Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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La Dépêche, 20/04/2013

Grande satisfaction des organisateurs, face à un amphi de 200 places comble. Le sujet a suscité un grand intérêt du côté des soignants (hospitaliers, libéraux, maisons de retraite, étudiants) comme du «grand public», personnes confrontées à la fin de vie dans leur entourage amical ou familial.

La table ronde s'est ouverte par une courte présentation de la part du modérateur qui a cité les textes législatifs et les prises de position de ces dernières années, puis énuméré les structures lot-et-laronnaises dispensant des soins palliatifs : les équipes soignantes de base, les lits identifiés et les équipes mobiles de soins palliatifs, les associations de bénévoles «Alliance» et le Réseau Pallissy.
Trois angles

Laurent Bloch, maître de conférences à Bordeaux IV et codirecteur de l'institut du droit de la santé de Bordeaux IV a expliqué les points principaux de la loi Léonetti : la notion d'obstination déraisonnable, la procédure collégiale, la personne de confiance, les directives anticipées et le double effet des thérapeutiques.

Afin d'illustrer son propos, il a présenté des cas très concrets tirés du rapport Sicard, cas qui ont permis de voir là où la Loi Léonetti pouvait être appliquée et là où ce n'était pas son domaine (suicide, suicide assisté, euthanasie).

En conclusion, il a développé les solutions préconisées par la mission Sicard : faire connaître la Loi Léonetti (l'objectif de cette table ronde), réfléchir au suicide assisté ou encore, refuser l'euthanasie.

Bernard Paternostre, médecin à l'Unité de soins palliatifs du CHU de Bordeaux et président de Palliaquitaine témoigne son attachement à la Loi Léonetti et sa façon de la vivre, au jour le jour, à travers son expérience quotidienne : la personne malade prend avec le médecin les décisions concernant sa santé ; le travail en équipe ; les décisions collégiales prises dans le service où la parole de chacun a une valeur égale ; en fin de vie travailler avec le patient sur un choix positif de vie plutôt que d'en rester à un «refus d'obstination déraisonnable» qui n'aide pas la personne à vivre ; l'écoute des familles et de l'entourage, dans le cadre des directives anticipées et de la personne de confiance...
Eclairage philosophique

Claudie Lavaud, docteur en anthropologie philosophique et ontologie, professeur à l'Université de Bordeaux 3, a apporté un éclairage philosophique ; Bernard Lefort, président du réseau Pallissy a présenté succinctement l'activité du Réseau ainsi que le nouveau président de la Fédération Alliance, Alain Pinault, a exposé la place et le rôle des bénévoles parmi les soignants, dans le cadre des soins palliatifs.

Un débat, riche en témoignages a clos cette manifestation.

Source : ladepeche.fr