Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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par Thibaud Gambare, 14/03/2014

Dans son travail minutieux de destruction sociale, le gouvernement s’apprête à franchir un nouveau pas. Pour que nous l’aidions, il nous impose son vocabulaire. Petit tour d’horizon de ces mots-virus que nous n’avons pas choisis, mais qui ont de bonnes chances de modifier l’ADN de la médecine.

Euthanasie : littéralement, l’euthanasie signifie la bonne mort, douce et sans souffrance. Cette définition originelle, validée par nos Immortels, perd peu à peu son sens. Elle devient aujourd’hui, pour le Larousse, « l’acte d’un médecin qui provoque la mort d’un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie ». Habile glissement.

Euthanasie passive : deux adjectifs sont venus petit à petit qualifier l’euthanasie. Elle peut désormais être active ou passive. Entendez par euthanasie passive l’arrêt des traitements ; aucun lien intrinsèque avec l’injection d’une substance létale, dite euthanasie active. Pourtant, le mot est le même. Donc, si vous êtes contre « l’euthanasie active », on vous opposera que « l’euthanasie passive » est déjà autorisée en France par la loi Leonetti. Il faut aller au bout de la logique. Soyez actifs.

Traitement médical : à l’origine, l’objectif d’un traitement est de guérir une pathologie, d’en soulager les effets ou d’en prévenir l’apparition. Seulement, depuis la loi Leonetti, on trouve parmi les traitements l’alimentation et l’hydratation. Notez simplement que l’on est libre d’arrêter ces traitements. Ainsi, en France, certaines personnes meurent de faim sous sédation. C’est donc tout naturellement que la solution de l’euthanasie active fait son apparition, afin de garantir plus de dignité.

Suicide assisté : face à la crainte légitime du médecin qui ne veut pas renier son serment d’Hippocrate, où il jure notamment de ne jamais provoquer la mort délibérément, le suicide assisté est venu sauver les intérêts politiques que l’euthanasie compromettait à court terme. Du reste, existe-t-il une liberté plus grande que celle de se suicider?

Aide pharmacologique au suicide : variante du suicide assisté. Actuellement en vigueur dans l’État de l’Oregon, aux États-Unis, il s’agit de la nouvelle lubie de Terra Nova. Elle présente ceci d’intéressant que le suicide n’a pas lieu dans un cadre médical public. Grâce à un pharmacien docile, tout se passe à la maison, seul, devant sa table en formica. Comme l’action se déroule dans la sacro-sainte sphère privée, c’est assurément l’une des meilleures voies pour mourir dans la dignité.

Dignité : la dignité d’une personne humaine n’est aujourd’hui plus liée à son existence même, mais à l’expérience qu’elle fait de sa propre vie. Ainsi, toute souffrance, faiblesse ou dépendance devient indigne. C’est encore plus vrai lorsqu’une personne est âgée et impotente. À l’exception du suicide assisté, aucune de ses actions ne présente d’intérêt ; ni pour elle, ni pour la société. Pour être libre, et donc digne, elle doit alors impérativement choisir de se tuer. Ou d’être tuée.

Source : bvoltaire.fr