Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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On entre dans le bunker de la faim et de la soif - mais sans confesseur !

La loi votée le 17 mars 2015 sur "la fin de vie" en France instaure en fait ce que les nazis ont fait subir aux condamnés au bunker de la faim.

Que les croyants se lèvent donc massivement pour ne pas se démarquer de ce martyr qui a donné sa vie pour faire son devoir de bon pasteur jusqu'à la fin. Il voulait tellement sentir "l'odeur des brebis" qu'il s'est offert pour les ACCOMPAGNER  jusqu'à la mort.

Jusqu'à leur mort. Et s'il fallait pour cela y aller avec elles, "me voici Seigneur, envoie-moi". Et il y est allé.

Il les a confessées, préparées, accompagnées. Comme le digne capitaine d'un bateau en perdition, il est resté après tous les autres. Il fallait l'achever par une piqûre de phénol (qui n'est pas la sédation profonde et terminale, tellement son âme offerte, donnée, acceptée était encore en mesure de soutenir la vie de son corps).
Alors, aujourd'hui, ceux qui prient avec le Père Kolbe, ceux qui le vénèrent, ceux qui ont accompagné tant bien que mal la Passion de Jésus, où sont-ils ?

Ne me dites pas que saint Maximilien Marie Kolbe est seulement mort pour empêcher que ce soit un père de famille qui meure ! Cela, c'était le facteur déclenchant : le cri de douleur de cet homme fut le signal qui lui a permis de se déplacer et de prendre sa place. Pour le sauver de la mort  certes, c'est un fait. Mais surtout pour sauver d'autres de la mort éternelle : cela c'est la réalité de l'intention et de l'exécution de son geste. Sa réponse au Lagerführer est claire : à sa question "qui es-tu ?" Il répond : "un prêtre catholique". Pas le fondateur du prestigieux Niepokalanów, pas même un fils de saint François, non : un prêtre catholique. Il meurt comme prêtre, comme bon pasteur, comme témoin visible de l'amour de Dieu qui ouvre le bunker de la mort à la vie éternelle.

Mais, aujourd'hui, non : nous n'en sommes pas là.

Aussi, ma conscience m'enjoint-elle de vous interpeller. De faire entendre une protestation. Car il ne sera pas dit que, lors de la condamnation à mort des innocents, mon silence fut complice.

Alors, je dis non. NON !  Au nom de tous ceux (et ils sont nombreux !) qui ne sont pas d'accord que la mort provoquée entre dans la loi française, dans la loi de cette France dont le monde entier attendait autre chose..

La sédation terminale fait perdre conscience au malade : c'est de l'anti accompagnement ! C'est aller contre la Loi non écrite mais inscrite dans le coeur humain de toutes les civilisations non encore barbare : la dernière volonté de celui qui va à la mort, la présence d'un ministre du culte. Et n'allez pas me dire que vous allez le faire "avant", car alors vous reconnaissez explicitement que vous êtes bien en train de le faire mourir d'une mort lente, d'une agonie longue dans la folie de la déshydratation.

Et vous le privez de tout secours spirituel : les substances qui accompagnent la sédation" l'empêchent d'appeler au secours.  Et vous le savez.

Mais vous laissez faire comme des Pilate alors que vous avez la parole. Vous laissez faire par souci du rentable et de l'économique. Vous laissez faire...

Peut-être lisez-vous les écrits des martyrs et en parlez "en petit comité" entre des gens qui ronronnent ensemble dans le même cercle. Mais vous vous gardez bien de faire comme eux l'ont fait. Cela coûterait un peu trop cher, sans doute.

Comment osez-vous dire que vous aimez la France quand vous la salissez par cette ultime concession à ces crimes commis en son sein ! vous reniez par votre silence complice, ceux-même que vous glorifiez tant de fois par vos livres et vos discours.

Vous reniez Jeanne, reniez Thérèse, Bernadette, et tant d'autres ! Vous ne voulez "pas de vagues et pas d'histoires", surtout !

De toute façon, la loi passera - dites-vous - alors pourquoi protester et se faire mal voir, n'est-ce pas ?

Ne vous faites aucune illusion ! ce "droit à une sédation profonde et terminale pour une maladie en phase terminale" n'est autre que la "condamnation de tout malade à une sédation profonde et terminale du moment que la maladie est en stade terminal". La mort anticipée pour tous ! Même pour ceux qui ne le veulent pas. Et la mort la pire. Que les nazis réservaient aux condamnés spécialement haïs et choisis pour cela.

C'est une peine de mort particulièrement cruelle, anonyme, sans visage pour ceux que pourtant Dieu appelle par la maladie à le rejoindre après une préparation normale prévue par la nature. Mais non. Vous volez, ou laissez voler (ce qui est pire car plus hypocrite), la mort à l'homme.

Or, une mort qui n'est plus humaine, c'est la mort de l'Homme.

Malades en stade terminal - comme vous y allez, docteur ! Mais si demain, ou dans un mois, on trouve un traitement pour faire durer sans douleur ce "malade en stade terminal" qui est mon père, ma mère, mon frère ma soeur, mon fils ma fille ou mon petit fils ou ma petite fille (pourquoi pas ? vous ne donnez pas dans le détails !) alors vous aurez tué quelqu'un qui aurait pu encore vivre. Vous avancez le stade terminal du fait même que vous le décrétez tel et donc le malade dès lors n'aura plus qu'un droit : "le droit à la sédation profonde et terminale" assortie bien sûr de la déshydratation ! Parce que cela coûte, n'est-ce pas ?

Vous savez pourtant fort bien que la sédation intermittente soulage la douleur ! C' est pourquoi vous ne parlez pas de maladie comportant une douleur rebelle et incontrôlable ; non, vous parlez de stade terminal. Vous contredisez d'ailleurs du même coup les soins palliatifs et les larmes de crocodiles sur le temps qu'il faut au malade et à l'entourage pour accepter sa mort !

Mais, ce que vous faites, ce n'est plus de la médecine, c'est de l'anti-médecine ! Le serment d'Hippocrate qui dit : "Jamais je ne provoquerai délibérément la mort",  vous ne le ferez plus prononcer ? ou alors vous le remanierez ? Dépression respiratoire et déshydratation (avec dénutrition aussi mais ce serait peut être moins grave, encore que... la perte protéique va vous faire de jolies escarres !) mais tout cela, c'est quoi d'autre que précipiter la mort ? Vous accepterez de  vous transformer de soignants en médecin maudits ?

Songez-vous que, à  vous-mêmes, on vous fera (que vous le vouliez ou pas !) comme vous le faites à vos malades ! même si vous préféreriez une bonne piqûre de KCl vous  n'aurez plus le choix puisque" la loi, c'est la loi", n'est-ce pas ?

Tenant des serments d'hypocrites, vous avez refusé le suicide assisté, vous avez refusé le mot 'euthanasie' pour mieux endormir, par la sédation terminale du mensonge pratique, vos pauvres compatriotes que vous avez auparavant bâillonnés par votre langage falsifié.

France, entre en résistance ! Que se lève un homme courageux pour dire NON à la sédation terminale, NON à la confiscation de notre mort au nom de l'économie de marché ! NON à la mort programmée par la déshydratation dans l'abrutissement d'une (ob)sédation terminale forcée, NON à la torture psychique sur les mourants enfermés dans l'isolement et les cauchemars non communicables de la sédation profonde c'est-à-dire coupant toute relation avec l'entourage. Et exiger, OUI, exiger une mort humaine. Exiger, OUI, une mort accompagnée. Exiger OUI une mort digne ! donc une mort dans le respect de l'homme dans toutes ses dimensions, y compris celles de l'âme et de l'esprit. Enfin - mais non en dernier lieu !- dans le respect absolu et filial de la volonté de Dieu. Qu'Il exprime par sa Parole : TU NE TUERAS PAS.

Vous dites que c'est une loi sur la fin de vie. Parce que pour vous, la mort est la fin de la vie. Mais vos convictions, vous n'avez pas à les imposer à autrui, alors qu'une laïcité positive qui est tenue de respecter le sentiment religieux ! vous le faites pourtant. Au mépris du respect de l'autre, vous instaurez et laissez faire la mort pour tous.

Vous vous octroyez donc le droit de voler. Voler ce qui est le plus précieux, ce qui est le sommet, le couronnement d'une vie humaine. Voler la mort au mourant.

La voler à ceux qui ne pourront plus protester. A ceux pourtant qui veulent peut-être voir la mort, la voir en face. Non comme une fin. Mais comme un passage. Auquel, ils voudraient se préparer, en toute lucidité.
Auquel ils voudraient participer, dans une ultime liberté.
En l'offrant. Et en offrant, aussi, leur vie. Toute leur vie. A Dieu.