par l'Abbé Dominique Fabien Rimaz, 24/04/2014 (extraits)
L'euthanasie n'a rien d'une mort douce, idéale et pacifiante. L'euthanasie est une mort violente. Elle est une profonde blessure infligée, à la personne qui quitte ce monde, à l'entourage et à toute la société.
(...) Volonté d'atténuer et d'occulter la réalité de la mort, en insistant sur le moyen, et insinuant sournoisement cette idée: de toute façon la personne aurait pu mourir autrement, soit en étant jetée par une fenêtre, soit en recevant une balle dans la tête; mais finalement la personne fut étouffée, bien moins tragique.
(...) Dans le domaine judiciaire, un meurtre restera toujours un meurtre. La peine ne saurait être changée selon le moyen du crime, à savoir si la personne fut poignardée ou étouffée.
Victor Frankl et le "pour quoi" vivre
Victor Frankl, auteur du célèbre livre "Un psychologue dans le Lager", qui a survécu dans un camp de concentration en pensant à l'amour de sa femme, l'a magnifiquement compris: lorsque l'on a un "pour quoi", un projet, une raison de vivre, l'homme peut malgré tout arriver à supporter tous les comment (j'ajoute avec l'aide de la médecine, l'amour et l'aide des autres, la prière et le réconfort des sacrements).
Une société qui tue ses mourants, qui ne soutient guère ses malades, accueille froidement ses personnes handicapés et se débarrasse des personnes âgées et faibles marche tout simplement vers sa mort.
Ne pas être aimé et désiré, c'est déjà subir la mort
Tous les êtres humains ont ce désir: aimer et être aimé. Merci au Pape François d'aimer les petits de notre monde, les malades, les personnes handicapées, les pauvres. Il réchauffe ce monde glacial par la chaleur de sa tendresse et de son amour qu'il va puiser chez Dieu.
Source : lesuisseromain.hautetfort.com