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Dénoncer la campagne de l’ADMD et la récupération du 2 novembre

 

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) utilise depuis plusieurs années la journée des défunts du 2 novembre comme moyen de publicité pour revendiquer la légalisation de l’euthanasie en France. C’est une récupération indigne d’un jour symbolique réservé à la vie intime des familles endeuillées, un jour de trêve à préserver de toute exploitation idéologique et politique.

La campagne de communication de l’ADMD est de plus centrée sur deux messages qui appellent la plus grande réserve : le prétendu caractère exemplaire des Pays-Bas et un sondage qui définit l’euthanasie d’une façon manipulatrice.

Le slogan « François, fais comme la Hollande » valorise le premier pays d’Europe à avoir légalisé l’euthanasie en 2001. Or les Français doivent savoir que les dérives aux Pays-Bas sont multiples et même aujourd’hui relevées par des partisans initiaux de cette législation. A titre d’exemple :

-          Le nombre officiel d’euthanasies a explosé depuis la mise en place de la loi, et il a encore  plus que doublé ces cinq dernières années (4 829 en 2013, contre 2 331 en 2008).

-          Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU s’est inquiété dès 2009 de cette situation et a demandé instamment aux Pays-Bas de réviser sa législation.

-          Une « clinique de la mort » a ouvert en 2012 à l’initiative d’une association militant pour l’euthanasie, avec des « équipes volantes » chargées de mettre fin à la vie de personnes à domicile.

-          Les pressions ne cessent de se développer pour élargir les possibilités d’euthanasie aux personnes de plus de 70 ans « fatiguées de vivre ». Des pédiatres néerlandais réclament de pouvoir faire de même pour les  enfants âgés de moins de 12 ans (comme c’est déjà le cas en Belgique depuis une loi de mars 2014).

Le sondage « Le regard des Français sur la fin de vie », rendu public par l’ADMD le 29 octobre dernier, veut faire croire que nos compatriotes sont unanimes à vouloir légaliser l’euthanasie dans notre pays. Une telle unanimité (96%), plus que suspecte, repose sur une question piégée et manipulatrice* : comment pourrait-on accepter de supporter « l’insupportable » ? Les Français ne peuvent que répondre oui à une question qui les amène à choisir la solution « sans souffrance » pour mettre fin à des souffrances insupportables.

Pour éviter tant l’euthanasie que l’acharnement thérapeutique, les soins palliatifs doivent continuer à se déployer partout en France. Ils constituent la vraie réponse pour prendre soin d’une personne, la soulager de ses douleurs et l’accompagner avec humanité, sans porter atteinte à sa vie. C’est l’expérience dont témoigne régulièrement le service d’écoute SOS Fin de vie animé par Alliance VITA.

* Rappel de la question posée par l’IFOP : « Certaines personnes souffrant de maladies insupportables et incurables demandent parfois aux médecins une euthanasie, c’est-à-dire qu’on mette fin à leur vie, sans souffrance. Selon vous, la loi française devrait-elle autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de ces personnes atteintes de maladies insupportables et incurables, si elles le demandent ? »

Source alliancevita.org