Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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La sédation profonde, continue et terminale n'est pas autre chose qu'une euthanasie particulièrement cruelle pour le patient.

Leonetti avoue en 2008 qu'elle n'aurait d'ailleurs pas d'autre but que de donner une image de mort paisible pour l'entourage1.
Donc dans une telle médecine, le malade est sacrifié à l'image donnée pour l'entourage, (famille, soignants etc.).
La sédation se fait à l'aide de stupéfiants (opiacés, morphiniques).
Ces derniers, c'est connu, engendrent très fréquemment, si ce n'est toujours, des visions d'horreur : araignées géantes sur le corps, rats qui dévorent etc. etc., selon ce que j'ai moi-même entendu raconter par les malades qui suppliaient leur infirmière de souffrir plutôt que d'endurer cela.

Cette fois, cette horreur ne sera même pas réversible.
S'y ajoutent les désordres engendrés par la déshydratation.

Cet acte :

- est euthanasique dans l'intention (puisqu'on veut sédater de manière irréversible jusqu'à ce que mort s'ensuive)

- est une torture (puisque la mort ainsi obtenue est douloureuse, en tous cas psychiquement, seule l'expression de la douleur est abolie – cf. témoignage des malades)

- n'a rien à voir avec le fait de « dormir » c'est plutôt un coma induit par overdose de substances stupéfiantes (opiacées, morphiniques) et sans aucun réversibilité.
C'est la mort dans l'horreur.

- A côté de cela, la mort dans les bunkers de la faim des nazis n'était que peu de chose : au moins il n'y avait pas la sédation  « horrorigène ».

- Cette SPC n'est en rien comparable aux anesthésies générales :

- dont il y a un réveil et où, à l'aide de substances amnésiantes, le patient NE SE SOUVIENT PLUS !

- qui regarde simplement une intervention chirurgicale (non létale) alors que

- la SPC trouble la conscience (ne l'abolit pas en face d'une réalité substantielle qui s'appelle la mort. Réalité à laquelle aucune autre n'est comparable et dont le vivant ne peut avoir une expérience antérieure).

La SPC doublée de déshydratation s’adresse à des personnes en état de fragilité : la relation médecin-malade est profondément modifiée : les malades auront peur du médecin.

Les directives anticipées n'étant pas contraignantes, même si le malade demandait que la SPC ou la déshydratation ne lui soient pas appliquées, elles le seront selon l'arbitraire des soignants qui alors deviendront maîtres de la vie et de la mort, et aussi de la manière de mourir2.

A côté de cela, la peine de mort et l'exécution par la Guillotine étaient une partie de plaisir.

Simple, rapide, efficace, et franche.

Si la loi telle qu'elle est passait, la France signerait sa culpabilité d'un crime – assorti de torture - contre l'humanité.

1 Eric Favereau, « Laisser mourir, ce n'est pas laisser crever – Jean Leonetti », Libération, le 6 septembre 2008 : « Je peux faire en sorte que son corps ne donne pas l'apparence de la souffrance pour son entourage (…) Reste à assumer le «double effet» dont le but n'est pas le confort du malade, mais le confort de l'entourage. Ce qui est accepté par le mourant n'est pas toujours accepté par l'entourage ».

2 Par ailleurs, dans un contexte de restrictions budgétaires (réduction des effectifs du personnel soignant…), cette solution sera l’échappatoire et risque d’être généralisée très rapidement.