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Contre l’euthanasie, les évêques se mobilisent

par Fabrice Madouas, 06/2024, extraits

« Face à la poussée de réseaux et de lobbies [...], ne faudrait-il pas donner la parole aux Français, sur un sujet aussi essentiel, par exemple sous la forme d’un référendum ? » C’est Mgr Vincent Jordy, vice-président de la Conférence des évêques de France, qui a lancé cette idée dans le quotidien L’Humanité. L’archevêque de Tours, qui fait partie des quatre porte-parole de l’épiscopat français sur la fin de vie, s’en est aussi expliqué dans La Croix : « On a l’impression que [ce projet de loi] est devenu l’affaire d’un certain nombre de groupes de pression qui ont pris la main et sont en train d’imposer leurs idées », de sorte que les citoyens sont tenus à l’écart de décisions essentielles puisqu’elles engagent la vie et la mort.

« Une logique de suicide collectif »

Dès sa présentation, les évêques français avaient dénoncé l’ambiguïté – pour ne pas dire l’hypocrisie – du projet du gouvernement sur « l’aide à mourir », déplorant « que ne soient pas clairement évoqués ce qu’[il] prévoit de fait, à savoir l’euthanasie et le suicide assisté », remarquaient-ils le 24 avril dans un communiqué – trop – timidement intitulé : « La Conférence des évêques de France émet des réserves. » Depuis que la
Commission spéciale de l’Assemblée a fait sauter les fragiles « verrous » qui encadraient encore la légalisation de ces pratiques, ils se font entendre avec une vigueur nouvelle. Ainsi, le cardinal François Bustillo a-t-il déploré, dans Le Figaro, qu’« une mentalité thanatophile redoutable dévore insidieusement nos esprits [...]. Une loi permettant la fin de vie est une forme ultime d’extrême violence. Une barbarie ultime ». Une idée que développe aussi Mgr Matthieu Rougé, autre porte-parole des évêques sur la fin de vie : « Il y a comme une logique de suicide collectif dans la pente euthanasique actuelle », écrit-il dans L’Opinion. « On a l’impression que, dans la start-up nation, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité », avait-il auparavant déclaré.

« Notre arme la plus puissante »

Les initiatives se multiplient en conséquence, les évêques plaçant le débat sur le terrain politique et spirituel. L’évêque de Nice, Mgr Jean-Yves Nault, appelle les fidèles à « contacter leurs élus, surtout les députés et les sénateurs », pour dire ce qu’ils pensent de ce projet. Et partout se multiplient les appels à la prière. Ainsi, Mgr Emmanuel Gobillard, évêque de Digne, a-t-il organisé dans son diocèse une nuit de prières du 29 au 30 mai, « entre la fête de saint Paul VI et celle de sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France » : « Oui, frères et sœurs, prions, prions, prions, écrit-il en conclusion de son vibrant message, c’est notre arme la plus puissante, et c’est un devoir impérieux. »

Cette mobilisation sera-t-elle suffisante ? Quels que soient les amendements qui lui seront apportés, ce texte restera intrinsèquement mauvais.

Source : france-catholique.fr