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30 avril 2019, la Cour Européenne des Droits de l’Homme rejette la requête des parents de Vincent

Le communiqué des avocats des parents :

La Cour européenne des droits de l’homme vient de rejeter la demande de mesures conservatoires des parents de Vincent LAMBERT au motif qu’une décision avait été rendue le 5 juin 2015, alors que les griefs sont radicalement différents. Ils demandaient simplement à la CEDH de constater la violation du droit au procès équitable, socle de la confiance que les citoyens doivent pouvoir porter dans les juridictions, surtout quand elles doivent statuer sur des questions mettant en jeu la vie d’un homme. Ainsi, avec ce rejet, la CEDH nous dit que le procès de 2018-2019 était de pure forme alors qu’il s’agissait d’une nouvelle décision, d’un nouveau médecin, concernant une nouvelle situation.

Peu importe les conditions lamentables dans lesquelles se sont déroulées, et l’expertise, et la procédure devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et la mise en cause objective de certains de ses juges qui avaient fait preuve d’une rare partialité.
Si nous ne pouvons que déplorer cette décision de la CEDH qui condamne Vincent LAMBERT à mort pour la 5ème fois, c’est du CIDPH que nous attendons aujourd’hui et principalement que les droits de Vincent LAMBERT soient enfin défendus. Contrairement à l’ensemble des juridictions nationales et internationales qui se sont prononcées jusqu’à ce jour, il s’agit de la seule instance internationale spécialisée dans la protection des droits des personnes handicapées.

Dans l’attente de sa décision, restera lancinante la question de savoir pourquoi un pays civilisé aura, tant par ses médecins que par ses juges, refusé depuis 6 années le transfert de Vincent LAMBERT dans une unité spécialisée, pour le laisser abandonné, sans aucun soin de stimulation, enfermé à clés dans le sinistre couloir de la mort qu’est devenu le service de soins palliatifs du CHU de REIMS.

Source : jesoutiensvincent.com