Au Québec : mobilisation
Les médecins , les infirmières ou autres professionnels de la santé qui participeront à l'acte d'euthanasie proprement-dit , à l'intérieur de certains critères ne seront pas poursuivis pour crime par le procureur général du Québec. Cette façon de procéder va protéger bien sûr le médecin qui pose cet acte, mais il n'en sera pas ainsi du malade vulnérable qui pourra subir des pressions de son entourage pour qu'on lui administre ce mode de fin de vie brutal.
L'expérience de la Hollande ou de la Belgique où l'euthanasie existe depuis une dizaine d'année montre qu'il y a de nombreuses dérives et que les médecins ne déclarent pas tous les cas d'euthanasie, ce qui nous porte à penser que certains malades subissent l'euthanasie sans leur consentement explicite. De plus dans ces deux pays, aucun médecin n'a été condamné au criminel pour euthanasie alors qu'on sait qu'ils ne suivent pas tous les règles strictes édictées par la loi. C'est donc une menace à l'intégrité corporelle des Québécois telle que garantie par les Chartres des Droits et Libertés du Québec et du Canada. L'euthanasie n'est ni un droit garanti par les Chartes des Droits et Libertés Québécoise et Canadienne, ni un soin reconnu par l'organisation mondiale de la santé (OMS).
La solution
La solution au problème du soulagement de la douleur reliée à une maladie grave et irréversible réside donc dans le fait d'offrir à tous les Québécois des soins palliatifs de qualité, entièrement gratuits et personnalisés. Il faut rejeter massivement l'euthanasie qui menace notre intégrité physique et nos droits les plus fondamentaux.
Source : La Marche printanière