Canada – Echec à l’euthanasie
Le Québec est tenté de nouveau par le séparatisme et le souverainisme. Par exemple la décision du Premier Ministre du Québec, Mme Pauline Marois de remplacer le drapeau canadien par celui du Québec a entraîné de vives réactions notamment chez les anciens combattants. Très contestée, après 18 mois de mandat, elle est obligée de dissoudre la chambre ; ce qu’elle a fait le 4 mars. Les nouvelles élections auront lieu le 7 avril. Ce qui a pour effet d’annuler le projet d’euthanasie et de le reporter à deux ans. Pendant ce temps les opposants pro-vie se regrouperont afin de peser sur le scrutin.
Le projet tel qu’il était proposé, permettait d’euthanasier « toute personne atteinte d’une maladie grave et incurable ». Comme la vie elle-même est la seule maladie incurable connue, cela pourrait concerner tout le monde. Etaient exclus du projet la maladie d’Alzheimer et la souffrance. En revanche les enfants pouvaient être euthanasiés. Le plus incroyable était qu’explicitement l’euthanasie était considérée comme un « traitement ». On ne sait s’il faut rire ou plutôt pleurer. Il était évident que le projet était incohérent. Apparemment les médecins l’auraient anticipé en pratiquant des euthanasies illégales dans le cadre de la législation actuelle. Air connu.
Il était joint à ce projet une « charte des valeurs » visant à supprimer toute référence religieuse du cadre de la sphère publique, dans ce pays qui fut jadis un des plus catholiques au monde. Le prétexte est de lutter contre la menace islamique. C’est sans doute le raisonnement des socialistes français. Or on ne lutte pas contre une religion en imposant une absence de religion.
Si les opposants se réjouissent du report du projet de loi sur l’euthanasie, ils savent parfaitement que c’est partie remise. Ils s’apprêtent donc à peser sur les élections.
Source : medias-presse.info