depuis, le yoga –"la respiration de la vie", comme elle l'appelle – fait partie de sa vie. Et Tao a également fait carrière comme mannequin pour des couturiers tels Jean Dessès, Coco Chanel, Jeanne Lanvin, Marcel Rochas, Jean Patou et Elsa Schiaparelli.
Et elle a été actrice de cinéma, notamment dans un film sorti en 1954 : « La dernière fois que j’ai vu Paris », au côtés d'Elizabeth Taylor. Lors des tournages, elle a conseillé et partagé ses connaissances sur le yoga avec les acteurs afin de leur faire partager sa passion. Dans son autobiographie "Dancing Light ", sortie il y a trois ans et ayant reçu diverses récompenses, elle raconte sa philosophie de vie, et aussi ses rencontres avec de nombreuses personnalités, artistes et politiciens, tel Ernest Hemingway, Marlene Dietrich, Elizabeth Taylor, Marilyn Monroe, Bob Hope, Bing Crosby ou encore Fred Astaire, ainsi que le Général de Gaulle, le premier ministre indien Nehru, parmi bien d'autres. Car Tao s'est aussi engagée politiquement.
Elle a ainsi marché avec le Mahatma Gandhi dans les années 1930, caché des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, où elle a fait partie de la Résistance française sous De Gaulle à Paris.
Du thé et du vin
Tao est également passionnée de vin. Ainsi, c'est elle qui, avec son mari, décédé en 1982, a créé la Société Américaine du Vin. Végétarienne, elle dit d'ailleurs ne boire que du vin et du thé.
"Ne laissez pas les autres vous dire ce que vous ne pouvez pas faire", dit la petite grande dame. Respirez, sentez cette force de vie qui est en vous.»
Autre de ses talents: la danse de salon, qu'elle pratique depuis 1987, et continue à pratiquer. C'est ainsi qu'en 2015 elle a participé à l'émission de la télévision américaine « L’Amérique a un incroyable talent » (America’s Got Talent) et épaté et le public et le jury, ébahis de la voir danser avec un partenaire 75 ans plus jeune qu’elle !
Les 5 règles de Tao Porchon-Lynch pour vivre longtemps et heureux
1. Ne jamais remettre au lendemain, il n’y a pas de lendemain.
2. On ne peut pas croire en quelque chose quand on s’arrête à la moitié.
3. Chaque jour, tout ce que vous avez dans la tête se matérialise.
4. Ne soyez jamais pessimiste. Chaque jour est le plus beau jour de ma vie.
5. Si vous attendez quelque chose de bien, cette chose arrivera. Ne pensez pas au malheur.
Source : generations-plus.ch
Une chrétienne de 106 ans attribue sa longévité à sa foi en Dieu
par Infochretienne, 14/06/2019
Ses versets préférés sont les versets 15 et 16 du Psaume 91.
Ruth Hilliard est née le 5 juin 1913. Elle était enseignante et monitrice d’école du dimanche. À l’âge de 106 ans, elle vient d’être honorée par la Chambre des Représentants de Caroline du Nord.
Elle dit continuer de lire sa Bible malgré sa vue défaillante et surtout réciter les versets qu’elle connait par coeur, notamment les versets 15 et 16 du psaume 91 :
"Il m’invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut."
Elle affirme que Dieu utilise ses 106 années pour « montrer la valeur de ce passage de la Bible. »
M.C.
Source : infochretienne.com
par Marie Foult, 25/02/2019
À 97 ans, le Dr Christian Chenay est le doyen des médecins en exercice. En 2014 déjà, ce généraliste détenait ce « titre », devançant le Dr François Le Men – décédé depuis – de quelques années de pratique. Cinq ans plus tard, le médecin n'a pas raccroché le stéthoscope et continue les consultations dans son cabinet de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), sans rendez-vous et en prenant les trente premiers patients arrivés.
« Je travaille deux matinées par semaine, de 7h30 à 14h30-15 heures. J'ai toujours aimé me lever tôt et cela permet à certains patients de venir me voir avant de partir travailler, confie-t-il ce lundi soir au « Quotidien ». Ensuite, je fais beaucoup d'administratif car je pratique le tiers payant et j'ai beaucoup de patients sans papiers. Cela me prend autant de temps que les consultations elles-mêmes. En plus de 60 ans de pratique, je peux dire que l'informatique ne nous a pas délivrés de la paperasse, bien au contraire ! »
Outre son activité de médecine générale, le Dr Chenay s'occupe des malades du séminaire des missions, une communauté religieuse de Chevilly-Larue. Il est également l'auteur d'un livre au titre qui en dit long « Et si la vieillesse n'était pas un naufrage ? Seniors, réveillez-vous ! » paru* en septembre dernier. Un plaidoyer pour pousser « les vieux » à faire comme lui. « Tant que le cerveau n'a pas de trous de mémoire, il faut continuer ! Je me sens en pleine forme, je suis utile et je me sens encore capable d'exercer. Et puis je me tiens au courant des évolutions du métier », plaide le Dr Chenay, qui évoque pêle-mêle la télémédecine ou les récentes mesures de la loi Sécu débattues à l'Assemblée nationale.
La psychiatrie d'abord
Dans son livre, le médecin raconte son enfance et son parcours, combatif depuis le début : enceinte de lui, sa mère a tenté de se faire avorter plusieurs fois, mais il s'est « accroché à la vie », indique-t-il.
Jeune homme, il échappe au STO pendant la Seconde guerre mondiale et décide de faire médecine à Nantes. Il commence sa carrière médicale en tant qu'interne en psychiatrie aux hôpitaux de la Seine (nom donné à l'époque aux sept hôpitaux psychiatriques d'Ile-de-France), où il côtoie un certain Jacques Lacan.
Patients fidèles depuis... 50 ans
Il s'installe finalement en tant que généraliste dans le Val-de-Marne, et se fixe en 1951 à Chevilly-Larue. Depuis, plusieurs générations de patients se sont succédé dans son cabinet – certains sont des fidèles depuis près de 50 ans – sans que le médecin songe à prendre sa retraite. Même son fils, qui fut lui aussi généraliste, l'a précédé en cessant son activité il y a un an et demi !
Ce lundi après-midi, le Dr Chenay avoue être toujours très sollicité depuis l'article paru dans « Le Parisien ». Pas question de lâcher ses patients ! « La salle d'attente est pleine, je dois finir mes consultations. Nous sommes à 12 kilomètres de Paris, et pourtant c'est devenu un désert médical, il n'y a plus que trois médecins pour 19 000 habitants », confie-t-il.
* Éditions Atramenta, 13,50 euros.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
par G. Bl., 18.03.2006, extraits
Le manège de l'amour fait encore tourner la tête de Pierre. D'une voix fragile et usée, il s'applique à relire les quelques lignes enamourées qu'il a adressées à une amie. "Vous ne trouvez pas ma littérature stupide ?", demande-t-il, sans avoir l'air de vraiment s'en soucier. Il a déjà reçu la réponse. La dame l'éconduit gentiment, louant sa délicatesse. "Elle a peut-être un copain...", glisse-t-il alors, malicieux.
Pierre a déjà eu quatre fois 20 ans, et, comme lui, ils sont nombreux à ne pas vouloir vivre avec des souvenirs. C'est d'abord cela que raconte Nos amours de vieillesse, documentaire à la fois drôle et tendre sur les élans qui réunissent deux êtres au crépuscule de leur vie.
Comme on déroule le fil d'une passion, ces histoires s'ouvrent sur les rencontres, les premiers contacts et leurs conséquences immédiates. Marc et Solange, inséparables spécialistes du tango renversé, évoquent leur coup de foudre, leurs 18 ans retrouvés ; Marcel et Josy, amis depuis trente ans, expliquent avec pudeur qu'ils se sont pris la main pour survivre au deuil. Quant à Lucette, "redevenue jeune fille ", elle s'est remise à se maquiller et à s'habiller pour l'homme qui s'intéresse à elle.
A mesure que les récits progressent, on comprend qu'il n'est pas nécessaire d'avoir 20 ou 30 ans pour s'interroger sur les rapports charnels, les relations avec l'entourage ou la séparation. Mais il apparaît aussi que ces questionnements sont déformés par le prisme de l'âge. C'est tout l'intérêt de ce film d'Hélène Milano, qui n'évoque pas seulement la relation exclusive entre deux êtres.
La difficulté de vivre une histoire d'amour à 70 ou 80 ans est abordée avec pudeur, toujours à travers des témoignages, des anecdotes qui prêtent à rire ou à sourire. ...
Chronique des bons moments comme des plus pénibles, le documentaire reste subtil et optimiste. Il s'agit d'abord de vivre, revivre, parfois même retrouver le goût des autres. Le film montre ces bonheurs sans dégouliner de bons sentiments, juste en laissant parler les visages radieux et les mots doux. Les mots simples des amours de vieillesse.
Source : lemonde.fr
101 ans et toujours aussi séducteur... Kirk Douglas, légende vivante du cinéma américain, nous donne une vraie leçon de vie et de courage.
Il tourne son dernier film à 88 ans, publie ses mémoires et continue de s'occuper de sa fondation pour les enfants défavorisés. Son dernier livre sort pour ses 96 ans.
Son AVC en 1996 alors qu'il a 80 ans, ne l’empêche pas de continuer une vie active. Il révèle son secret : il est amoureux comme au premier jour !
Ici une petite vidéo avec son fils Michael, à l'occasion de ses 97 ans :
Et ici, à 101 ans, aux Golden Globes :
par Samridhi Sharma, 2016
Vous avez peut-être entendu à plusieurs reprises que l'âge n'est qu'un nombre, votre cœur devrait être jeune. Quelle est cette obsession pour la jeunesse et l'âge ? La vieillesse est-elle vraiment si mauvaise? Je ne le pense pas. J'ai vu tellement de personnes âgées qui ont embrassé leur âge non seulement avec grâce et élégance, mais aussi avec confiance. En cette ère du Botox et du lifting, tout le monde court après la jeunesse. Pourquoi ?
Le vieillissement est seulement un autre beau processus aussi naturel que la respiration. C'est le moment de votre vie où vous êtes assez sûr de votre place dans la vie. N'est-ce pas merveilleux pour votre confiance ? Physiquement, votre corps subit beaucoup de changements mais cela ne vous tombe pas dessus tout d'un coup. C'est un processus graduel où vous vous familiarisez avec les changements dans votre corps et votre esprit, lentement et régulièrement. D'ailleurs c'est un cliché, mais ce n'est qu'un autre stade de votre vie, aussi passionnant et exaltant que les autres. Ici aussi, vous apprenez et expérimentez beaucoup de choses que vous n'aviez pas pu faire auparavant. Cela peut être aussi simple que de raviver votre amour ou aussi compliqué que de vous réconcilier avec certains aspects de votre vie. Vous allez tout savoir ! J'ai recensé 10 raisons qui soulignent la beauté de vieillir.
10. Davantage de confiance
Il est vraiment difficile de ne pas avoir confiance. Lorsque vous avez vécu longtemps et traversé un labyrinthe d'expériences différentes, il devient facile d'avoir confiance tout le temps. Vous apprenez également à exclure toute forme de bêtise qui ne vous convient pas. Alors, embrasse la confiance !
9. La sagesse sans les dents de sagesse !
Eh bien, c'est assez explicite, n'est-ce pas? L'expérience vous rend d'autant plus sage. Devenir vieux signifie que vous avez tout vu et tout fait. Votre âge et la variété de vos expériences de vie vous donnent une sagesse que vous pouvez aussi partager avec les autres. Ne vous êtes-vous pas demandé pourquoi vos grands-parents sont toujours compétents quand ils vous donnent des conseils ?
8. Il est enfin possible d'oublier les choses!
Avez-vous oublié des choses ou oubliez-vous de faire certaines tâches que vous aviez juré de faire ? Ne vous inquiétez pas ! Il est tout à fait normal d’oublier des choses quand vous vieillissez. Personne ne vous harcèlera. En fait, ils peuvent finir par accomplir la tâche que vous avez oubliée.
N'est-ce pas génial ? Par exemple, vous pouvez oublier des parcelles de romans que vous avez déjà lus. Cela vous donne l'occasion de les relire et de faire l'expérience des montagnes russes de la curiosité et de l'anxiété.
7. Petits-enfants ! Sans blague ?
Qui n'aime pas les enfants? (D'accord, il y en a quelques-uns mais nous ne les comptons pas). Vous savez déjà que c'est un fait connu que les parents ont tendance à aimer leurs enfants sans condition. Pensez combien cet amour va exploser quand vous avez des petits-enfants! D'une certaine manière, vous pouvez revivre l'enfance de vos enfants. Les grands-parents aiment surtout gâter leurs petits-enfants et qui peut leur en vouloir? C'est une joie de voir la naissance d'une nouvelle génération.
6. Plus de temps pour l'amour.
La vieillesse signifie plus de travail. Vous pouvez enfin prendre votre retraite et consacrer tout votre temps à aimer vos proches et ceux qui vous sont chers. Et bien sûr, vous passez du temps de qualité avec votre moitié qui vous a toujours protégé en tout temps. La vieillesse est le moment idéal pour raviver votre amour! Vous pouvez revenir à ces moments de romance quand vous étiez jeunes et amoureux. Faites palpiter votre cœur pour une raison complètement différente!
5. Se fringuer n'a jamais été aussi facile.
C'est toujours un tracas de s'habiller selon les endroits et les occasions. Même si vous vous en plaignez, vous finissez par suivre les mêmes règles contre lesquelles vous protestiez. Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas le seul. La plupart d'entre nous sont conditionnés de cette façon. Mais vous pouvez clairement contourner cette règle en vieillissant. Personne ne s’attend à ce que vous vous enveloppiez dans des vêtements inconfortables et dans lesquels vous êtes en sueur ou que vous portiez des chaussures qui vous laissent avec des cloques douloureuses. En aucune façon ! Maintenant, vous ne vous habillez que pour le confort. Cela ne vous fait-il pas soupirer de soulagement?
4. La paix enfin !
En vieillissant et à la retraite, vous avez tendance à vous éloigner du chaos de la vie quotidienne. Vous n'êtes plus obligé de faire partie de la course de dingue qui rend le monde fou depuis bien longtemps. Vous pouvez enfin respirer et être seulement ce que vous voulez être. Vous faites la paix avec votre passé, même s'il est criblé de regrets.
3. Meilleur sommeil
Maintenant, cela a été scientifiquement prouvé. Les médecins pensent que les personnes âgées dorment bien et se plaignent moins de la fatigue. C'est parce qu'ils ont moins de travail, donc ils ne stressent pas autant ce qui leur permet d'avoir un bon et long sommeil dans la nuit.
2. Pas de peur de la mort.
Les jeunes ont toujours peur de mourir. C'est l'une des raisons pour lesquelles ils s'impliquent davantage dans la vie. Mais quand vous vieillissez, vous acceptez l'idée de mourir. Vous ne le traitez plus comme votre ennemi mais pensez plutôt à l’accepter comme un ami. C'est juste un autre pas dans la vie et ayant vécu longtemps, vous êtes prêt à faire ce pas suivant.
1. Plus de bonheur
Ne vous êtes-vous pas demandé pourquoi les personnes âgées sourient toujours? Ayant vécu leur vie, ils n’ont plus de quoi s'inquiéter. Ils font la paix avec leur passé et n'ont plus peur du futur. Cela leur permet d'être complètement en phase avec leur présent. En conséquence, ils sont heureux et satisfaits. Et admettons-le, ils apprennent vraiment à trouver la joie dans des aspects non matérialistes de la vie.
J'espère que vous en apprendrez plus sur la vieillesse en vivant de plus en plus votre vie. Soyez seulement assuré que la vieillesse ne concerne pas uniquement les médicaments et les visites chez le médecin. Bien sûr, votre santé n'est plus la même qu'auparavant, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas maintenir un style de vie sain. Vous pouvez toujours vivre votre vie à votre guise sans avoir à dépendre de quiconque. Il n'y a rien à craindre! Et s'il vous plaît, n'essayez pas de courir après une peau jeune. Vos rides et votre peau perdue ont une histoire dans chacun de tous ses plis.
Que cette histoire soit connue.
Source : listovative.com, traduction : christophore.com
Daphne Selfe, mannequin, 90 ans et un charme incroyable...
Daphne Selfe, mannequin la plus âgée du monde
Daphne Selfe a su garder toute sa féminité et son élégance. D'abord modèle dans les années quarante au Royaume-Uni, elle quitte le milieu une décennie plus tard.
Alors âgée de 70 ans, Daphne est rappelée par Vogue pour un article sur la vieillesse. Cet événement fut le déclencheur de sa nouvelle carrière qui la fera reprendre du service. Son compte Instagram rassemble aujourd'hui plus de 45.000 followers.
Désormais, c'est la marque britannique de cosmétique Eyeko qui la met en avant non pas pour une publicité pour une crème anti-ride mais bien pour un mascara.
Source : lalibre.be
Pierre Cardin, Claude Bessy, Christian Millau... ces super-seniors défient leur époque. Eternels aventuriers, ils échappent à la course contre la montre et continuent de vivre au présent. Pour percer leur secret, Laurence Benaïm les a rencontrés. Extrait de "Le plus bel âge".
A l’issue de sa vie, Goethe affirma qu’il venait d’apprendre à lire. Toute fin est une promesse de recommencement. Et si la vieillesse, perchée sur les ans, réconciliée avec la gravité, était le sommet final d’où l’on dominait tout ? « Les jambes traînent, mais la tête vagabonde », m’avait dit un jour André Ostier, ce chasseur de bonheur qui signait ses reportages photographiques « Paris revit », dans Vogue, en 1945. Ces octogénaires semblent tordre le nez aux statistiques. Il y aura bientôt plus de personnes âgées que d’enfants de moins de 5 ans.
En Allemagne, on vendra plus de couches pour incontinence que de couches pour bébé. L’espérance de vie tant prolongée se métamorphose en cauchemar, notamment dans des pays comme le Japon, ou la Chine et ses 106 millions de seniors recensés en 2008, et dont le chiffre va en s’en volant. En prime-time, France 2 diffusa récemment un reportage sur la vallée des centenaires, dans le Guanxi. Une arrière-arrière-grand-mère, dont les quatre fils sont morts de vieillesse, y déclare : « J’ai toujours travaillé, j’aimais nourrir mes cochons. Mais depuis que j’ai 107 ans, mes enfants m’empêchent de le faire… » Le reportage était suivi d’une enquête sur la chirurgie esthétique des moins de 18 ans. Nous vivons dans un monde de plus en plus fou. Il faudra bien qu’un jour il s’arrête. La tranche des plus de 80 ans est celle qui progresse le plus vite, elle devrait croître de 233 % d’ici à 2040, a annoncé le Census Bureau américain. Le monde vieillit, mais le monde n’a rien anticipé, et les poupées de 15 ans n’ont plus qu’une obsession : vieillir, mais à condition de s’offrir, à chaque décennie, un nouveau visage, un corps neuf.
Les personnalités nourries par les mots semblent être privilégiées. Dans Le temps mord 1, Doris Lessing, alors âgée de 90 ans, a évoqué le « don merveilleux de la vieillesse : “Le détachement” ». « Pourquoi est-on si heureux en scène ? » se demandait Tsilla Chelton, disparue en 2012 à l’âge de 93 ans. « Parce que “je” n’est pas là. Il ne vous dérange pas. » Collectionnant les personnages de vieilles, de la cantatrice chauve à Tatie Danielle, elle a fait des planches son jardin de paradis, laissant à l’ombre les petits et grands tracas du quotidien.
Les Affranchis sont, et resteront des rebelles. Incapables de renoncer à rien, ils demeurent individualistes avant tout. Assez infatigables pour s’offrir, à la manière de l’architecte Oscar Niemeyer, le luxe d’exposer jusqu’à 105 ans leurs œuvres. ... Ils ne font pas semblant. Ils n’ont pas grandi avec les trente-cinq heures et les RTT. Ils n’ont vécu que pour leur passion. Comme Michel Legrand, que Jacques Demy a surnommé un jour « Fontaine à musique » ; ce jeune homme de 80 ans rédigea sa première musique de ballet pour Liliom, de John Neumeier, à l’Opéra de Hambourg, ce qui ne l’empêcha pas de réaliser, plus tard, les arrangements d’un album réunissant des interprètes contemporains tels que Ayo ou Jamie Cullum. Comme Daphne Selfe, 83 ans, la Kate Moss des octogénaires, ou René Buffière, qui, à 87 ans, préparait son baccalauréat. Il dédia cette épreuve à son fils, inspecteur du travail tué à coups de fusil de chasse par un agriculteur lors d’un contrôle de routine. Pour lui, apprendre, c’était renaître dans les livres. Il aimait citer Montesquieu : « L’ignorance entretient la servilité. » La vie, que nous considérons trop souvent comme un dû, ils la voient comme un don. D’une certaine manière, ils nous réconcilient avec nous-même, avec la nécessité d’apprendre à surmonter les épreuves, à imaginer, sur fond d’apocalypse, la perspective de notre fin, comme une promesse que l’on se fait. Bourreaux de travail le plus souvent, monstres d’égoïsme en général, passant sous les vagues du temps avec une grâce de pure-players, électrons libres, ils échappent à la course contre l’âge, dans laquelle se consument leurs cadets quadragénaires happés par les gourous du bien-être et de l’anti-vieillesse. Loin des monstres sacrés d’hier et des piliers de la longévité asiatique, ils me semblaient inclassables, aussi solitaires qu’entourés, francs-tireurs d’une époque malade de son jeunisme, condamnée à se distraire dans les parcs d’attractions culturels pour fuir ses démons.
Certains adjectifs ont beau être passés de mode, (comme « revêche »), le politiquement correct n’a pas anéanti une certitude personnelle : les vieux ne sont pas nos copains. Ils jouent, ils trichent, ils se défendent, ils dirigent chacun une armée imaginaire composée d’un seul soldat à facettes. Lorsqu’un jour, j’ai vu June Newton chanter au-dessus du tombeau d’Helmut, à Berlin, j’ai compris. « Je n’ai peur de rien. La vie n’est pas une répétition », me dit-elle, son casque de cheveux gris surplombant ses lèvres fardées de rose. Le soir, elle chanta, elle s’enivra encore, dans ce bistrot où le portrait géant d’Yves Saint Laurent par Juergen Teller s’affichait, telle la statue du Commandeur. « Old age is not for cissies » (« La vieillesse, ce n’est pas pour les mauviettes »). Dans notre époque si consensuelle, où pour s’aimer il faut d’abord se ressembler, et où la crainte de l’affrontement nourrit les frustrations et la haine, leur pouvoir suprême est d’être différents. D’honorer l’insoumission, comme l’élégance suprême du cœur qu’ils ont parfois, il est vrai, aussi sec qu’un biscuit oublié dans une boîte en fer. Egoïstes, ils le furent, sans doute, parce qu’ils ont survécu sans s’attacher aux petits détails qui nous blessent, nous qui croyons mieux vieillir en absorbant des doses massives d’antioxydants et d’Oméga 3. Insolents et galopins, ils bravent les tabous du politiquement correct. « Les églises se vident, mais d’autres s’emplissent de crapauds de bénitier que les dévots de la bien-pensance engraissent à la guimauve du conformisme le plus abyssalement débile. On a dit de la France qu’elle était moisie. Je dirais plu tôt que, tremblotante et frileuse, elle se couvre de lois et d’interdits, comme les vieillards se couvrent de petites laines. » En 2012, le hussard aux lunettes d’écaille, signant son Journal d’un mauvais Français, n’était autre que Christian Millau, 83 ans.
Coups de sabre, coups de tête, coups à longue portée. Les plus de 80 ans sont peut- être les derniers frondeurs. Assumant, loin des indignés de circonstance, l’éclat de rire et l’audace. « Qu’est- ce qu’elle fout encore là, la vieille ? Qu’est-ce qu’elle a à dire ? Il ne faut pas se leurrer, les gens ne sont pas très aimables. Je suis une vieille dame et il y a un racisme pour ces choses- là. Mais je ne suis pas morte, je ne suis pas morte », dit Juliette Gréco.
Extrait de "Le plus bel âge: Rencontres avec des octogénaires affranchis", Laurence Benaïm (Editions Grasset), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.
Source : atilantico.fr
Nick est né sans bras et sans jambe. De nos jours, il n'aurait sans doute pas passé le diagnostic pré-natal.
Et au premier souci de santé, il n'aurait sans doute pas eu beaucoup d'espoir.
Aujourd'hui, il est marié et papa de quatre enfants.
Il a fondé l'organisation à but non lucratif : Life Without Limbs (la vie sans membres) et donne des conférences dans le monde entier.
Ce 14 mars 2018, Stephen Hawking, célèbre astrophysicien anglais, est mort paisiblement chez lui, dans son domicile de Cambridge. Il avait 76 ans.
Depuis l'age de 21 ans, il était atteint de la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique). Lorsque la maladie a été diagnostiquée, les spécialistes lui ont donné une espérance de vie de 14 mois.
En 1985, alors qu'il avait 43 ans, il a été atteint d'une pneumonie qui a mis son pronostique vital en jeu. Les médecins ont alors proposé à son épouse d'éteindre le respirateur qui le maintenait en vie. Son épouse a refusé. Il est rentré à Cambridge et petit à petit, les traitements sont venus à bout de la pneumonie. Il perdit l'usage de la parole mais continua à donner ses cours grâce à un synthétiseur vocal. Et surtout, il continua sa recherche sur l'histoire de l'univers.
En 1988, il publiait son plus grand bestseller : "Une brève histoire du temps".
Sa maladie eut une évolution exceptionnellement lente et jamais il ne cessa d'approfondir ses recherches.
Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des plus grand astrophysicien de tous les temps. Ses découvertes ont révolutionné notre approche de l'univers et des phénomènes cosmiques.
Père de trois enfants, connu pour son sens de l'humour inaltérable, il laisse nous laisse un vrai témoignage de courage et de force.
Sources : CNN, The Guardian
Billy Graham, lors de son 99eme anniversaire. Le message de foi qu'il nous donne porte toute l'authenticité de sa vie offerte à Dieu.
Avec toujours la même force et la même détermination, il vit ce qu'il a enseigné sur la vieillesse :
« L'Écriture est remplie d'exemples d'hommes et de femmes que Dieu a utilisés tard dans la vie, souvent avec un grand impact, des hommes et des femmes qui refusaient d'utiliser la vieillesse comme une excuse pour ignorer ce que Dieu voulait qu'ils fassent. »
« Ce n'est pas parce que nous devenons plus faibles physiquement en vieillissant que nous devons nous affaiblir spirituellement. »
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L’émotion suscitée par la mort brutale du commandant Caroline Aigle, la première française pilote de chasse, ne faiblit pas.
Son mari, lui même ancien pilote de chasse, vient de confier à RTL des éléments très personnels sur les dernières semaines de Caroline Aigle, qui était enceinte lorsque son cancer foudroyant (un mélanome) s’est déclenché. Caroline Aigle avait 32 ans.
L’enfant est né par césarienne après cinq mois et demi de grossesse, début août, soit 18 jours avant le décès de la jeune femme. Le mari de Caroline Aigle a raconté qu’à la mi-juillet, le pronostic des médecins était «impitoyable» et qu’elle avait alors exprimé la volonté, malgré les conseils de ses médecins, de poursuivre sa grossesse entamée avant de découvrir sa maladie. «Elle ne pouvait pas arrêter la vie d’un être qu’elle avait porté pendant cinq mois. Elle disait: il a droit à ses chances comme moi», a-t-il dit. Cette grossesse a été «quasiment son dernier combat, qu’elle a gagné», a-t-il ajouté. L’époux de Caroline Aigle a confié qu’avant de mourir, «elle avait pu voir son bébé plusieurs fois, le porter sur elle». Le bébé se prénomme Gabriel.
Source : secretdefense.blogs.liberation.fr
A 85 ans, Magda Hollander-Lafon publie son troisième livre, un appel à la vie.
Ce livre n'est pas un témoignage sur la Shoah, mais une méditation sur la vie. A seize ans, Magda Hollander-Lafon a été plongée dans un monde de ténèbres : juive hongroise, elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944 avec sa famille, qui y a péri. Arrachées à cette expérience de la mort, ces pages sont nées d'une longue traversée tissée de renaissances. La première fut le don de quatre petits bouts de pain offerts à l'adolescente par une mourante dans le camp.
L'homme est capable du pire, mais c'est au meilleur qu'appelle Magda Hollander-Lafon, c'est-à-dire à la joie. Une joie spirituelle ravie à la désespérance, volée à l'enfer qui a failli l'engloutir, nourrie par une vie de foi et de rencontres d'âme à âme. Une joie dont elle partage ici toute la fécondité et qui resplendit en un vibrant appel...
Source : Editions Albin Michel
Lors de cet interview, Martin Gray avait 92 ans.
Il venait de sortir son dernier livre.
La mort comme une saison
Croire, c'est vouloir vivre.
Vivre jusqu'au bout malgré la mort.
Croire, c'est vivre en la vie.
Et donner la vie, c'est com
battre la mort.
A chaque printemps, l'arbre refleurit.
Et l'automne alors, et l'hiver,
ne sont plus que des saisons parmi d'autres.
Il faut que l'homme apprenne à voir la mort
Comme un moment de la vie.
Martin Gray
91 ans tout juste sonnés, Janette Bertrand, comédienne et écrivain québécoise, sort son nouveau best-seller...
Janette Bertrand s’en prend à l’exclusion des vieux et appelle à la mixité des âges
par Danielle Laurin, 26/03/2016, extraits
Témoignage
La vieillesse par une vraie vieille
Janette Bertrand
Libre Expression
Montréal, 2016, 304 pages
La peur de la vieillesse et de tout ce qui vient avec. Peur de mourir, d’être un poids pour sa famille, de manquer d’argent. Peur du changement, de la solitude, du corps qui lâche, de l’Alzheimer… Dans La vieillesse par une vraie vieille, Janette Bertrand met le doigt sur ce qu’on refuse de voir en face jusqu’à ce que la vieillesse nous rattrape.
Une dizaine d’années après son autobiographie Ma vie en trois actes, et trois romans plus tard, cette féministe de la première heure qui a bravé la Grande Noirceur et contribué à faire tomber bien des tabous nous amène à nous questionner sur la place des vieux dans la société et sur le genre de vieillesse qu’on peut, qu’on veut se donner, alors que l’espérance de vie s’est accentuée.
Comme elle le faisait dans son autobiographie, qui alternait entre son parcours personnel et l’avancée des droits des femmes au Québec, Janette tisse sa toile en passant de son propre cheminement et des préoccupations qui sont les siennes à des observations plus générales sur les comportements sociaux envers les vieux.
Ce n’est pas tant aux personnes âgées comme telles qu’elle s’adresse, qu’à celles qui vont le devenir. Une façon pour elle de nous préparer à ce qui nous attend, à la lumière de ce qu’elle constate, qu’elle a elle-même traversé, traverse encore, elle qui vient de célébrer ses 91 printemps.
« Je pense que vieillir, ça s’apprend… », écrit-elle. Et ce qu’elle a appris, elle veut nous le communiquer à tout prix. Dans un langage simple, accessible, direct. Du Janette tout craché, quoi.
On croirait presque l’entendre parler. Et la voir, toutes voiles dehors, brasser la cage des idées reçues, sur la sexualité des vieux, notamment. Elle se mouille, jusqu’au cou, elle se livre.
Elle nous interpelle, nous pose des questions, émet des opinions, parfois tranchées, qui peuvent faire sourciller. À propos de la prostitution, par exemple, qu’elle perçoit comme un frein au féminisme : « Tant qu’il y aura de la prostitution, il n’y aura pas d’égalité. » ...
Essentiellement, ce qu’elle veut faire passer comme message dans son ouvrage, sans tomber dans l’angélisme, c’est que la vieillesse n’est pas un naufrage. Qu’il y a moyen de s’organiser pour vivre une vieillesse heureuse. Malgré tous les irritants, les inconvénients. « Il ne s’agit pas d’idéaliser la vieillesse, mais de l’apprivoiser. »
Elle se sait privilégiée : pas de problème d’argent ; un amoureux attentionné, plus jeune qu’elle ; des enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants aimants…
Mais ça n’empêche pas le déclin physique, les trous de mémoire, les maux de dos constants, les difficultés à se déplacer. Ça n’empêche pas les moments de découragement, de déprime. Et un sentiment de rejet parfois. « La jeunesse est tellement valorisée aujourd’hui qu’un sentiment de honte accompagne la perte des capacités physiques, comme marcher et courir. »
Ce qui fait pencher la balance, selon elle, c’est la manière dont on rebondit. La façon qu’on a de s’accrocher à la vie. « Plus la mort est proche, plus je suis vivante et plus j’ai le goût de profiter de chaque instant qui me reste à vivre. » ...
Contrer l’âgisme
Elle s’en prend à la façon dont on infantilise les vieux. Elle dénonce les choix qu’on leur impose. Que leur imposent leurs enfants, très souvent, pour se rassurer eux-mêmes. Elle s’insurge contre la ghettoïsation dans les résidences pour vieux et prône la mixité des âges : « Je suis certaine qu’on s’épanouit mieux en étant entouré de personnes de tous âges et de toutes conditions », insiste-t-elle.
Elle en fait un combat : « On a beaucoup parlé du Québec inclusif, mais quand parle-t-on de l’inclusion des vieux dans le Québec ? » Ça vaut sur tous les plans. Il s’agit de faire tomber ces « compartiments que la société impose », de contrer l’exclusion qui commence à la retraite. « Il est injuste qu’à partir d’un certain âge nous soyons jugés plus selon notre âge que selon nos compétences. » Bref, elle appelle à un dialogue égalitaire entre les générations.
Elle ne se gêne pas non plus pour semoncer les vieux repliés sur eux-mêmes qui maugréent à coeur de jour contre leur condition. Elle dit que le bonheur, ça se cultive. Et que tous les petits bonheurs sont à savourer.
Simple comme bonjour, à première vue, les conseils prodigués par cette « vraie vieille ». Mais parce que ça vient d’une « vraie vieille », justement, parce qu’elle ne fanfaronne pas, ni ne conceptualise à outrance, parce que Janette, c’est Janette, authentique comme toujours, et bienveillante, et chaleureuse, on se laisse convaincre.
Le moteur de sa vie
Bien sûr, elle, elle a l’écriture. Sa bulle. Sa façon de se sentir utile aussi. « Je veux me rendre utile, pas juste à mon conjoint, à ma famille ou à tous ceux qui me suivent, mais à la société. » ...
Peu lui importe les préjugés : « Il est mal vu dans le milieu littéraire d’avoir un succès de librairie. C’est un trait caractéristique de notre peuple de rabaisser tout ce qui sort du rang. Le complexe de la haie de cèdres : dès qu’une branche sort de la haie, le sécateur ! » ...
Pour le reste : « La vie va se poursuivre et je veux être là avec ceux que j’aime, continuer à faire ce que je fais, satisfaire l’insatiable intérêt que j’ai pour le genre humain, moteur de ma vie. »
Source : ledevoir.com
Laura-Emily, la jeune fille belge de 24 ans qui devait être euthanasiée le 24 septembre pour cause de « souffrance psychique inapaisable et insupportable, donc sans espoir de guérison » (cf. Gènéthique du 22 septembre 2015) a finalement décidé de continuer à vivre. C’est ce que révèle « 24 & ready to die », un documentaire anglais « réalisé par un journaliste travaillant pour The Economist ». Le documentaire a suivi Laura durant toute la préparation de son euthanasie et jusqu’à la réalisation de celle-ci. On y voit les trois médecins lui expliquer comment va se dérouler son euthanasie et spécifier qu’elle pourra arrêter le processus à tout moment.
Alors que le Dr Proot allait pratiquer l’euthanasie Laura, a déclaré « je ne peux pas le faire ». Elle explique alors que « ces deux dernières semaines ont été relativement supportables. Il n’y a pas eu de crises. C’est très peu clair pour moi : y a-t-il quelque chose qui a changé en moi, ou quelque chose qui a fait que cela était supportable ? J’ai essayé de ne plus penser à ma vérité (c’est-à-dire que je ferai mieux de ne pas exister). Je retiens mon souffle pour l’avenir ».
Des professionnels de santé, qui se sont exprimés dans une Carte Blanche dans le journal Le Soir du 10 septembre, avaient affirmé que ce genre de refus de dernière minute était courant car « il existe aussi de nombreux exemples de personnes qui, après un très long et très pénible cheminement, se rétablissent soudainement pas toujours grâce à une thérapie d’ailleurs, mais parfois grâce à des évènements imprévus ».
Le cas de Laura « force sans aucun doute à s’interroger sur la capacité ou pas de déterminer le caractère inapaisable et incurable d’une souffrance psychique ».
(ndw : maintenant 82 !)
par Sudinfo.be, 21/11/2013
John Betar a 102 ans, sa femme Ann en a 98 et ils sont mariés… depuis 1932 ! Lundi prochain, ils fêteront leurs 81 ans de mariage, formant ainsi le plus vieux couple uni des Etats-Unis.
John et Ann Betar arborent toujours un large sourire et semblent toujours aussi complices. Ils se sont mariés le 25 novembre 1932 et profitent de leur vie en couple depuis 81 ans, comme s’il s’agissait de leur première année de vie commune ! Les deux tourtereaux de 102 et 98 ans forment désormais le plus vieux couple uni des Etats-Unis. Et leur histoire vaut le détour…
John et Ann ont en effet fui New York dans les années 30 car le père de la fiancée souhaitait la marier à un homme plus âgé de 20 ans. « C’était le voisin d’à côté mais je m’intéressais plutôt au voisin d’en face », explique Ann dans le New York Daily News. Aujourd’hui installés à Fairfield, dans le Connecticut, loin de la folie new yorkaise, les deux mariés ont eu cinq enfants, quatorze petits-enfants et seize arrière-petits-enfants ! La vie ne les a cependant pas toujours gâtés puisqu’ils ont perdu une fille puis un fils, victime d’un cancer.
John et Ann vivement tranquillement dans leur maison de Fairfield, avec leur trophée et leurs photos de mariage à savourer, encore et encore.
Source : sudinfo.be
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
Lc 2, 22-40
Colette Mesnage - Eloge d'une vieillesse heureuse from Joanna on Vimeo.
interview par Joanna, 10/09/2011
Colette m’a offert un texte que je partage aussi avec vous:
.
Lorsque nous étions réunis à table et que la soupière fumait,
Maman disait parfois : « Cessez un instant de boire et de parler. »
Nous obéissions.
« Regardez-vous » disait-elle doucement.
Nous nous regardions sans comprendre amusés.
« C’est pour vous faire penser au bonheur » ajoutait-elle.
Nous n’avions plus envie de rire.
« Une maison chaude,
du pain sur la nappe,
des coudes qui se touchent,
voilà le bonheur »
répétait-elle à table.
Puis, le repas reprenait tranquillement.
Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants
et qui nous attendait dehors au soleil
et nous étions heureux.
Papa tournait la tête comme nous pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor.
En riant parce qu’il se sentait visé,
il disait à ma mère : « pourquoi tu nous y fait penser à c’ bonheur ? »
Elle répondait : « Pour qu’il reste avec nous le plus longtemps possible. »
Félix Leclerc.
Source : moodstep.com
24 février 2014 | Par Pipotin
Alice Herz Sommer, 110 ans, a quitté ce monde sans lui en vouloir. Pourtant, ce dernier ne lui a pas toujours fait des cadeaux, si ce n'est celui de la musique. Née à Pragues en 1903, elle commence une carrière de pianiste soliste avant d'être déportée au camp de concentration de Theresienstadt (Terezin) d'où elle reviendra veuve et orpheline. Après avoir été professeur de musique en Israël, elle finit ses jours à Londres où elle a rejoint son fils concertiste, lui-même décédé en 2001.
Son nom même est un résumé de sa vie. "Herz Sommer" se traduit en effet par " l'été du coeur" et son prénom sonne comme une promesse de merveilles. Ces merveilles qu'elle évoquait pour parler de sa vie et du monde qui l'entourait. Elle, qui a connu Kafka, n'en a pas partagé la noire vision et a toujours porté un regard plein de bonté sur les hommes et d'optimisme sur le monde. Optimisme qu'elle expliquait par la musique qu'elle n'a jamais arrêté de pratiquer avec bonheur.
Sa vie a fait l'objet de livres et de documentaires nombreux dont le dernier est présenté aux Oscars cette année. Mais surtout, elle a touché les coeurs avec sa personnalité d'où rayonnait un si grand plaisir de vivre. "La haine amène la haine" disait-elle. Cette phrase peut sembler évidente mais il est souvent si difficile d'échapper à ce cercle vicieux, que de nous le voir rappelé par cette grande Dame, cela a valeur d'exemple que personne ne peut plus considérer comme inaccessible désormais.
Elle a rejoint dimanche ses proches disparus et les enfants de Teresin.
Source : blog de pipotin
par Hadrien Volle, 07/08/2014
La chorégraphe Eun-Me Ahn, surnommée la Pina Bausch de Séoul, a déjà présenté un spectacle l’an dernier dans le cadre de Paris Quartier d’Été : « Symphoca Princess Bari », lecture contemporaine d’une épopée millénaire. Cette année, la danseuse est de retour avec « Dancing Grandmother », un spectacle créé en 2011 au Doosan Art Center (Séoul, Corée) et présenté au théâtre de La Colline jusqu’au samedi 9 août.
Avant-même que le spectacle commence, le fond de la scène transformé en écran géant diffusant des images de routes que l’on devine être l’arrière-pays du sud de la Corée. Tout un chemin parcouru par Eun-Me Ahn afin d’aller à la rencontre des grand-mères paysannes qui l’ont inspirée pour cette création. Des femmes qui sont vues par la danseuse comme « des livres d’histoire ». Ces femmes vénérables âgées de 60 à 90 ans, Euh-Me Ahn les fait danser sur les tubes de leur jeunesse. Les gestes, la joie qu’elles ont de se voir encore capable de se mouvoir, ont inspiré ce spectacle.
La création se déroule en deux parties. La première, très moderne en musique comme en lumière, est interprétée par les jeunes danseurs de la troupe. Ils sont rejoints en seconde partie du spectacle par lesdites grand-mères qui ont donné naissance à leurs pas....
Puis c’est le calme. Durant 15 minutes, l’écran vidéo réapparaît en fond de scène pour montrer des personnes âgées danser en silence, au bord d’une route, en attendant le bus ou en train de travailler. Ces situations laissent place au rire, par certaines situations, mais surtout à la tendresse et à l’immense joie de cette preuve qu’une vie existe jusqu’au dernier souffle.
Enfin, le second temps débute par un bal dansant d’une autre époque où les grands-mères apparaissent en chair et en os au son de tubes d’un kitsch extrême. On se rappelle vite que ces chansons qui nous poussent à rire aujourd’hui sont celles qui ont fait rêver ces dames. Sur le plateau, elles sont discrètes, un peu timide. Le public ne cessera de les encourager et applaudir à chaque entrée en scène. Certains instants sont d’une poésie et d’une sincérité rare : on pense notamment à ce slow dansé par un couple âgé sur une scène baignée de bleu.
La jeunesse ne disparaît pas pour autant du spectacle, les danseurs de la troupe font des va-et-vient pour accompagner les anciens dans une chorégraphie fluide. Ce ballet est une véritable déclaration d’amour à la vieillesse, un remerciement aux époques précédentes pour notre existence moderne. Une création qui n’est pas un hommage à une entité abstraite, puisque la place centrale est laissée à ceux qui l’ont inspiré. Jusqu’au bout, le manège ne cesse de nous surprendre et se termine par une belle symbiose avec le public : instant d’une grande magie qui vient couronner un spectacle ludique, exigeant et équilibré.
Hadrien Volle
Source : lesechos.fr
Pour ses 90 ans, Charles Aznavour entame une tournée mondiale...
Rappelons-nous, c'était hier...
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Aprés une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras...
En France...
La vidéo « Happy » de plusieurs maisons de retraite en Lorraine ne se prive pas de donner la pêche et surtout, d’avoir une autre vision du 3ème âge et de ce type d’établissement. Joie, bonne humeur et même trottinettes sont au programme.
Le tournage a eu lieu dans 4 maisons de retraite du groupe SOS : à Algrange, à Longeville-lès-Saint-Avold, à Épinal, et même à Metz, au sein de l’établissement Les Cèdres.
Parfois debout, parfois en fauteuil, les résidents ont toujours le sourire, esquissent des pas de danse et répandent la joie autour d’eux. Le personnel n’est d’ailleurs pas en reste et chacun est mis à contribution ! ...
La joie qui émane de cette vidéo est un concentré de bonheur. Et surtout, elle permettra peut-être de changer de regard sur la vie des résidents en maisons de retraite.
Source : tout-metz.com
Et en Nouvelle-Zélande...
...Il aura fallu quelques mois pour que le phénomène touche le village de retraite de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Des personnes âgées de 80 ans se sont lancées dans la dure tâche de reproduire le clip emblématique de la chanson. Ils s'avancent face-caméra, dansant et souriant. Une joie de vivre immense se dégage alors ! Les participants semblent heureux de bousculer leur quotidien, et de retrouver un peu de jeunesse. Une retraite "happy" !
Source : ohmymag.com
Henri Salvador, élu par les français le "senior le plus cool", sort son dernier album, "Révérence", en 2006, à l'âge de 88 ans... En 2001, il a reçu deux Victoires de la musique : celui du meilleur interprète masculin et celui du meilleur album. A 81 ans !
"J’ai toujours aimé, adoré la vie. C’est fabuleux, la vie. Il y a bien plus de choses heureuses que malheureuses, on dirait que les gens ne s’en rendent pas compte, ils se plaignent tout le temps, ils râlent, ils geignent, ils ne voient que les ennuis ; on dirait qu’ils se délectent de leurs malheurs, qu’ils se vautrent dedans, qu’ils ont de la complaisance pour leurs misères et leurs bobos.
Vous leur demandez comment ça va : ils vous disent qu’ils ont mal ici, et puis là…
Moi, je ne suis pas comme les autres ; je ne vois que les bons moments. Les autres, je les oublie.
Déjà, pour commencer, prenez le réveil : c’est formidable le réveil, on s’étire, c’est une nouvelle journée qui commence, quand il y a du soleil c’est formidable, quand il pleut aussi, c’est marrant le bruit de la pluie et les parapluies de toutes les couleurs.
Et puis le petit déjeuner : c’est fabuleux un bon petit déjeuner, un bon café, du pain.
Et la douche : c’est extraordinaire, une douche, l’eau qui ruissèle, le savon, la serviette qu’on frotte, absolument fabuleux ! Il y a comme cela plein de moments de plaisir et de petits bonheurs toute la journée, il faut juste les remarquer et en profiter (…)
La curiosité, c’est ce qui conserve. C’est l’anti-vieillesse par excellence. (…)
Moi, j’ai l’impression d’avoir toujours le petit oiseau qui me souffle des mélodies. Je compose de la même façon aujourd’hui qu’avant. Une cuillère qui tombe par terre ou un rire peuvent m’inspirer une chanson. J’ai une oreille qui capte les sons et permet de trouver une mélodie (…).
Parfois, je vais me coucher en forme et je me réveille le matin avec une douleur. C’est cela, l’âge.
On a des bobos par-ci, par-là, il faut bien s’y faire, c’est inévitable, on se fait à tout.
J’ai aussi mes trucs, mes petites pilules. ... J’ai un prof de gym qui vient de temps en temps me faire faire des abdominaux ; eh bien, l’autre jour, à peine sur le dos, je me suis endormi !"
Henri Salvador aimait citer en souriant un proverbe polynésien : "Je nais hier, je vis aujourd'hui, je meurs demain".
Source : bavardage.be
Henri Salvador interprète "Trompette d'occasion"
Vivre joyeusement et rendre heureux les autres
Elle voulait devenir missionnaire en Afrique mais quand elle frappa à la porte des Comboniens il y avait 42 personnes avant elle qui attendaient d’entrer dans la congrégation. Il fallait au moins un an pour devenir religieuse, une autre époque, mais Alma Bellotti n’a pas renoncé et décida « d’embrasser la croix rouge », celle des Camilliens. Pour sœur Candida, c’est son nom depuis qu’elle a pris l’habit religieux, plus de 80 années se sont passées depuis ce jour-là, « le plus beau de ma vie », et aujourd’hui, en soufflant 107 bougies, elle est la religieuse la plus âgée au monde.
Durant sa longue vie, elle a connu neuf Papes et ce jeudi matin à Sainte Marthe elle a pu embrasser le Pape François. Mais la religieuse, très lucide, et non sans ironie, et même plutôt en bonne santé, déclarait à sa sortie du Vatican : « On ne peut pas dire que j’ai connu le Pape François. Je l’ai vu. Il y avait du monde, et pas le temps de parler, ce n’était tout simplement pas possible ». Mais le Pape a quand même pu lui demander quel était son âge et l’a complimentée pour sa santé. Et à ceux qui lui demandent quel Pape elle a davantage apprécié durant toutes ces années, elle réplique : « Le Pape c’est le Pape, on ne discute pas, c’est le Vicaire du Christ et il faut le suivre sans hésiter ».
En coupant le gâteau d’anniversaire lors de la fête qui lui a été préparée dans la maison généralice des Camilliens, dans le centre de Rome, elle raconte sa vie. Mais quel est donc son secret ? Elle pointe le doigt vers le ciel : « C’est Lui qui fait tout, moi je me contente de le remercier ». « Mais vivre joyeusement et rendre heureux ceux qui vous entourent » fait partie de la recette. Et puis aussi une certaine hygiène de vie, et la prière. Tous les jours elle se lève à l’aube, elle se prépare, remet de l’ordre dans sa chambre, et à 5 heures du matin, elle est à l’église, avant toutes les autres sœurs pour la prière. « Je ne fais rien d’autre », avoue-t-elle comme pour s’excuser de ne plus pouvoir mener le travail d’assistance, propre au charisme des Servantes des malades de Saint Camille, un saint dont on célèbre cette année le 4ème centenaire de la mort.
Source : radiovaticana.va avec Ansa
Installée à Callac (22), François Le Men est une célébrité locale en plus d'être médecin. Agé de 91 ans, il est le doyen des médecins généralistes de France. Cela fait plus de 60 ans qu'il sillonne les routes de la campagne bretonne, à bord de sa décapotable rouge. Il a mis au monde nombre d'habitants de la commune comme madame la maire, par exemple.
Sa carrière a débuté dans les années 50 et, à cette époque-là, il fallait savoir tout soigner ou presque : chirurgie, accouchements, soin des dents... personne n'oserait remettre en cause sa compétence ni son expérience, évidemment !
Pas question de lui parler de retraite, lui qui déclare que "l'âge n'a rien à voir avec la valeur de quelqu'un" :
source : Antonin Billet, FR3 Bretagne
benoit-et-moi, 23/04/2013
Dans le nouveau livre, intitulé «Io sediario pontificio» (1) et publié par la Libreria Editrice Vaticana, il y a le récit de plusieurs épisodes poignants, parmi lesquels l'un touche particulièrement: c'est l'histoire d'un jeune phocoméle (2) présent Place Saint-Pierre lors de la rencontre avec les enfants de choeur, qui essayait de se rapprocher de la Jeep du Pape. Sansolini s'en aperçoit, et au lieu de l'éloigner, le soulève afin que Benoît XVI - qui en voyant les malades se penche souvent beaucoup et tend les mains - puisse l'embrasser. «D'urgence - c'est le récit du sédiaire - je demande la permission d'agir au régent de la Maison pontificale, puis je m'approche du jeune par surprise, lui dis d'enlever sa casquette, je l'invite à se lever et le soutenant par les avant-bras je le conduis vers la voiture du Pape qui arrive à ce moment-là; le Pontife lui caresse les cheveux, le garçon lui tend ses bras que le Pape serre tendrement: quelques instants merveilleux qui dans une jeune existence vivront pendant des années: si quelqu'un faisait un commentaire sur le pourquoi des membres manquants, il pourrait répondre que cette réalité lui a permis de rencontrer le Vicaire du Christ».
(1) "Io, sediario pontificio": Massimo Sansolini, sédiaire pontifical
(2) La phocomélie (du grec phôkê : phoque et mélos : membre) est une malformation se caractérisant par une atrophie des membres aboutissant en quelque sorte à l'implantation directe des mains et des pieds sur le tronc.
Source : benoit-et-moi.fr
Réalisateur phare du cinéma italien, un AVC survenu en 1985 le laisse à moitié paralysé et presque totalement privé de l'usage de la parole. Mais cela ne l'empêche pas de continuer son activité. Il tourne son dernier film à 92 ans. Ici, un extrait lumineux de Par-delà les nuages, réalisé à 83 ans avec Wim Wenders. Des films maintes fois primés.
"Ce serait comme allumer une bougie dans une chambre pleine de lumière."
En Pologne, lors d'un de ces derniers voyages apostoliques, à 82 ans, toujours la même pointe d'humour et surtout la même ferveur !
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance sur terre de Marthe Robin, nous méditons l'homélie de l'évêque émérite de Valence sur sa vie.
Puisse-t-elle intercéder pour la France : qu'elle accueille et garde la vie de ses enfants.
« Son handicap, elle le transfigure »
extraits de l'homélie de Mgr Marchand
« Nous nous retrouvons pour rendre grâce pour le don de Marthe à l'Eglise, pour sa vie donnée et jamais reprise, pour rendre grâce pour les Foyers, signes de la fécondité spirituelle et ecclésiale de Marthe.
Nous sommes aussi réunis à cause de la vérité et de l'authenticité de la vie de Marthe.
(...) Au lieu de se replier sur son handicap, elle le transfigure en se donnant au Seigneur. Elle en fait une offrande qu'elle joint à la Passion du Christ. Je me souviens des paroles de grands handicapés : "Nous avons besoin de Marthe, car elle nous aide à assumer notre handicap". Parlant d'une personne handicapée sur laquelle on faisait quelques réserves, elle s'écrie : "Il est lui, l'élu, le choisi, le Rédempteur".
Au lieu de rester immobile, alors qu'elle ne pouvait pas bouger de son lit, elle fonde à travers le monde, des communautés nouvelles, des Foyers de Charité (...).
Au lieu de rester dans une routine de pratique pieuse, elle se met dans les mains de son Seigneur. Elle se donne et s'abandonne à Lui : "En ce jour, je me remets à vous sans réserve et sans retour".
Au lieu de rester inactive, elle prend sa place de laïque auprès de son curé le Père Faure, en fondant une école à Châteauneuf. C'était une entreprise périlleuse et difficile dans le contexte de l'époque et nous savons que ce fut le début des écoles de Châteauneuf et des Foyers.
Au lieu de se recroqueviller, elle vit un amour débordant : "Ma mission est de Le (Jésus) faire aimer, en débordant d'amour".
Au lieu de se prendre pour quelqu'un, elle sait sa petitesse et elle sait que cette petitesse lui vaut toute la miséricorde de Dieu.
Au lieu de se plaindre, elle fait quelque chose de grand de ses souffrances et les offre pour les autres.
Au lieu de se révolter sur sa souffrance, elle en fait un acte d'amour.
Au lieu de se complaire dans son état, elle le transforme en joie pascale.(...)
Vivre en disciples du Christ, c'est faire coïncider sa foi, sa charité et son espérance avec la vie de tous les jours. C'est donc savoir mettre en harmonie le dire et le faire. C'est trouver ou retrouver l'essentiel et le vivre en vérité. puissions-nous aujourd'hui, à la suite de notre sœur Marthe, devenir d'authentiques témoins de l'Amour de Dieu dans la transparence de nos vies. »
Source : Zenit
A 85 ans, dans "La Boum", Denise Grey est l'inoubliable arrière-grand-mère Poupette qui réplique du tac au tac : "J'ai peut-être un pied dans la tombe, mais je ne veux pas qu'on me marche sur l'autre !"
C'est à 95 ans qu'elle jouera son dernier rôle au cinéma.
A l'âge où d'autres prennent leur retraite, elle part vivre avec les chiffonniers dans les bidonvilles du Caire. A 97 ans, elle écrit son sixième livre. Jusqu’à son dernier souffle, elle se bat pour les plus faibles...
Depuis l'Appel de 1954 jusqu’à ses derniers mois de vie à 94 ans, l'Abbé Pierre continuera à réveiller les consciences des théoriciens de la solidarité...
Marthe Robin (1902-1981), malade, handicapée, dépendante d'autrui, marquée par une souffrance surpassée par la joie.
Marthe Robin est née en 1902. Ses parents sont de modestes paysans, non pratiquants.
En 1918, à l'âge de 16 ans, Marthe est atteinte d'une maladie foudroyante. Pendant dix ans, espoirs de guérison et rechutes désespérantes se succèdent.
En 1927, à l'âge de 25 ans, elle est totalement immobilisée, sans perspective d'avenir.(...)
Un an après, à l'âge de 26 ans, sa vie prend sens.
Elle se confesse et communie.
Que se passe-t-il ce jour-là ? ...
« Après des années d'angoisse, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ » dira-t-elle. (...)
Marthe puise dans une intense union à Dieu une force inexplicable et un rayonnement qui attirent ceux qui l'approchent. (...)
De toutes cultures, des hommes et des femmes de tous milieux sociaux, croyants ou athées se pressent pour rencontrer Marthe Robin. Il existe un contraste saisissant entre son humilité, sa pauvreté et son influence. (...)
Jusqu'à sa mort le 6 février 1981, Marthe Robin reçoit dans sa petite chambre, plongée dans l'obscurité pour protéger ses yeux non-voyants du moindre rai de lumière, des dizaines et des dizaines de milliers de visiteurs.
Elle porte dans la prière et soutient toutes les intentions qui lui sont confiées. (...)
Près de 7000 personnes assistent à ses funérailles, signe de l'étonnante fécondité de cette vie cachée et donnée à tous.
Source : Foyers de Charité
Qui est Marthe Robin ? (vidéo officielle) by martherobin
Falstaff est considéré comme l'opéra le plus achevé de Giuseppe Verdi. Il le compose à l'aube de ses 80 ans...
Ray Charles, déjà malade, quelques mois avant sa mort...
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