Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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Question :

II- Et puis le bouquet de l'émission ("Ce soir ou jamais", mise en ligne le 27/01/2014) pour moi, c'est quand ce médecin a dit que :
  "Il y a une autre catégorie d'êtres humains, vieux, c'est ceux qui ont une détérioration cognitive, par exemple l'Alzheimer. Eh bien ceux-là, c'est l'Ehpad, on les accompagne d'accord mais on arrête l'hydratation". Donc ils meurent en quelques jours, ça c'est garanti. Dans l'affaire Pierra, je me souviens qu'on a parlé de souffrances terribles et pendant 6 jours une agonie épouvantable. C'est quoi pour vous, c'est euthanasie ou aide médicale à mourir, torture ou indignité ou quoi ?

Réponse :

Alors, la mort par la soif, c'est vrai qu'elle n'est pas drôle ! C'est une mort par déshydratation. Dans les sociétés dites barbares, les déshydratations des personnes humaines ne se faisaient quand même pas ... ou alors après leur mort... Eux, ils n'ont quand même pas infligé ça. Sauf les nazis au bunker de la faim et de la soif, eux oui ! Pas les sociétés dites barbares mais les nazis et aujourd'hui les neo-nazis qui ne se nomment pas, donc je dirais les crypto-neo-nazis..., eh bien, eux le font, et ils veulent faire avaler cela, par une application de la loi Leonetti ou par une loi Leonetti-bis, à toute la société . Alors même que la loi Leonetti n'est passée en 2005 que parce que les Français ne savaient pas encore que "mourir dans la dignité", ce sera mourir dans la torture de la déshydratation brutale et sous  "sédation" c'est à dire dans la totale solitude de la camisole chimique. La loi Leonetti est passée parce que le drame de Pierra - et d'autres ! -n'était pas encore venu nous figer d'horreur !

J'ai toujours pensé qu'avec Auschwitz, un point de non-retour a été atteint par l'humanité. Comme une sorte de péché absolu s'opposant au choix de Dieu... L'impossible a été commis, l'innommable a été perpétré... et, à partir de ce moment-là, l'humanité a comme changé de direction, elle est partie en quelque sorte vers l'enfer. et il n'y a plus de raison que ça s'arrête.

Alors, de plus en plus, nous y sommes.

Les Etats, les uns après les autres, admettent le meurtre, la torture, l'oppression des libertés, même les plus sacrées, comme celle en face de la mort. Pour arrêter l'hydratation, pour shooter le malade, ils ne demandent pas son avis ! Ils le font d'eux-mêmes voire d'office ! Comble de l'hypocrisie : la déshydratation officiellement n'est pas considérée comme de l'euthanasie active... elle l'est pourtant.  Car la décision de tuer par la soif est bel et bien un acte. Un acte de décision non de stopper un traitement mais d'enlever le verre d'eau au pauvre, à l'agonisant. - ce qui est ignoble et n'a rien de digne.

La décision est donc ici une action : le médecin tue puisqu'il l'a décidé. "Collégialement" - ce qui est encore pire car il va à la fois endormir sa propre conscience et entraîner dans ce crime d'autres soignants (voire la famille) souvent ses subordonnés ! C'est aussi mentir à sa conscience en jouant sur les mots.

En réalité,  il a décidé de mettre "son" malade dans le bunker de la faim et de la soif, dans la nuit noire de la "camisole de force" chimique. Le malade ne va pas "dormir" mais cauchemarder - sans même pouvoir s'exprimer. Le visage "serein" n'est autre que le relâchement des muscles du visage. Comme par exemple cela aurait été le cas dans certaines formes de paralysies "flasques". Evidemment, pour que cela passe dans l'opinion publique, il faut changer les mots, les lénifier... leur donner une autre signification (c'est d'ailleurs un procédé bien connu dans la manipulation mentale de tous ordres) : Tuer va s'appeler "aider" , torturer va s'appeler "arrêter de s'obstiner" ou de "s'acharner" (on en arrivera à considérer le fait d'hydrater un être humain comme un acharnement thérapeutique), l'enfermer dans son psychisme torturé par tout cela va s'appeler "l'endormir" (mais là nous savons que c'est faux car il y en a qui en ont parlé : c'est de la torture psychique).

Ce qui, normalement, s'appelle "maltraitance" par "privation de soin", va, par un tour de passe-passe hypocrite, devenir de "l'acharnement thérapeutique". Nous allons donc vers une médecine à deux vitesses par âgisme : pour les uns les découvertes les plus mirobolantes de la médecine, le GPA, PMA, DPN et tutti quanti (aux frais du contribuable), pour les autres - les mêmes contribuables, pour le coup, eux qui ont payé pendant des décennies - le refus du simple apport d'eau légèrement sucrée ou simplement salée par une petite perf sous cutanée mettable à domicile - pour leur permettre de mourir vraiment dans la dignité (de faim peut-être mais pas de soif car la différence est de taille).

Le tout dans la  "dignité" , une "dignité" telle que la SPA se révolterait si cela était imposé à des animaux, et que la mémé à qui l'on va le faire, ce "traitement", ne voudrait jamais l'infliger à son bon et fidèle toutou.

Mais "on va accompagner les mourants". Ils vont mourir avec une "assistance médicalisée". Laquelle ? La déshydratation.  Mais, n'avons-nous donc pas une compassion suffisante pour leur offrir une mort un peu plus humaine ? Si vous imposez la privation de nourriture, quand même, gardez au moins l'hydratation ! La privation de nourriture conduit aussi à la mort mais d'une manière tout de même un peu plus clémente permettant de garder pendant un certain temps un minimum de conscience.

Vous pourriez - si vous aviez encore plus de compassion - l'achever par balle, avec un silencieux, pour ne pas déranger les voisins, n'est-ce pas. Il paraît que ça va assez vite, l'agonie est quasi nulle.

Mais tuer par la déshydratation, c'est torturer jusqu'à la mort.