Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)
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Etant donné que "l'obstination déraisonnable" est invoquée pour procéder à l’arrêt de ce qui est appelé improprement des "traitements", à savoir l'alimentation et l'hydratation, il est urgent de rappeler la différence entre un soin et un traitement.
Le traitement regarde une chose (une maladie, un symptôme).
Le soin regarde une personne.
Traitement, vient de traiter. On traite quelque chose, une maladie, un symptôme.
Soin, vient de prendre soin. On prend soin de quelqu'un. On prend soin d'un nouveau-né, d'une personne fragile etc.
Lorsque l'humanité transforme le soin en traitement pour se débarrasser des plus fragiles, elle tombe dans la plus abominable des abjections.
Le traitement vise à traiter un mal à combattre (maladies, symptômes - comme la douleur, la fièvre, l'inflammation etc), mal qui sans cela pourrait même aboutir à la mort.
Traitement renvoie à : traiter une chose (une verrue, un ulcère, un cancer. une carie dentaire etc). Un traitement peut être arrêté s'il est inefficace par rapport aux souffrances qu'il entraîne
Il y faut de la compétence d'abord.
Le soin vise à préserver un bien (prendre soin de la santé par la respiration, l'hydratation, l'alimentation) : au service de la vie.
Soin renvoie à : prendre soin d'une personne. On prend soin d'une Personne (et de ce qui lui appartient, de sa peau, en l'hydratant, de ses dents, de sa vie , par l'assurance des soins de base : hydratation, alimentation, ventilation)
Le soin accompagne la personne jusqu'au bout.
Il y faut de l'empathie d'abord.
Confondre soin et traitement en assimilant les soins au traitement et légiférer sur son arrêt, c'est sombrer dans le pire égoïsme.
Dans les pays pauvres, il n'y a pas toujours d'argent pour le traitement. Mais il peut toujours y avoir le coeur pour le soin.
Il n'y a pas de meilleur moyen de manipuler que la confusion du langage. Et, précisément, la plus grande confusion règne dans le public quant à la signification des mots employés. Or, la question de l'euthanasie, trop importante pour être tranchée sur des sentiments plus ou moins manipulés par divers lobbying, demande à être bien posée, ses termes éclaircis, les choix possibles documentés et les réponses doivent pouvoir être réfléchies. Mais, actuellement, une telle confusion règne sur le sujet et ses termes sont si peu précis que quiconque veut échapper à la souffrance, ou éviter un acharnement déraisonnable, va dire : "oui", à l'euthanasie, sans même voir les dérives auxquelles cette autorisation ouvrirait la porte.
Par honnêteté intellectuelle et par loyauté envers ceux qui nous lisent, nous avons jugé nécessaire de donner une définition des termes couramment employés.
Mais d'aucuns, cherchant à manipuler le public, feront un glissement des sens dans les termes. D'où nécessité de stopper tout dialogue et donner la plus mauvaise note à quiconque veut pêcher en eau trouble en manipulant les sentiments, les frayeurs, l'angoisse devant la souffrance et devant la mort « non maîtrisée » (elle ne peut JAMAIS être maîtrisée par l'homme, même si son moment était choisi par lui).
Regardons la signification des termes :
Acharnement thérapeutique : obstination déraisonnable, du médecin seul, de maintenir par des moyens disproportionnés, une vie quasi végétative qui naturellement ne pourrait continuer, et ce, sans espoir d'amélioration
Abstention thérapeutique : un acte médical (de soin là sans quoi on parlerait d'euthanasie passive) qui consiste à ne pas ou ne plus administrer tel ou tel voire la totalité de remède, ou encore de s'abstenir de tel ou tel voir de la totalité d'acte thérapeutique, en vue d'obtenir une meilleure démarche de soin (mettre le patient en observation, faire une fenêtre thérapeutique – suspension momentanée d'un traitement pour en améliorer la réponse ultérieure - , laisser l'organisme au repos pour le préparer à un examen ou à une intervention ultérieure etc).
Euthanasie : (étymologiquement vient du grec : eu = bon et thanatos = la mort) par convention, signifie l'induction active ou passive, directe ou indirecte de la mort sur autrui. Voyons tous ces termes.
Euthanasie active : administration par autrui à une personne d'une substance quelconque qui entraine directement la mort, avec l'intention de la donner.
Euthanasie passive : l'arrêt par autrui des thérapeutiques prolongeant la vie d'une personne.
Euthanasie directe : c'est l'intention euthanasique qui est recherchée : la mort est voulue comme fin de l'acte « médical » (qui n'en est plus un).
Euthanasie indirecte : l'intention n'est pas de donner la mort mais de soigner ou de soulager la souffrance. Les produits nécessaires (sans possibilité qu'il en existe d'autres !) administrés dans ce but peuvent hâter la mort, d'où euthanasie. Pourtant, ce n'est pas cette mort qui est recherchée mais le soin, d'où indirecte.
Mais pour qu'on parle d'euthanasie indirecte, il faut que le médecin n'ait pas d'autre possibilité de soulager le patient que ce seul produit. S'il y en a d'autres mais qu'il choisit ceux-là pour hâter la mort, l'euthanasie indirecte se transforme en euthanasie active directe.
Suicide : se donner la mort, à soi-même.
Suicide assisté : intervention d'un tiers pour la préparation et la mise à disposition de la substance létale (donnant la mort) mais c'est le patient qui doit la prendre et se l'administrer.
Quant aux termes euthanasie volontaire, non-volontaire et involontaire, nous nous en abstenons en raison de la confusion qui s'y introduit. En effet, euthanasie se prend du côté du médecin, suicide se prend du côté du patient. Suicide est toujours volontaire. Euthanasie l'est ou non, selon ce que veut le médecin, non selon ce que veut le malade qui la subit.
Ajoutons enfin que, contrairement à son étymologie, l'euthanasie n'est ni bonne ni douce, tant du côté de celui que l'on force à l'administrer que du côté du patient. Celui-ci en effet peut, manipulé par l'entourage qui lui fait sentir son inutilité, demander la mort, c'est-à-dire sa propre euthanasie. Mais cette mort n'a rien de douce ni quant à son motif ni quant à son déroulement. Une fois le produit létale administré (proche de ceux de la peine de mort dans les contrées où elle se fait légalement) la mort fera son œuvre. Le malade échappe au temps et entre dans une durée qui peut être très très longue. Il ne réagira plus envers son entourage mais vivra son geste – en tant que voulu – dans une durée indéfinissable et pénible pour lui. Les suicidés « réanimés » en témoignent souvent. Le malade porte le poids de son choix mais aussi le fait d'y associer un (ou plusieurs) autres acteurs.
Ne nous laissons pas berner ! La mort la plus douce est celle qui nous advient « naturellement », car elle arrive au moment où toutes les dimensions (corporelle, affective, spirituelle) de la personne y sont prêtes et en harmonie.
Fin de vie ?
Et si on parlait de la mort ? tout simplement... Pourquoi pas ? Elle vous inquiète ?
Pourtant, fin de vie, c'est pire ! Fin de vie, fin de la vie... et nous sombrons dans le pessimisme.
Évidemment, si nous affichons d'office qu'après la mort il n'y a rien, effectivement pourquoi ne pas demander à s'endormir jusqu'au trou noir pour éviter de le voir.
Mais, si nous faisions le pari de Pascal ?
Si, après tout, ils avaient raison, toutes ces religions et courants de philosophie, qui affirment l'immortalité de l'âme, voire une rencontre avec le Créateur, où nous devrons voir notre vie telle qu'elle a été en vérité, telle que notre conscience l'a faite...?
Mais alors il est urgent de se préparer à cette rencontre !
Vous me direz on peut s'y préparer, avant de s'endormir...
Malheureusement ce n'est pas possible.
Pour se préparer à cette rencontre, il faut la voir venir, savoir qui on rencontre et s'y préparer en vérité, au fur et à mesure de son approche, par les grâces successives et adaptées à chaque situation.
Comment ose-t-on berner ainsi les Français ? de les manipuler pour qu'ils se laissent tuer... par la sédation profonde, terminale, la mort par la faim et la soif sous sédation... sédation qui ne fait que débrider sans aucun contrôle le psychisme avec ses terreurs... terreurs exacerbées jusqu'à la folie par la déshydratation... sans pouvoir appeler au secours ni partager avec ses proches, avec un ministre de son culte... c'est d'ailleurs peut-être le but...
Faire comme s'il ne s'agissait que de se coucher et dormir... évidemment, si fin de vie remplace la mort, alors elle est minimisée, méconnue ! On ne parlera plus que de la fin de la vie comme de la fin d'une journée : on se couche et on s'endort... sauf que ce n'est pas la vérité !
Qu'importe ? alors, oui, continuons à manipuler, à tout confondre, finalement à mentir : continuons à dire que la mort c'est la fin de la vie, et faisons comme à la fin de la journée, couchons-nous et endormons-nous ? Quel mensonge !
Si seulement nous savions retrouver notre âme ! écouter les témoins les plus autorisés !... ceux qui ont su, durant leur vie, préparer leur mort.... et la réussir dans la vraie lumière... celle de l'Amour !
"Je ne meurs pas : j'entre dans la vie", disait Thérèse de l'Enfant Jésus.
Et, dans la Messe, il est encore possible de l'entendre et de comprendre : "avec la mort, la vie n'est pas détruite, elle est transformée".
Alors, fin de vie ? fin de la vie ?
Ou, mort en Pâque, passage de la mort à la Vie en Dieu.
Tous, nous y sommes appelés... ne laissons pas confisquer le moment le plus important de notre vie !
"La mort des justes est précieuse devant Dieu."
Alors... si nous nous préparions à mourir en hommes ?
Eveillés ?
Veillant dans la nuit, en guetteurs d'aurore.
"Veilleur ! où en est la nuit ?"
"Veillez et priez !"
Jusqu'à la Rencontre définitive... avec l'Amour Infini !
Confusion sur l'euthanasie
par Ward O'Connor, 25/03/2013
Mme Ginette Kingsberry demande dans sa lettre si le fait d'avoir «laissé aller» son mari mourant du cancer ne constitue pas de l'euthanasie. Mme Kingsberry n'est pas la seule à considérer toutes sortes de choses comme équivalentes à l'euthanasie. Il règne dans ce domaine une confusion générale au sein de la population, ce qui rend la chose d'autant plus dangereuse (sondages; communication patient-médecin; confiance patient-médecin). Le refus de traitement, le refus de l'acharnement thérapeutique et la sédation palliative ne sont pas de l'euthanasie. Aucun n'a pour intention ni effet de tuer la personne qui est déjà mourante d'une cause naturelle. La sédation palliative, c'est le fait de plonger une personne dans un coma artificiel temporaire (chose fréquemment utilisée en soins intensifs, par exemple) si, dans de très rares cas, toute autre forme de suppression de la douleur n'a pas fonctionné. L'euthanasie n'est aucunement nécessaire pour «bien mourir».
Source : Le Journal de Montréal
par Thibaud Gambare, 14/03/2014
Dans son travail minutieux de destruction sociale, le gouvernement s’apprête à franchir un nouveau pas. Pour que nous l’aidions, il nous impose son vocabulaire. Petit tour d’horizon de ces mots-virus que nous n’avons pas choisis, mais qui ont de bonnes chances de modifier l’ADN de la médecine.
Euthanasie : littéralement, l’euthanasie signifie la bonne mort, douce et sans souffrance. Cette définition originelle, validée par nos Immortels, perd peu à peu son sens. Elle devient aujourd’hui, pour le Larousse, « l’acte d’un médecin qui provoque la mort d’un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie ». Habile glissement.
Euthanasie passive : deux adjectifs sont venus petit à petit qualifier l’euthanasie. Elle peut désormais être active ou passive. Entendez par euthanasie passive l’arrêt des traitements ; aucun lien intrinsèque avec l’injection d’une substance létale, dite euthanasie active. Pourtant, le mot est le même. Donc, si vous êtes contre « l’euthanasie active », on vous opposera que « l’euthanasie passive » est déjà autorisée en France par la loi Leonetti. Il faut aller au bout de la logique. Soyez actifs.
Traitement médical : à l’origine, l’objectif d’un traitement est de guérir une pathologie, d’en soulager les effets ou d’en prévenir l’apparition. Seulement, depuis la loi Leonetti, on trouve parmi les traitements l’alimentation et l’hydratation. Notez simplement que l’on est libre d’arrêter ces traitements. Ainsi, en France, certaines personnes meurent de faim sous sédation. C’est donc tout naturellement que la solution de l’euthanasie active fait son apparition, afin de garantir plus de dignité.
Suicide assisté : face à la crainte légitime du médecin qui ne veut pas renier son serment d’Hippocrate, où il jure notamment de ne jamais provoquer la mort délibérément, le suicide assisté est venu sauver les intérêts politiques que l’euthanasie compromettait à court terme. Du reste, existe-t-il une liberté plus grande que celle de se suicider?
Aide pharmacologique au suicide : variante du suicide assisté. Actuellement en vigueur dans l’État de l’Oregon, aux États-Unis, il s’agit de la nouvelle lubie de Terra Nova. Elle présente ceci d’intéressant que le suicide n’a pas lieu dans un cadre médical public. Grâce à un pharmacien docile, tout se passe à la maison, seul, devant sa table en formica. Comme l’action se déroule dans la sacro-sainte sphère privée, c’est assurément l’une des meilleures voies pour mourir dans la dignité.
Dignité : la dignité d’une personne humaine n’est aujourd’hui plus liée à son existence même, mais à l’expérience qu’elle fait de sa propre vie. Ainsi, toute souffrance, faiblesse ou dépendance devient indigne. C’est encore plus vrai lorsqu’une personne est âgée et impotente. À l’exception du suicide assisté, aucune de ses actions ne présente d’intérêt ; ni pour elle, ni pour la société. Pour être libre, et donc digne, elle doit alors impérativement choisir de se tuer. Ou d’être tuée.
Source : bvoltaire.fr
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