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Vote du CESE

par Laurent Trilling, 09/05/2018

Je suis très choqué par le vote du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en faveur de l’euthanasie (La Croix du 11 avril, lire ci-dessous). D’abord, parce qu’il s’est « auto-saisi » du sujet alors que justement la pétition qui lui avait été adressée n’avait pas atteint le seuil requis pour être examinée. On se souvient que le Cese avait rejeté la pétition pour l’examen du « mariage pour tous », pourtant largement au-dessus du seuil requis (700 000 pour un seuil de 500 000) au motif que les sujets « sociétaux » n’étaient pas de son ressort. Cette fois, il s’auto-saisi d’un tel sujet.

Comprenne qui pourra serait-on tenté de dire ? Eh bien non, ces volte-face, comme celles, tout aussi incompréhensibles du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), sont le résultat de manipulations dues aux systèmes de nomination, que je trouve très opaques dans ces deux organisation. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’exécutif y joue un grand rôle. Il me semble que La Croix, pour éclairer vraiment ses lecteurs sur les biais possibles des votes, devrait analyser en profondeur le pourquoi et le comment de ces nominations.

Je note par exemple que le Cese compte 233 membres, que 107 ont voté « pour » l’euthanasie (moins de la majorité des membres, qui donc sont-ils, nommés par qui ?), 18 contre, avec 44 abstentions. Où sont passés les 64 restants ?

Enfin, j’invite, une fois de plus, Guillaume Goubert à ne pas hésiter à s’exprimer librement, comme le conseille Emmanuel Macron aux catholiques. Pourquoi écrit-il dans l’éditorial que le Cese est « assez » hypocrite quand il emploie l’expression « sédation profonde explicitement létale » au lieu d’euthanasie. Pourquoi cette mutilation du message ?

Oui, le Cese se montre clairement hypocrite. On aurait pu rajouter que cette expression « novlangue » est indigne de la part de la 3e assemblée de notre République.

Laurent Trilling

Source : la-croix.com