par Bernard Antony, 18/12/2013
Pour faire passer l’euthanazie, l’instauration de la démo-panelocratie !
On n’arrête décidément pas le progrès dans les innovations de notre système de démocratie totalitaire. Et voici la dernière application de ce que les opaques mais véritables décideurs de la politique et des médias qui nous gouvernent ont récemment concocté, mieux que le suffrage universel, mieux que les sondages étudiés pour manœuvrer l’opinion et les élus : ils ont inventé la panelocratie !
Un système simple et peu coûteux d’élaboration des lois. Il suffit de prélever, comme ils disent dans leur jargon, un « panel » de citoyens pris au hasard, a priori sans compétence commune sur la question à étudier. Pour faire avancer la législation sur l’euthanasie, on en a pris dix-huit.
On ne sait si, par un miraculeux hasard statistique, quelques-uns auraient vraiment réfléchi sur la question. On avait déjà entendu en 1794, sous la Terreur, que la République (qui condamnait Lavoisier à la guillotine) « n’avait pas besoin de savants ». Depuis, on s’était quand même ravisé et on n’interdisait pas aux savants de participer le cas échéant à la chose publique ou tout au moins, en leurs domaines, de l’éclairer. Mais en cette fin d’année 2013, « François Hollande étant chef de l’État » :
- C’est la non-compétence qui est érigée en principe pour le choix de ceux censés pouvoir fournir au législateur les réflexions pour de nouvelles lois. C’est vraiment prendre la majorité des Français pour des imbéciles incapables de discerner que cette panelocratie n’est qu’une forme nouvelle de la manipulocratie.
- Et pour vendre cette monstruosité, sur la radio payée par les impôts de tous, l’inénarrable préposé du matin à la propagnade socialiste n’hésite pas à se couvrir de ridicule en affirmant que l’on retrouve ainsi les formes de la démocratie grecque (sic !). Mais lui aussi, conformément au principe d’incompétence, peut dire n’importe quoi.
Le principe du panel, a donc expliqué Thomas Legrand à l’appui de son ineptie, évite le danger du populisme. Où l’on voit que ce chroniqueur est en parfaite concordance avec le soviet dirigeant de l’épiscopat français pour traquer le populisme, cette abomination de la désolation civique.
Et c’est comme cela que, si monstrueux en soit le principe, c’est sur la panelocratie que s’appuient les forcenés qui nous gouvernent pour faire passer l’euthanazie.
Oui vraiment, l’heure est à la révolte, à la révolte de l’intelligence, du bon sens, du sens de la dignité humaine : contre la collusion du déni de l’intelligence, du mépris d’une véritable démocratie et de la culture de mort.
Source : lagrif.fr