Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)
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Question reçue :
Lorsque l'histoire jugera notre époque et les assassins d'innocents, les soignants qui tuent Vincent Lambert seront-ils condamnés pour crime contre l'humanité ?
Je dirais qu'il s'agit d’un Crime contre l'humanité dès lors qu'un être humain est victime de discrimination en raison d'un état sur lequel il n'a pas de prise.
Réponse par Christophore :
Il y a de fortes chances. En effet, cette question peut s'envisager sous cinq aspects :
La raison de tuer
Non pour soulager la souffrance (qui n'existe pas chez Vincent) mais pour des raisons économiques et politiques, voire idéologiques : créer un précédent pour pouvoir tuer en grand.
L'acteur du meurtre
Ce sont des soignants ayant pour vocation de soigner, de soulager, de coopérer à la vie, de soulager la souffrance et non de l'introduire là où elle n'existe pas.
La victime du meurtre
Il n'est pas demandeur de l'euthanasie, ne souffre pas, une partie de sa famille est prête à le prendre en charge, mais surtout c'est une personne incapable de se défendre et le doute doit profiter à la vie.
La manière de tuer
Elle est la plus cruelle qui soit : par la sédation, privation de la conscience de l’être humain face à la mort, conscience que la nature accorde même aux animaux. Cette sédation terminale est de soi dolorigène sur le plan psychique et introduit des cauchemars incontrôlables. La sédation empêche l'expression de la souffrance mais non pas sa perception. La privation de l'hydratation est la mort la plus douloureuse qui soit (cf nos nombreux articles à ce sujet sur ce site).
L'acte de tuer
Il entre dans un universel interdit, non seulement par les lois religieuses mais aussi par la loi naturelle défendant la survie de l'espèce. Même les animaux ne se tuent pas à l’intérieur d'une même espèce, sauf en cas de la défense de l'individu.
Tout au long de l'histoire, l'acte de tuer a été strictement codifié et toujours pour se défendre.
A une époque ou la peine de mort a été supprimée envers les coupables, les ennemis de la société, elle est réintroduite de manière hypocrite contre les innocents car ils sollicitent notre compassion.
Les criminels de guerre luttent contre toute compassion.
L’euthanasie, un crime contre notre humanité
par Jean François Reverzy, 20/10/15
Quand les assemblées doivent légiférer sur l’euthanasie, renommée par euphémisme, mort dans la dignité ou suicide médicalement assisté il faut rappeler l’histoire de cette pratique : Elle a été le premier acte du pouvoir nazi après sa prise de pouvoir en 1933 et ce qui fut qualifié de « lois sociales » : l’élimination des vieillards, des handicapés et des fous. Cette décision reçoit souvent des échos favorables dans tous les discours populistes avec l’argument réactivé en cas de crise économique : cela coûtera moins cher à la société !
Les premières chambres à gaz et les premiers camps furent conçus à cet effet. Alexis Carrel, chirurgien lyonnais de réputation mondiale, rallié à Vichy embraya le pas en France et fut le concepteur des chambres à gaz. Nombreux furent ceux qui militèrent avec succès, pour que la fac de médecine de Lyon à laquelle avait été accolé son nom - désormais chargé d’infamie- soit rebaptisée. Il est vrai aussi, que Carrel, repenti à la fin de sa vie écrivit un texte admirable sur la prière.
La relation d’aide et de soins est un combat difficile pour la vie, contre toutes les puissances de la mort - en particulier dans les soins dits palliatifs - et ne saurait s’avilir dans de telles pratiques. Il existe un lobby pro-euthanasie en France et en Europe : l’illusion du progrès et du progrès médical et d’un eugeno-humanisme éclairé le porte. Il y a quelques années, feu le sénateur Caillavet en avait fait sa cause ultime venait la prêcher sur le campus du Moufia. Après l’IVG, le mariage pour tous, le libéralisme culturel, la réforme du collège, l’euthanasie est l’une de ces breloques ou de ces hochets qu’affectionnent les lobbys qui prétendent oeuvrer pour la liberté et le progrès.
Quant à l’euthanasie des mineurs et des enfants, adoptée en Belgique, c’est une mesure qui fait frémir par elle même et déshonore la démocratie belge. Il faut relire Houellebeck qui évoque dans son roman, la carte et le territoire le centre d’euthanasie de Zurich, relire aussi Boris Vian qui dans un autre roman l’Herbe rouge décrit aussi un univers ou les vieux sont vendus à l’encan comme des esclaves, à asservir ou torturer.
Tout praticien de la souffrance psychique connaît ce désir de mort formulé par les dépressifs, ou au décours d’une crise, voire celui des parent d’enfants lourdement handicapés ou autistes et de personnes âgées en état de démence. La tentation du suicide est un symptôme récurrent.
Se battre contre le lobby de la mort planifiée forme souriante de terrorisme d’État est un devoir pour nous tous, c’est se battre pour prévenir un crime contre notre humanité.
Source : lequotidien.re
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