les sénateurs qui ont voté hier un amendement rappelant la réalité de l’hydratation pour tout être humain : celle d’un soin fondamental qui lui est dû quel que soit son état de santé ou son niveau de handicap, et qui dès lors ne peut être interrompu, sous prétexte d’un acharnement thérapeutique. - See more at: http://www.fondationlejeune.org/blog/blog-communiques-de-presse/15-communique-presse/1144/le-senat-a-vote-un-amendement-pour-vincent-lambert-et-contre-la-culture-du-dechet#sthash.8QjaqQdK.5qf4yqG1.dpuf
L'hydratation définie comme un soin
...les sénateurs ont voté hier un amendement rappelant la réalité de l’hydratation pour tout être humain : celle d’un soin fondamental qui lui est dû quel que soit son état de santé ou son niveau de handicap, et qui dès lors ne peut être interrompu, sous prétexte d’un acharnement thérapeutique. ...
Dans cette même logique transpartisane, Dominique de Legge et Bruno Retailleau, Bruno Gilles Charles Revet, Pozzo di Borgo... seront soutenus par des sénateurs socialistes et communistes, pour refuser de considérer l'hydratation comme un traitement. Ainsi, Catherine Genisson plaide : "pour respecter la dignité de la personne humaine, il faut absolument maintenir l'hydratation artificielle". Alors que Marisol Touraine tente de rappeler que le Conseil d'Etat lui-même a validé le fait qu'alimentation et hydratation artificielles étaient des traitements, Gérard Roche affirme : "Ce n'est pas le Conseil d'Etat qui m’intéresse, mais la personne. Or on ne sait pas ce que ressentent les personnes en état de sédation. Par précaution donc on ne peut pas arrêter l'hydratation qui peut entrainer une déchéance physique dure à supporter aussi pour la famille". Ce sur quoi Bruno Retailleau renchérit : la loi Leonetti de 2005 n'a jamais tranché de façon claire le sort de l'hydratation artificielle, et le "Conseil d'Etat n'a pas à nous dicter les choses".
Le rapporteur Michel Amiel, contre l'avis défavorable de la ministre, propose alors la une nouvelle rédaction de l'article 2 al.2 : "L'hydratation artificielle constitue un soin qui peut-être maintenue jusqu'en fin de vie". Une rédaction qui devrait "éviter tout risque euthanasique" selon Gérard Roche.
Source : fondationlejeune.org et genethique.org