Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)
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Question :
" Une mère dépressive a été euthanasiée à l'insu de son fils, vous trouvez cela normal ?
Comment un médecin ose dire que la mère était autonome et où est sa liberté à elle et à son fils, à sa famille ?
Comment osent-ils dire à son fils que sa maman ne voulait pas qu'il soit là ? Qui le prouve ? Celui qui tue peut aussi mentir ! Et voler ! Parce que moi je trouve que c'est du vol."
Réponse de Christophore :
Dans le cas d'un quelconque crime, une maladie psychiatrique avec traitement (comme ce fut le cas de cette pauvre mère) entraînerait une déclaration de "responsabilité diminuée" . Alors, comment l'imaginer suffisamment libre (malgré sa maladie psychiatrique et son traitement) quand il s'agit d'une demande d'euthanasie ? de mort pour soi-même ? Si elle avait causé la mort d'un autre, on l'excuserait au nom de sa maladie - mais s'il s'agit de sa propre mort, soudain on la juge libre et responsable ?
Quant aux médecins, la société qui leur demande de donner la mort, leur reproche de la donner ?
Une société qui, par loi, demande à des médecins de renier leur serment et de donner la mort, finira par les rendre schizophrènes, les transformer même en des monstres ! Une telle société n'a qu'à s'en prendre à elle-même. Les médecins, par tous les moyens et par toutes les voies de ses représentations, avertissent la société qu'on ne peut pas leur demander une chose et son contraire.
Servir la vie n'est pas donner la mort. Ce sont deux choses non seulement différentes mais contraires. Comme la mort est le contraire de la vie. Elle ne fait pas partie de la vie, elle est la fin, le terme de la vie. En tous cas de la vie visible ici-bas. Or c'est seulement sur cette vie-là que le médecin peut intervenir. L'au-delà n'est pas de son domaine, c'est le domaine des ministres des cultes. De la même manière que la pression d'une famille intéressée à l'héritage ne doit pas l'atteindre : cela regarde le notaire.
Avant, quand les gens mouraient dans une vraie dignité humaine parce qu'accompagnés et souvent chez eux, on appelait le médecin, puis le ministre du culte. Et la famille évidemment. Qui pouvait entrer ou non mais à qui en tous cas le défunt n'était pas "volé".
Que ce drame ouvre donc les yeux des sociétés qui n'ont pas encore voté. L'escalade que connait la Belgique commence à ressembler par trop à l'usine de mort planifiée des nazis. Oui, les "inutiles" : les vieux, les enfants, les malades, les handicapés, les psychiquement faibles, puis les religions indésirables, enfin les races indésirables ?
Et si un médecin "secourable" va avoir "compassion" de la trop grande souffrance psychologique du fils (je parle de son deuil qui n'est plus guère "admis"), il l'euthanasiera aussi ? Et ainsi de suite : ses proches, ses amis, son pays, son continent et, pourquoi pas, euthanasie collective ou suicide assisté de tout l'Occident ? De toute façon, cet Occident n'a-t-il pas déjà perdu son âme ? Alors, le reste ne sera plus qu'une formalité. Décidée rapidement au parlement.
En attendant, nous sommes de tout coeur avec ce fils endeuillé d'une mère arrachée - c'est le mot ! - à son affection.
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