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Des bénévoles accompagnent des personnes en fin de vie dans le Puy-de-Dôme

Depuis un an et demi, les bénévoles d'une association puydômoise se rendent auprès des personnes en fin de vie, dans les Ehpad ou à domicile, comme garants du lien social. Mais les obligations juridiques de ce dispositif sont difficiles à tenir pour l'association en manque de moyens financiers.

Tout passe par une écoute, un dialogue ou simplement par une présence silencieuse. Assez pour redonner « une identité, une part d’humanité » aux personnes en soins palliatifs ou en fin de vie. Cet engagement, c’est celui de bénévoles comme Cathy Yardin. Cette dernière est la présidente de l’ACFA (Auvergne Clermont-Ferrand accompagnements), une association laïque créée en décembre 2016 dans le Puy-de-Dôme et qui fait partie de l’Union nationale des associations pour le développement des soins palliatifs.

Des bénévoles formés en amont

Depuis, une dizaine de bénévoles se relaye une fois par semaine dans des établissements autour de Clermont-Ferrand, dans des Ehpad, à domicile ou à l’hôpital pour accompagner les personnes en fin de vie. Un choix qu’a fait Cathy après avoir vécu cette situation avec des proches.

« La mort, personne ne veut en parler. Pourtant, c’est la réalité du quotidien. Les mentalités doivent évoluer, on doit considérer ces personnes jusqu’au bout »

Cathy Yardin (Présidente de l'ACFA)

Pour intervenir auprès de ces personnes, sans jamais se substituer à l’équipe médicale, il faut avant tout remplir des conditions draconiennes imposées par une loi de 1999 qui encadre ce dispositif. « Chaque bénévole doit être formé environ six jours puis en formation continue et respecter une confidentialité totale. Il faut avoir conscience que l’on va être confronté à des choses dures », confie la présidente de l’ACFA.

« Leur sourire, c’est ma récompense »

Autre obligation, un groupe de parole en présence de tous les bénévoles organisé une fois par mois avec une psychologue, qui entraîne des coûts importants pour l’association. « Aujourd’hui, nous avons la psychologue qui nous suit mais nous n’avons pas les moyens de financer ses honoraires… Si nous ne trouvons pas l’argent, l’association disparaîtra », alerte Cathy Yardin, qui a lancé une campagne Ulule jusqu’à fin juillet pour récolter 1.700 euros. L’ACFA recherche aussi des bénévoles pour pouvoir élargir sa zone d’action et accompagner des personnes en milieu rural.

Mais malgré ces obligations juridiques et la difficulté de l’exercice, Cathy Yardin n’abandonnerait pour rien au monde ce travail de bénévole. « Si un jour je suis dans un lit, j’aimerais qu’il y ait une présence à mes côtés. Ces gens qui me disent “vous m’aidez à vivre” et m’offrent un sourire en prime, c’est la plus belle des récompenses. »

Infos au 06.09.28.49.29 ou sur acfa63.net. Pour aider l’association, il existe une campagne de financement participatif sur Ulule : http://fr.ulule.com/acfa-accompagnement/

Source : lamontagne.fr