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Une analyse de Correspondance européenne du 19 février 2013 :

Le Conseil National de l'Ordre des Médecins de France s'est réuni de façon formelle afin de promouvoir et demander la complète légalisation de l'euthanasie en France. Bien évidemment, l'organisme des médecins invoque cette mesure seulement dans des « cas exceptionnels ». Mais des expériences récentes, faites aussi dans d'autres pays, montrent avec quelle rapidité les maillons se desserrent une fois que la licéité du principe est introduite...

Si bien que le gouvernement Hollande a pris la balle au bond pour commencer à « étudier » un possible projet de loi. Entre autre, avec la prise de position du Conseil National des Médecins, est apparu en concomitance une lettre ouverte adressée au Président Hollande dans laquelle près de 250 médecins réclament la clémence du Chef d'Etat pour un de leurs collègues, le Docteur Nicolas Bonnemaison, récemment condamné pour avoir pratiqué au moins sept fois l'euthanasie dans un hôpital de Bordeaux, ce qui risquerait de le faire expulser de l'Ordre et de lui faire perdre son travail. D'où cet appel en sa faveur avant que la sentence définitive soit prononcée.

C'est le quotidien espagnol en ligne "Abc" dans sa publication du 14 février qui a le premier fait retentir l'alarme en précisant comment l'euthanasie active était actuellement considérée en France : homicide prémédité, passible de réclusion à perpétuité ; l'euthanasie passive, en revanche, est considérée comme un crime de « non assistance à personne en péril ». Entre 1998 et 2005 cependant, le climat culturel a changé et on a commencé à parler de « fin digne » pour les patients « victimes d'acharnement thérapeutique » et les peines infligées ont été plus que jamais symboliques et légères.

La Loi Leonetti de 2005, qui est toujours en vigueur, a autorisé dans certains cas des traitements pouvant soulager la douleur et "abréger" la vie du patient, avec l'accord préalable de l'intéressé. Il y eut un moment de stagnation le 24 novembre 2009 lorsque l'Assemblée Nationale a rejeté, avec 326 votes contre et 202 votes pour, le projet de loi présenté par Manuel Valls qui proposait de « légaliser dans certains cas exceptionnels l'euthanasie active ». Mais aujourd'hui, Manuel Valls est Ministre de l'Intérieur. Et en juillet 2012 c'était le même Président Hollande qui demandait au Comité National de l'Ethique d'évaluer une « possible évolution » de la législation. Un "saut qualitatif" agressif au sein du débat politique, à ne pas sous-estimer. (M. F.)

Source : Correspondance européenne