Une enfant canadienne de 5 ans et sa famille lancent un appel au Premier ministre du Canada : Pour le bien de nos familles, dites non à l'euthanasie
MONTRÉAL, le 16 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Alors que le Canada envisage de légaliser l'euthanasie et que certaines provinces discutent de la possibilité d'étendre l'euthanasie aux enfants, Sylvain, Sherley et leur fille de 5 ans, Jolyanne, livrent un message très simple au Premier ministre du Canada : Pour le bien des familles, n'appuyez pas l'euthanasie. Sylvain et Sherley croient que l'euthanasie est dangereuse. Ils sont convaincus que ceux qui n'ont pas la force de se battre seront encouragés à abandonner rapidement et, dans certains cas, à accepter l'euthanasie pour les personnes qu'ils aiment. Comme Sylvain le mentionne dans cette vidéo émouvante, s'il avait suivi les conseils des médecins lorsque tout paraissait si sombre, il serait seul aujourd'hui, sans les deux personnes qu'il adore le plus au monde - son épouse Sherley et sa précieuse fille, Jolyanne.
Sylvain et Sherley, un couple canadien de la région de Montréal, ont fait face à des pressions multiples. Les médecins les encourageaient de ne pas continuer la grossesse après 27 semaines parce qu'elle avait probablement le syndrome de Down(un diagnostic erroné) et une malformation de l'œsophage (atrésie de l'œsophage). Malgré plusieurs problèmes de santé, Jolyanne se porte bien aujourd'hui et fait la joie de ses parents.
Deux ans plus tard à peine, en 2012, Sherley était dans le coma et gardée en vie artificiellement, souffrant d'une pneumonie grave. Les médecins ont dit à Sylvain que les chances de survie de sa femme étaient extrêmement minces. Ils lui disaient aussi que si elle survivait à son coma, elle n'aurait aucune qualité de vie. Les médecins faisaient pression pour débrancher l'appareil qui la maintenait en vie. Malgré ces pressions, Sylvain a refusé pour sauver la vie de sa femme.
Le 5 juin 2014, le Québec a adopté une loi autorisant l'euthanasie. Avant l'adoption de cette loi, soit en 2013, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec a recommandé d'étendre l'euthanasie aux enfants. Un rapport publié récemment par un groupe consultatif de l'Ontario ne recommande aucune limite d'âge. L'euthanasie fait actuellement l'objet de contestations devant les tribunaux du Québec. Elle est encore illégale au Canada.
Au milieu de cette controverse, des médecins et des patients se sont élevés contre l'euthanasie, et ce, pour plusieurs raisons :
- l'euthanasie n'est pas un soin médical;
- l'euthanasie est contraire au code de conduite des médecins, qui interdit à un médecin de mettre fin volontairement à la vie d'une personne même si celle-ci le demande;
- une personne atteinte d'une maladie grave est souvent déprimée et son jugement peut en être obscurci;
- il y a des pressions financières et sociales;
- les diagnostics médicaux peuvent être erronés;
- il peut aussi y avoir des erreurs dans les pronostics, c'est-à-dire, quant à l'issue prévue d'une maladie ou d'une affection;
- Les critères pour l'euthanasie finissent toujours par s'étendre des adultes aux enfants, des personnes atteintes de maladies graves à celles souffrant seulement d'affections sérieuses, et des personnes qui souffrent physiquement à celles qui vivent uniquement une dépression
- les soins palliatifs atténuent les douleurs et la souffrance sans mettre un terme à la vie d'une personne prématurément, mais ils ne sont malheureusement pas accessibles pour la plupart des Canadiens. Il n'y a donc pas de libre choix.
Monsieur le Premier Ministre, vous avez le choix. L'euthanasie fait actuellement l'objet de contestations devant les tribunaux au Québec. Elle est encore illégale au Canada.
Au nom de la petite Jolyanne, de sa famille et de nombreuses autres personnes, sauvez des vies au Canada en disant « non » à l'euthanasie.
Source : newswire.ca
Site Web : coalitionmd.org