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Gaston Toucan30 avril 2018 à 17:09

Abroger la loi de 2016 et 2005

Les deux lois Leonetti doivent être purement et simplement abrogées. Elles introduisent la rupture de la relation médecin-malade qui est normalement celle d'une conscience qui répond à la confiance. C'est une euthanasie qui ne dit pas son nom. La mort par déshydratation et sédation profonde, terminale, est une mort des plus atroces.

La loi Leonetti introduit  la torture d'une longue agonie invisible par la folie de la déshydratation,  masquée dans son expression par une folie plus terrible encore : celle ajoutée par les effets nocifs des drogues utilisées par la sédation terminale. Cette loi doit être abolie. Elle a fait déjà suffisamment de dégâts.

Cette loi met les malades à la torture d'une longue agonie. Et la sédation profonde et terminale est une torture supplémentaire pour le mourant en raison de la violence des drogues sur le psychisme et des cauchemars qu'elles induisent. Sauf que le mourant ne pourra plus les exprimer.
Certes, les relâchements musculaires induits par ces drogues lui prêtent une apparence de tranquillité mais en réalité, il meurt au milieu de cauchemars inexprimés.
Un soignant ayant une conscience humaine ne peut que s'opposer à cette loi inhumaine et mensongère.
La loi Leonetti doit disparaitre au plus vite parce que ce n'est pas une loi d'euthanasie mais de meurtre.

Le soulagement de la douleur est possible sans sédation et sans abolition de la conscience qu'accompagne une mort digne et entourée des vraies proches.

Il faut être attentif aux véritables demandes des patients et savoir doser les antalgiques. Car en surdose, ils entrainent dres effets indésirables sur la conscience et le psychisme qui peut plonger dans une détresse dont l'expression seule sera abolie.
La sédation profonde doit être réservée aux douleurs physiques résistantes à tout car les douleurs morales ont, au contraire, besoin, pour s'apaiser, de la conscience et du dialogue.
Quant à la sédation terminale, elle rend impossibles les échanges et peut empêcher une mort paisible et digne.

Donner la mort à un autre est un meurtre. Et il y a différentes façons de tuer une personne. Par le stress, les menaces sur sa vie, les chagrins, l'exclusion, les ruptures etc Tout cela tue et donc est meurtre.
Et les lois de 2005 et de 2016 sont meurtrières et contraires à l'éthique médicale inscrite profondément dans le coeur des médecins.

Ces lois brisent la relation médecin-malade dans ce qu'elle a de plus profond : une conscience qui répond à une confiance.

 

Source : etatsgenerauxdelabioethique.fr