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Des médecins québécois s'opposeront au projet de loi sur l'euthanasie

Dr Paul Saba

 

Un éminent médecin québécois a qualifié la législation à venir sur l'euthanasie «d'escroquerie» et a affirmé que si cette loi entrait en vigueur, ses collègues à travers la province poursuivraient le gouvernement devant les tribunaux.

Le Dr Paul Saba, un médecin de famille également à la tête de la Coalition des médecins pour la justice sociale a déclaré vendredi à l'Agence QMI, que le projet de loi du gouvernement «laisse tomber les soins palliatifs et va directement à la mort».

Il est l'un des 500 médecins québécois signataires du manifeste intitulé «Manifeste du refus médical de l'euthanasie».

La ministre déléguée aux Services sociaux et responsable du dossier Mourir dans la dignité, Véronique Hivon, veut déposer un projet de loi sur l'euthanasie dans les prochains jours, a fait savoir vendredi à l'Agence QMI sa porte-parole, Laurie Comtois.

Ce projet de loi est basé sur le rapport d'un comité mandaté par l'Assemblée nationale qui a recommandé «l'aide médicale à mourir».

Des ressources suffisantes?

Le Dr Saba a précisé qu'il n'est pas convaincu que le gouvernement du Québec fournira des ressources suffisantes aux patients en phase terminale afin de faire un choix juste et honnête en matière de soins en fin de vie.

Il a soutenu que les soins palliatifs au Québec recevaient si peu de financement que devant la possibilité de mourir ou de continuer à vivre avec la douleur, plusieurs patients choisiront de mourir.

Le Dr Saba s'opposera à toute éventuelle loi qui permet l'euthanasie. « (Les médecins québécois) continueront de prodiguer des soins (si le projet de loi sur l'euthanasie est adopté) et nous le contesterons devant les tribunaux.

Le bioéthicien Udo Schuklenk, professeur de philosophie à l'Université Queen's, a dit à l'Agence QMI qu'il est plus humain d'avoir la possibilité de choisir l'euthanasie que de ne pas avoir le choix.

«Si le gouvernement ne fournit pas suffisamment de soins palliatifs, là, c'est tragique, a dit M. Schuklenk. Mais les patients s'en tireront mieux s'ils peuvent terminer leur vie dans la dignité.»

Source : le journal de Montréal, 8 juin 2013