Vincent est mort, tué par raison d'État
Vincent est mort, tué par raison d’État et par un médecin qui a renoncé à son serment d’Hippocrate.
Cette cathédrale d’humanité qui brûlait depuis une semaine sous nos yeux impuissants s’est effondrée. Il n’aura été tenu aucun compte de la dignité de cet homme handicapé, condamné parce que handicapé.
Car la première dignité, c’est le respect de la vie d’une personne.
C’est un peu de notre humanité à tous qui s’en est allée aujourd’hui, tant cette faute ignoble qui ébranle les fondements de notre droit et de notre civilisation rejaillit sur nous tous.
L’heure est au deuil et au recueillement.
Il est aussi à la méditation de ce crime d’État.
Nous ne ferons aucune autre déclaration.
Jean PAILLOT, avocat Jérôme TRIOMPHE, avocat
11 juillet 2019
Source : lagrif.fr