Communion de prière pour la Vie : "Jésus, Marie, protégez la vie " ! (ou toute autre prière à Dieu)

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Sur la question de l'euthanasie :

par le site « Halacha Yomit », 28/12/2014, (extraits)  ...

Question : Récemment, un malade en phase finale a demandé à ses médecins d’interrompre le fonctionnement des machines qui le maintenaient en vie, et entrainer ainsi sa mort. Après validation de la demande par un tribunal, un des médecins réalisa l’acte demandé par le malade. Un tel agissement est-il conforme à la Halacha ?

Réponse : Il est enseigné dans une Michna du traité Chabbat (151b) :
« Celui qui ferme les yeux d’un mort au moment où il rend son dernier souffle est un meurtrier. »
Cela signifie que celui qui ferme les yeux d’une personne agonisante, et rapproche ainsi sa mort d’un instant, est un véritable meurtrier, et son statut est le même que celui qui aurait assassiné un nourrisson d’un jour, car la chose n’est pas quantifiable, puisque même si la personne aurait pu vivre ne serait-ce qu’un instant supplémentaire et qu’on anticipe sa mort, il s’agit d’un meurtre.

Il est enseigné dans le Talmud Yérouchalmi (Chabbat chap.23) qu’il est interdit de toucher l’agonisant, car le simple fait de le toucher peut rapprocher sa mort.
C’est ainsi que tranchent tous les décisionnaires, le RIF (Mo’ed Katan 16b), le ROCH (ibid. chap.3 sect.75) et les autres décisionnaires.

Par conséquent, si le médecin constate que le malade est dans un état très grave, et afin de mettre fin aux terribles souffrances du malade, le médecin lui injecte un produit qui provoquera sa mort, ce médecin est un meurtrier. Même si le malade demande au médecin ou à toute autre personne de réaliser des actes qui rapprocheront sa mort, la chose est catégoriquement interdite, car le malade n’est pas agréé à formuler de telles demandes, comme il est dit dans le livre du prophète Yéh’ezkel (18-4) : « Les vies sont à moi », ce qui signifie que la vie d’un homme appartient à Hachem (RADBAZ sur le RAMBAM chap.18 des règles relatives au Sanhédrin).
De ce fait, les décisionnaires écrivent (MAHARAM Yaffé chap.13) que même une personne qui a fait une tentative de suicide pendant Chabbat, nous avons le devoir de transgresser le Chabbat afin de la sauver. ...

Source : halachayomit.co.il