Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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Message important de l’Archevêque sur l’euthanasie et le suicide assisté ; neuvaine demandée

Neuvaine à Saint-Joseph (demandée par l’archevêque; à réciter du 10 au 18 mars)
O glorieux saint Joseph, vous dont la puissance sait rendre possibles les choses impossibles, venez à notre aide dans l’embarras et la détresse où nous nous trouvons; prenez sous votre protection les affaires importantes et difficiles que nous vous recommandons afin qu’elles aient une heureuse issue.
(Exprimez votre demande à saint Joseph)
O notre bien-aimé Père, toute notre confiance est en vous; qu’il ne soit pas dit que nous vous ayons invoqué en vain; et, puisque vous pouvez tout auprès de Jésus et de Marie, montrez que votre bonté égale votre pouvoir. Amen.

St Joseph, priez pour nous !

Message important de l’archevêque d’Ottawa:

Chers frères et sœurs dans le Christ,

Le 6 février 2015, la Cour suprême du Canada a redéfini l’éthique médicale en suspendant l’interdiction du Code criminel du Canada pour le suicide assisté. Cette décision provoque de l’inquiétude parce que les autorités pourraient interpréter le langage subjectif de la décision de la Cour et autoriser l’euthanasie, avec peu ou pas de contraintes. Le résultat ? La société abandonnerait les personnes à leur stade le plus vulnérable, plutôt que de leur fournir des soins médicaux pour alléger leurs souffrances et leurs besoins. C’est précisément la façon dont la Commission parlementaire, qui a récemment publié ses recommandations le 25 février, a vu la décision de la Cour suprême.

Non seulement dans une perspective catholique mais dans n’importe quel point de vue rationnel, l’acte intentionnel et délibéré, de se tuer soi-même ou de tuer un autre être humain est clairement immoral. Comment une société juste peut-elle approuvée que l’État puisse permettre à nos médecins d’enlever la vie ? Lorsque toute vie est vulnérable et peut être prise à volonté, la dignité de la vie a sérieusement dégradée. Le respect de toute vie humaine dans notre société est fortement compromis.

Les défenseurs de l’euthanasie et du suicide assisté soulèvent souvent la question de la gestion de la douleur grave ou chronique. Ils proposent de mettre fin à la vie du patient comme le meilleur « traitement médical ». Beaucoup de gens en effet, ont peur de la douleur physique, mais l’Église enseigne que les patients en phase terminale de la maladie peuvent recevoir du soulagement pour la douleur si nécessaire, même si, indirectement, cela pourrait raccourcir leur vie. Le principe en cause ici est simple et clair : le but du médicament vise à soulager la douleur du patient, et non pas à accélérer sa mort.

Le «Catéchisme de l’Église Catholique » nous enseigne explicitement, “que quel qu’en soit les motifs ou les moyens, l’euthanasie direct qui consiste à mettre fin à la vie des personnes handicapées, malades ou mourante est moralement inacceptable”(n ° 2277). Le droit à la vie n’est pas une question pour les chrétiens seulement. C’est un droit humain pour tous. De coopérer formellement dans le meurtre de personnes handicapées, fragiles, malades, ou souffrante, même si motivé par une compassion déplacée, exige que l’on ait fait le jugement préalable que cette vie n’a pas de valeur et qu’elle n’est pas digne d’être vécue. Mais toute vie humaine a une valeur. La loi devrait protéger toute vie. Personne ne perd le droit à la vie en raison de maladie ou d’invalidité.

L’Église catholique ne préconise pas de prolonger la vie à tout prix. Plutôt, l’Église est guidée par le principe de la qualité de vie qui tient compte de la personne tout entière et non pas simplement de garder le corps en vie par n’importe quel moyen. En tant que chrétiens catholiques rationnels, avant d’accepter un traitement pour prolonger la vie ou non, nous nous posons cette question: Y a-t-il un espoir raisonnable de soulagement sans douleur excessive ou autre problème grave?

En tant que votre évêque et votre frère en Jésus-Christ, je vous exhorte à jeûner et à prier pour que nos parlementaires tiennent compte de nos préoccupations. S’il vous plaît prenez part à une neuvaine à Saint Joseph, entre le 10 et le 18 mars. Prions pour que nos législateurs aux niveaux nationaux et provinciaux, protègent la vie, particulièrement celle des personnes les plus vulnérables et qu’ils respectent le droit des professionnels de la santé de refuser de prendre part au suicide assisté.

Que pouvez-vous faire d’autre? Présentez ces préoccupations à votre député et aux membres du Parlement Provincial. Vous pouvez aussi commencer un groupe ou vous joindre à un groupe pro-vie dans votre paroisse pour prendre en charge la résistance à la culture de mort et nourrir la culture de la vie au Canada. Parler à vos amis et collègues de travail de la menace grave à la dignité humaine et à la vie que l’euthanasie et le suicide assisté représentent pour nos voisins les plus vulnérables. Expliquez à vos enfants, à vos petits-enfants, à vos amis et vos associés de l’importance de respecter la vie humaine de sa conception dans l’utérus jusqu’à sa mort naturelle.

Je vous encourage à être un agent de la miséricorde dans cette année jubilaire de la miséricorde – “nourrir les affamés, donner à boire à l’assoiffé, vêtir les nus, accueillir l’étranger, réconforter les malades, visiter les prisonniers et enterrer les morts. » Les catholiques, comme tous les autres citoyens, ont le droit et le devoir de participer à la vie politique de notre démocratie. Nous devons agir pour faire respecter la dignité de toute vie humaine.

Prenez courage. N’ayons pas peur de se mettre debout pour la valeur et la dignité de la vie. Les Chrétiens catholiques ont un rôle particulier à jouer pour s’opposer à cette culture de la mort. J’invite tous les catholiques à être de fervents défenseurs et promoteurs de l’Évangile de la vie. Faites entendre votre voix.

L’archevêque d’Ottawa
✠Terrence Prendergast, s.j.

Source : stclement-ottawa.org