Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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Question reçue :

Mais est-ce que les gens ne sont pas libres de choisir de partir, et donc de se donner la mort ou de la demander ?


Réponse par Christophore :

Le problème n'est pas qu'ils aient ou non le droit de choisir librement de partir. Le problème est que cela ne doit pas regarder la médecine. Le suicide ou la demande d'assistance au suicide ne relève plus de la médecine. Après tout, demander à quelqu'un de vous administrer une potion est toujours possible, on peut imaginer des maisons de la mort, des équipes d'euthanasie. Le problème est que cela ne peut être fait ni par un prêtre ni, pas plus, par un médecin. L'exiger serait un acte violent fait contre des personnes qui, par vocation, sont serviteurs de la vie.

Quant au malade, il a le droit de savoir qui il a en face de lui. Un soignant, serviteur de sa vie, ou bien un euthanasiant, serviteur de sa mort. Il peut souhaiter l'un ou l'autre. Mais ce ne doit pas être les mêmes personnes. Sinon, sa confiance est perdue.

Que l'Etat prenne ces requêtes de mort en considération, cela le regarde. Comme cela regarde aussi la société. Si la société n'a plus le sens de la relation de l'homme à Dieu, c'est son problème. Et même, son grand problème.

Mais alors, qu'elle assume son choix, forme des bourreaux, du personnel compétent pour donner la mort (à l'époque de la peine de mort, infligée aux seuls criminels, on les appelait bourreaux).

Il ne faut pas une compétence médicale pour appuyer sur la gâchette d'une arme munie d'un silencieux, et ce serait certainement une mort plus douce que la mort chimique "médicalisée". Peut-être même l'armée pourrait-elle être réquisitionnée pour donner la mort à ses concitoyens désireux de la recevoir ? Je ne sais pas si les militaires feront ou non objection de conscience.

D'après un sondage, très récent, 94% des médecins feront objection de conscience à accomplir cet acte.

Je n'ai pas été consulté lors du sondage mais, en tous cas, l'objection de conscience, je la ferai.