Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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Extraits de l'article du Docteur Agarwal de l'hopital Sir Ganga Ram de New Delhi

Acceptation des maladies incurables et de la mort comme un processus naturel

Dans les soins palliatifs, les malades et leurs familles acceptent la maladie, même incurable, parce qu'elle incite à comprendre que la mort est inévitable et qu'elle n'est pas un désastre. En effet, tandis que le malade s'achemine vers la fin, pour la famille et la cellule sociale, il s'agit d'une préparation à l'inévitable.
L'hindouisme croit en la nouvelle naissance et en la réincarnation de l'âme. C'est pourquoi la mort n'est jamais perçue comme un malheur.

Pour celui qui est né, la mort est certaine, comme l'est la naissance après la mort. Donc, pour ce qui ne peut être évité, tu ne dois pas te désoler (Bhagavad-Gita, 11-27).

Euthanasie

L'euthanasie est un sujet controversé, qui implique la morale, l'éthique et les problèmes légaux.

La plupart des pays, l'Inde comprise, ne l'ont pas légalisée. Elle affaiblit le respect du caractère sacré de la vie dans les sociétés.

II y a peu de références directes sur l'euthanasie. Comme je l'ai déjà dit, un hindou normal passe sa vie en se fondant sur les traditions et les histoires.

Voyons de plus près le point de vue hindou sur l'euthanasie.

- Voie de l'Ahinsa (non-violence).
- Dharma (religion). Pour un hindou ordinaire, il y a un devoir éthique et moral à prendre soin des membres âgés de la famille et de la communauté.
- Le meurtre s'interpose dans le processus naturel de la libération des âmes dû à la mort prématurée.
- Karma (actions). Le karma est le cœur de la religion hindoue. Tuer, de n'importe quelle manière, entraîne un mauvais karma pour l'assassin, en raison du principe de non-violence.

Exercices spirituels dans l'hindouisme

- Le soin spirituel dans la tradition hindoue commence dès le moment de la conception et se poursuit tout au long de la vie et dans la vie future également.
- Dans l'hindouisme, nous croyons que la qualité de la mort dépend de la qualité de la vie. D'où les pratiques spirituelles sont importantes pour la vie, la mort et la transmigration vers un nouveau corps.
- La mort ne devrait pas nous surprendre, au contraire, nous devrions être calmes, sereins et conscients.
- En principe, l'âme doit quitter le corps avec le nom de Dieu sur les lèvres, dans le cœur et l'esprit du mourant.
- Si la personne mourante est incapable de cela, il faut prendre la responsabilité de chanter, de lire des textes avec les parents, les amis et les maîtres spirituels.

Il y a une autre manière de considérer l'aspect spirituel des soins palliatifs. Dans les soins palliatifs, nous essayons de trouver une solution aux problèmes qui peuvent être résolus. Si nous ne pouvons pas résoudre un problème, le seul moyen d'y parvenir c'est d'apprendre à vivre avec ce problème, sans se laisser perturber par lui.

Cela est possible si l'esprit des personnes dépasse le problème, bien que celui-ci continue d'exister. La capacité de l'esprit de surmonter le problème, de le transcender, aide également la personne à trouver la paix.

Dr. Rajeev Agarwal
Directeur général du Service d'Oncologie chirurgicale
Hôpital Sir Ganga Ram
New Delhi  Inde

Source : kerknet.be