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Pas d’onction des malades en cas de suicide assisté, prévient un évêque canadien

par La Croix, avec presse canadienne, 29/02/2016

Alors que la Conférence épiscopale canadienne a vivement dénoncé un nouveau rapport recommandant la légalisation du suicide assisté dans le pays, l’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, a souligné que ceux qui demandaient à mourir ainsi n’étaient pas en mesure de recevoir les derniers sacrements.

« Demander à être tué est gravement désordonné et constitue un rejet de l’espoir que le rite (de l’onction des malades, NDLR) demande et essaie d’apporter », a assuré l’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, dans une interview à l’agence Canadian Catholic News reprise par la presse spécialisée le 27 février.

Une personne cherchant à se tuer elle-même « ne se trouve pas dans la disposition appropriée » pour recevoir ce sacrement, a confirmé Mgr Prendergast. « Demander à un prêtre d’être présent à quelque chose qui est en contradiction directe avec les valeurs catholiques n’est pas juste pour le pasteur ».

Mgr Prendergast a ainsi rappelé qu’on ne peut « être pardonné en avance pour quelque chose que l’on va faire, comme demander le suicide assisté, alors que le suicide est un péché grave ».

Cette prise de position a été mise en avant alors qu’une commission gouvernementale canadienne a remis, deux jours plus tôt, un rapport final sur le sujet contenant plusieurs recommandations en faveur du suicide assisté et de l’euthanasie.

Vives oppositions de l’épiscopat au suicide assisté

Ce document a suscité de vives réactions de la part de l’épiscopat canadien, qui lutte depuis plusieurs mois contre cette évolution législative.

Des leaders religieux de toutes confessions se sont unis à la lutte menée par les évêques contre la légalisation de ces pratiques.

Les députés canadiens préparent actuellement un nouveau texte de loi qui pourrait devenir l’un des plus libéraux au monde en la matière. S’il est voté, il concernerait aussi les établissements catholiques.

Début février 2015, la Cour suprême du Canada avait déjà invalidé l’article du Code criminel qui interdit à un médecin d’aider quelqu’un à s’enlever la vie dans des circonstances bien précises. La décision définitive du parlement quant à l’extension du droit au suicide assisté et à l’euthanasie devrait être prise en juin.

M. M. avec presse canadienne

Source : la-croix.com