par Jean-Pierre Dickès, 28/09/2013
La récente déclaration du Dr Kariger qui se dit membre d’un parti catholique est incroyable car elle peut justifier tous les génocides du monde au nom de « l’absence de sens à la vie ».
Ce praticien prétend euthanasier Vincent Lambert car il estime que sa vie ne vaut pas « la peine d’être vécue ».
Telles furent les mots du Führer pour justifier l’euthanasie.
Ce médecin déclare notamment : « Il n’y a plus d’espérance qu’il recouvre une vie relationnelle normale. Si les parents trouvent du sens à cette existence, qu’ils apportent les preuves ! ».
Au nom de quoi peut-il lancer une telle affirmation ? Qu’il donne lui-même une preuve que Vincent Lambert veut mourir ! Que veut dire « une vie relationnelle normale ? ».
Une telle déclaration apparaît bien au-delà du décret d’euthanasie signé par Hitler le 1er septembre 1939 et dont il convient de rappeler les termes. « Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d’étendre l’autorité de certains médecins, à désigner personnellement à l’effet d’accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d’un examen médical approfondi, auront été déclarés incurables ». Signé Hitler.
Brandt reconnaîtra l’élimination de 60.000 personnes. Il déclarera lors de son procès à Nuremberg : « Il n’y a pas de médecin aujourd’hui qui ne donnerait à un malade qui souffre un anesthésique et qui ne rendrait la mort plus facile…L’euthanasie peut paraître horrible, inhumaine…Je n’ai jamais pensé que c’était contraire à la morale ou à l’éthique ».
Cette excuse du malade qui souffre, le Dr Kariger ne l’a même pas. L’incurabilité de Vincent Lambert reste le prétexte de son euthanasie.
Cette notion a été le blanc-seing du Dr Brandt. Ce dernier sera pendu le 2 juin 1948 au décours de son procès par le Tribunal de Nuremberg chargé de juger les crimes nazis.
Source : medias-presse.info