Vincent Lambert est momentanément hors du danger de mort qui planait sur lui. Lui a gagné, au sens qu'il a la vie sauve.
De nouveau, deux partis s'affrontent.L'un pour lui offrir un établissement spécialisé à son cas. L'autre pour lui offrir - la mort.
On parle d'aller en cassation : un acharnement juridique à le mettre à mort.
Or, que dit la loi ? Personne ne peut être mis à mort.
Le premier droit de l'homme, c'est son droit à la vie. (cf article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme, article 2 de Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789).
La conscience de chacun de nous, devant cet homme qui ne souffre pas, a déjà jugé : confier Vincent Lambert non à une structure de soins palliatifs pour un accompagnement à la mort et un projet de mort, mais à cet établissement qui lui propose un projet et un accompagnement pour la VIE.
Pierre Menhir