Mgr. Fernando Chomali: « l’avortement et l’euthanasie sont des actes de violence »
Dans le cadre d’une marche pour la défense de la vie, qui a attiré des milliers de personnes dans la ville de Concepcion, au sud du Chili, Mgr. Fernando Chomali, archevêque de Concepción et membre de l’Académie pontificale pour la Vie, a déclaré dimanche, qu’il y avait de nombreuses attaques contre la vie:« Nous avons vu le tollé dans le monde entier contre les 43 jeunes tués au Mexique. Nous voyons comment on tue les chrétiens en Irak et en Syrie et comment ils doivent fuir; nous voyons la violence contre la vie, la pauvreté, l’oppression par le travail. Nous voyons tant d’injustices sociales…. Maintenant, cette violence contre la vie, ces lois qui favorisent l’avortement, nous ne voulons pas cela pour le Chili. L’expérience du monde nous le confirme. L’avortement est un acte de violence comme l’est aussi l’euthanasie »
Le prélat a déclaré que «nous défendons la vie avec l’arme que nous donnent la raison, la science et la foi et qui est l’amour. Le Chili perdra beaucoup si une loi permettant l’avortement est approuvée et de même si le Chili permet la loi sur l’euthanasie ».
Mgr. Chomali a également déclaré que «la vie est une grande valeur et ne peut être laissée à l’arbitraire d’une personne ou d’un groupe de personnes. Nous voulons démontrer qu’une véritable démocratie est celle qui prend soin de tous ses membres. Le bonheur ne dépend pas de l’état de santé, mais de l’amour que l’on donne et que l’on reçoit. »
Il a souligné qu’«un état de droit est vrai lorsque la force de la raison l’emporte sur la logique de la force. Une état de droit est celui qui garde ou prend soin de ceux qui ne peuvent pas se défendre. »
La marche pro-vie a été aussi suivie par des politiques. Parmi eux, le député Christian Campos, qui a déclaré que la manifestation répondait entièrement à sa position de défense de la vie. «Je suis préoccupé par la situation qui pourrait s’installer dans le pays avec une politique publique qui pourrait générer une situation dramatique chez les femmes qui voient aujourd’hui l’avortement comme une solution à leur problème ».
Sergio Bobadilla, président régional de l’UDI (Union Démocrate Indépendante, parti chilien conservateur), après l’appel de l’Église à défendre la vie, a déclaré que « nous devons manifester publiquement que nous sommes en faveur de la vie dès la conception. Je lance un appel à tous pour que nous manifestions ouvertement en défense de la vie et de la famille »
Source : la-nouvelle-gazette.fr