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« Perspectives musulmanes et chrétiennes sur les soins palliatifs et la fin de vie »

Les 22 au 23 janvier 2019 s'est tenu à Doha, au Qatar deux journées d’études organisées par la Georgetown University et par le programme WISH de la Qatar Foundation. Elles réunissaient des experts en éthique, médecine et religion des religions chrétiennes et musulmanes.

Ces journées se sont ouvertes avec la signature d’une Déclaration conjointe sur la fin de vie et les soins palliatifs, par le World Innovation Summit for Health (WISH) au Qatar et par l’Académie pontificale pour la vie.

Dialogue interconfessionnel

Les religions ne sont pas seulement un moyen d’accroître la disponibilité des soins palliatifs, elles sont “la véritable force des soins palliatifs”, a expliqué Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie.

Pour Ahmad Dallal, doyen de l’Université GU-Q, les soins palliatifs touchent “l’humanité toute entière”. Il s’est félicité de démontrer son engagement en facilitant un dialogue interconfessionnel “constructif” au travers de cet événement.

Ces deux jours seront aussi l’occasion de discuter en profondeur des opportunités et des obstacles contextuels spécifiques à la diffusion et la mise en œuvre des soins palliatifs dans les pays islamiques, peut-on lire sur le site de l’Université Georgetown.

Académie pour la vie : « les soins palliatifs représentent un droit humain »

« Les soins palliatifs représentent un droit humain », affirme Mgr Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie. « Différents programmes internationaux s’emploient à le mettre en œuvre, souligne-t-il, mais le véritable droit humain est de continuer à être reconnu et accueilli en tant que membre de la société, faisant partie d’une communauté ».

Les soins palliatifs sont une réaction à la « culture du déchet » qui veut rendre normale l’euthanasie et le désintérêt à l’égard des autres, a dit Mgr Paglia en soulignant leur importance aujourd’hui « où l’on touche du doigt la marginalisation, la discrimination et l’élimination des êtres humains les plus fragiles comme ceux qui souffrent de maladie grave, invalidante ou inguérissable ».

En réalisant cela, a dit Mgr Paglia, « je considère comme urgent d’intensifier la réflexion pour aborder de manière plus solide les grandes questions anthropologiques et les immenses défis éthiques qui se présentent à nous avec les questions qui concernent la fin de vie ».

Evoquant la contribution des religions « pour donner une impulsion concrète à cette forme d’accompagnement de la personne malade ou mourante », Mgr Paglia a souligné « la capacité des religions elles-mêmes à rejoindre les périphéries de l’humanité », mais aussi l’essence même des religions définies comme faisant partie des « véritables forces des soins palliatifs ».

« Les soins palliatifs, a encore dit Mgr Paglia, incarnent une vision de l’homme dont les grandes traditions religieuses sont les gardiennes et les promotrices : c’est cela la contribution la plus profonde et incisive qu’elles peuvent en tirer, en termes de motivation et d’inspiration. »

Le président de l’Académie pontificale a rappelé «le mandat spécifique que le pape François a remis à l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de son institution ». Le pape a demandé à « réinventer une nouvelle fraternité », a-t-il dit, « tel est le défi anthropologique et social de notre époque ».

La communauté des soins palliatifs, a indiqué Mgr Paglia en concluant son discours, témoigne d’une nouvelle manière de vivre ensemble qui met au centre la personne et son bien. Dans cette communauté, le bien de chacun est poursuivi comme étant un bien pour tous.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

Source : zenti.org cath.ch

 

 

par Luiza, Inès et Alicia, 2016

Dans le cadre de leur TPE, trois étudiantes font un travail sur l'euthanasie en Algérie.

Interview au ministère des religions et wakf

« A dieu nous appartenons et à lui nous revenons. »

L’Homme et la vie humaine sont très sacrés dans la religion musulmane.

Il est totalement interdit, prohibé de tuer une personne dans la loi musulmane quelque soit la raison et la condition.

Dans la loi divine musulmane Allah a mis en place des lois, des règlements à exécuter, de façon à que chacun respecte l’autre et se respecte a lui-même, et à fin qu’il sache ce qu’il peut et ne peut pas faire, et a clairement dit qu’il est interdit de tuer une autre personne volontairement, et dans le cas contraire où on le fait de manière involontaire comme par exemple lors d’un accident de voiture il faut donner de l’argent a la famille de la victime et celui qui a commis le meurtre doit jeuner 2mois consécutifs.

Cependant celui qui tue la personne ayant auparavant l’intention de le faire, c’est-à-dire en faisant exprès doit être tué.

>> Si quelqu’un est attaqué et qu’il veut se défendre, il peut blesser son attaquant mais ne doit jamais avoir l’intention de le tuer avec excuse qu’il se défendait, dans ce cas  il devra être tué.

Dans le cas de la médecine :

-le médecin est censé faire tout son possible pour alléger la souffrance de son malade et ainsi de le guérir. Mais en vrai dans la loi musulmane le guérisseur est Allah. Puisque le médecin travaille avec un corps, observe les symptômes et lui donne par la suite des médicaments qui l’aideront à se récupérer, cependant la guérissant reste entre les mains du bon dieu, c’est ça le credo de la religion musulmane.

- Lorsque le malade est dans un stade ultime, et il souffre beaucoup, le médecin doit alléger ses douleurs en débranchant les appareils, mais ne doit jamais arriver au stade de le tuer, de mettre fin à sa vie en lui donnant un médicament ou en lui injectant une substance.

- Ça se peut également que ce soit le malade qui demande à son médecin de mettre fin à sa vie, car il n’arrive pas à supporter sa maladie et à l’accepter. Dans ce cas, le médecin n’a pas le droit d’écouter son patient, car cette action est considérée comme un suicide de la part du malade, c’est donc à lui de lui redonner la confiance en son dieu, de l’espoir qu’il va guérir. Puisque en acceptant directement la demande de son patient et en décidant donc de le tuer sans même essayer d’abréger ses souffrances par d’autres moyens, et de lui donner de l’espoir, son acte sera donc considéré comme un assassinat car il dépasserai les valeurs du médecin, qui est une personne noble, car le métier du médecin est en lui-même un travail noble.

Source : euthanasieenalgerie.e-monsite.com

 

 

 

Euthanasie et Islam

"euthanos" signifie "la bonne mort".
l'euthanasie désigne l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour lui éviter l'agonie.

Les formes d'aide à la fin de vie:

1. l'euthanasie active: désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient.
2. l'euthanasie passive : consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie et se distingue de l'euthanasie active par le fait qu'on n'utilise aucun moyen hâtant sa mort.
3. l'aide au suicide est l'aide par fourniture de moyens à une personne désirant mettre fin à ses jours. Il faut que la demande émane de la personne, sinon c'est de l'incitation au suicide.

Dans la religion islamique, l'homme (...) est la créature qui porte l'empreinte divine et qui représente son pouvoir sur la terre.

L'euthanasie active est interdite juridiquement (shar'an), car elle correspond à un meurtre commis par le médecin, même lorsqu'il agit à la demande du patient, en ayant l'intention d'abréger sa souffrance. Le médecin ne peut pas être plus miséricordieux envers le patient que Dieu qui lui a donné la vie et qui la lui reprend dans les conditions qu'il veut. La seule chose permise est de laisser le patient mourir naturellement.

L'euthanasie passive ne peut pas être interdite, dans ces cas précis, du fait que la majorité des juristes musulmans n'impose pas les soins médicaux même dans des cas où l'on espère la guérison. Ils ont considéré que se soigner fait partie du permis (mubâh), et nullement de l'obligatoire.

Source : mizania.forumdediscussions.com

 

 

"Le médecin panse et Dieu guérit."

 

 

 "Dieu est source de vie. La vie est un Don de Dieu, et par conséquent un dépôt sacré auquel nulle atteinte sur soi-même ou sur autrui ne peut être portée. C'est ainsi que l'homicide, le suicide sont strictement réprouvés et interdits par la loi musulmane (Shari'a) de même l'Euthanasie.

« C'est Dieu qui donne la vie, c'est Dieu qui la retire ».
(Coran 40-68)."

Dr. Dalil BOUBAKEUR
Recteur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris

Source : site de la Mosquée de Paris