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Quinze associations alertent sur les dangers de l’euthanasie pour les personnes vulnérables

par Cyriac Zeller, 13/05/2024

Alors que les débats sur le projet de loi sur la fin de vie débutent ce 13 mai en commission à l’Assemblée nationale, quinze représentants d’associations engagées pour la défense des plus vulnérables - dont plusieurs chrétiennes - soulignent les dangers que pourraient représenter le suicide assisté et l’euthanasie pour eux.

Les députés débutent, ce 13 mai en commission, l’examen du projet de loi sur la fin de vie. S’il était voté, ce texte pourrait légaliser le suicide assisté et l’euthanasie comme s’en inquiètent quinze associations engagées dans la défense des plus vulnérables. Les représentants de l’Office chrétiens des personnes handicapées, du Secours Catholique, d’Alliance VITA, de la Fondation Jérôme Lejeune ou encore des Petites Sœurs des Pauvres figurent parmi les signataires d’une tribune qui s’inquiète du sort réservé aux plus vulnérables si l’euthanasie ou le suicide assisté venaient à être légalisées.

« Représentants d’associations, fondations, mouvements ou structures qui prennent soin des personnes et des familles vulnérables, nous considérons que la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté créerait une nouvelle et grave discrimination à leur encontre », soulignent-ils dans ce texte rendu public le 13 mai. C’est particulièrement l’inquiétude de voir ces personnes « ne plus bénéficier d’une protection inconditionnelle de la collectivité » qui les pousse à tirer la sonnette d’alarme.

Ouvrir la possibilité de l’euthanasie ou du suicide assisté instillerait « l’idée que la fragilité et la dépendance sont des marqueurs d’indignité, la perception croissante d’être une charge pour la société, voire un sentiment de culpabilité. Et un nouveau motif d’angoisse. »

Plus d'euthanasie chez les personnes à faibles revenus

Plutôt que de créer un système où les personnes les plus vulnérables se considéreraient comme un poids, ces quinze associations rappellent que « notre responsabilité à leur égard est de tout mettre en œuvre pour soulager leurs souffrances ou répondre à la tentation de désespérance ou de perte de sens qui peut les gagner. » « La réponse à la fragilité ne peut pas consister à faire disparaître les personnes qu’elle atteint ou à leur laisser penser qu’il n’y a d’autre perspective raisonnable que la mort », ajoutent-ils.

Dans les pays ayant déjà légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté, l’ouverture de ces pratiques aux personnes atteintes de handicaps physiques ou mentaux est toujours plus importante. En Belgique, malgré le cadre d’application strict de l’euthanasie lors de sa légalisation en 2002, cette pratique n’a cessé de s’ouvrir, notamment aux mineurs et aux personnes atteintes de maladies psychiques. De même, on constate que les personnes rencontrant des difficultés financières sont plus facilement poussées à abréger leur vie. En Oregon, il a été souligné qu’avec le temps, les personnes à faibles revenus étaient surreprésentées dans les candidats au suicide assisté et que les problèmes financiers devenaient une motivation de plus en plus grande pour demander la mort.

Présenté en séance publique aux députés le 27 mai prochain, le projet de loi sur la fin de vie devrait donc proposer de légaliser une « aide à mourir », synonyme pervers d’euthanasie ou de suicide assisté en fonction des cas. Les associations promettent donc de ne pas faire oublier aux représentants du peuple français les plus faibles au moment de faire un choix crucial pour notre société.

Source : famillechretienne.fr