"Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive,
celui qui croit en moi,
De son sein couleront des fleuves d'eau vive".
"Voici ce cœur, qui a tant aimé les hommes.
Voici ce cœur qui s'est livré pour le monde."
« Venus à Jésus, quand ils virent qu'il était déjà mort, [les soldats] ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l'Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. » (Jean 19)
Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix !
Il est la révélation la plus bouleversante de l'amour de Dieu.
Sur la Croix c'est Dieu lui-même qui mendie l'amour de sa créature : Il a soif de l'amour de chacun de nous.
L'apôtre Thomas reconnut Jésus comme « Seigneur et Dieu » quand il mit la main sur la blessure de son flanc.
Il n'est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le Cœur de Jésus l'expression la plus émouvante de ce mystère de l'amour(...)
Regardons avec confiance le côté transpercé de Jésus, d'où jaillissent « du sang et de l'eau » !
Les Pères de l'Eglise ont considéré ces éléments comme les symboles des sacrements du Baptême et de l'Eucharistie.
Avec l'eau du Baptême, grâce à l'action du Saint Esprit, se dévoile à nous l'intimité de l'amour trinitaire.
Le sang, symbole de l'amour du Bon Pasteur, coule en nous tout spécialement dans le mystère eucharistique : "l'Eucharistie nous attire dans l'acte d'offrande de Jésus... nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande".
(Benoît XVI Message pour le Carême, 2007)