Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

Pour vous inscrire, cliquez ici ! Nombre de priants : 4 385


 

23/01/2013 - 17:15 par Tamurt.info

Selon le journal belge Sudinfo.be "Plusieurs groupes parlementaires ont déposé des propositions visant à réformer l'actuelle loi sur l'euthanasie. Elles visent notamment à étendre la loi de manière à permettre l'euthanasie de mineurs ou à prendre en compte le sort des personnes démentes. Il est aussi question de faciliter la déclaration anticipée qui doit faire l'objet, actuellement, d'un renouvellement tous les cinq ans. Dix ans après le vote de la loi, le Sénat s'est à nouveau saisi du dossier ».

Christophore :

et c'est l'engrenage...

 

 

Le rapport Sicard "suscite intérêt et inquiétudes. Il constate des carences dans la prise en charge de la fin de vie en France, notamment dues à la méconnaissance de la loi du 22 avril 2005.(...)
En revanche, ce rapport entretient l'ambiguïté autour de la « sédation profonde ». Désigne-t-elle le soulagement nécessaire en cas de grande souffrance ou s'agit-il d'accélérer la mort ? (...) On peut craindre qu'en juin, tout cela aboutisse à un projet de loi ouvrant la voie à certaines formes non explicites d'euthanasie. (...)

Il s'agit d'éviter la déshumanisation de notre société. (...) Jean Leonetti a évoqué par le passé le risque d'une « barbarie civilisée ». Nous en avons un exemple avec la Belgique qui, après avoir légalisé l'euthanasie, envisage de la pratiquer pour les mineurs et les personnes démentes.
Il existe aussi un enjeu financier avec la tentation de diminuer le coût de la prise en charge des malades en fin de vie.
Enfin, la question de la souffrance se pose : peut-on supprimer l'angoisse de la mort ? Je ne crois pas. En revanche, il est possible d'apporter une réponse humaine à cette souffrance par un accompagnement de qualité plutôt que de la considérer comme un problème qui se règle par la mort. Cette seconde option revient à enfermer la personne dans la souffrance. En fait, souvent insupportable pour les proches qui y projettent leurs propres peurs, la souffrance est vécue de façon tout à fait différente par le malade.

Extraits d'un interview avec le P Brice de Malherbe
Source : Paris Notre-Dame du 31 janvier 2013.

 

vieillard

 

28 janvier, 2013

Euthanasie d'une femme anorexique

Elle avait 44 ans. A la fin de 2012, elle a obtenu l'euthanasie dont elle rêvait depuis plusieurs années. Ann G. a été jugée « apte » (si l'on peut dire) dans la mesure où elle souffrait d'une affection psychiatrique qui lui causait une souffrance insupportable. La loi belge n'exige nullement, en effet, que la maladie justifiant l'euthanasie soit grave ou en phase terminale : ce qui compte, c'est la perception subjective de la souffrance et l'idée, chez le patient, qu'il n'y a pas d'amélioration possible. A peine demande-t-on dans cette situation une confirmation du diagnostic du médecin principal par un collègue (...) © leblogdejeannesmits

Commentaire par Christophore :

Terrible détresse d'une civilisation qui a perdu ses repères !
Et qui, hypocritement, offre la mort aux souffrants qu'elle-même a générés. En voilà, une perte de la dignité ! De toute dignité ! Celle du malade. Et celle du médecin.
Parce qu'elle est particulièrement indigne, cette progressive confusion entre médecin et bourreau.
Puisque la liberté légale de se suicider existe, pourquoi avoir dépénalisé « l'euthanasie » ? Avoir sorti le médecin de sa déontologie et créé des monstres ?
Redonnons aux médecins l'obligation du serment d'Hippocrate. Qu'ils soient fidèles à leur vocation de soigner. C'est à dire : servir la vie. Pas la mort.

 

 

PARIS - Des militants favorables à l'euthanasie se sont réunis samedi 26janvier 2013 dans les salons de la Mairie de Paris, à l'appel de l'association ADMD, pour réclamer une loi complète sur la fin de vie et notamment légaliser le suicide assisté.

On veut un loi complète, pas une demi-liberté, a déclaré à l'AFP le président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), Jean-Luc Romero, faisant référence au futur projet de loi sur la fin de vie que François Hollande a annoncé pour juin 2013.

Il faut maintenant qu'il permette une loi pour l'accès universel aux soins palliatifs et d'autre part légaliser l'euthanasie et le suicide assisté, a déclaré M. Romero, conseiller régional d'Ile-de-France, apparenté socialiste.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë soutient totalement la cause de l'ADMD, a indiqué M.Romero qui a chiffré à 1.500 le nombre des militants pro-euthanasie réunis samedi dans les salons de l'Hôtel de ville, dont Mireille Dumas, Noël Mamère, Mylène Demongeot ou encore la chanteuse Stone.

Tout comme dans une majorité de pays européens, l'euthanasie active n'est pas autorisée en France.

Toutefois la loi dite Leonetti d'avril 2005 a interdit l'acharnement thérapeutique et instauré le droit de laisser
mourir : les médecins peuvent administrer des traitements anti-douleur pour soulager la souffrance, au point d'avoir comme effet secondaire d'abréger la vie.

(Extraits de AFP / 26 janvier 2013 18h26)

 Face à cela, que dit le Pape ?

“le chrétien est appelé à se mobiliser

pour faire front

aux multiples attaques auxquelles est exposé le droit à la vie“!

 Benoît XVI.