Maladie d'Alzheimer : une aidante raconte son chemin de joie
par genethique.org, synthèse de presse bioéthique, 20/11/2014
Quand Thomas Sotto lui demande comment elle vit au jour le jour avec son mari, elle explique : « Et bien, on vit très bien. Et Daniel est un homme très heureux et moi aussi je suis très heureuse avec lui. » Elle ne nie pas les difficultés, mais elle ajoute simplement : « on s’adapte ». Quand le journaliste lui demande s’il ne lui a pas malgré tout été nécessaire de réaménager son appartement, elle rétorque : « Il faut aménager toute sa vie. Ce n’est pas son appartement, c’est toute sa vie. » Dans le quotidien, elle explique par exemple, qu’elle n’a laissé qu’un petit miroir dans la salle de bain parce qu’il ne se reconnaissait plus et qu’il était gêné. Face à la maladie, Colette Roumanof a choisi d’être positive : « il faut être de bonne humeur tout le temps, quoi qu’il arrive. Tout le temps. C’est une sorte de discipline qui est extrêmement intéressante. Et ensuite, on est ramené au présent parce qu’un patient Alzheimer vit uniquement dans le présent. Qu’en face de ce qu’il voit. Donc il vous voit vous, il peut avoir de vous une sensation très précise. Et vous dire des choses sur vous qui vont vous épater. »
Colette Roumanoff, qui préfère appeler la maladie d’Alzheimer, la « confusionnite » a ouvert un blog : Bien vivre avec Alzheimer.