"Ni la République ni le corps médical n'est propriétaire de la vie humaine.", affirme le cardinal Philippe Barbarin.
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Sur un autre sujet qui risque de devenir un sujet phare en France au cours de l'année 2014 : la fin de vie. Est-ce que vous pensez qu'on peut se permettre d'aller plus loin, face à la détresse des familles, la souffrance des malades, qui veulent pouvoir avoir, là aussi, le libre-arbitre, qu'on les laisse mourir en paix, de manière peut-être plus paisible que ce serait à cause de soins palliatifs trop durs ?
"Ecoutez, moi j'ai frôlé la mort : infarctus, triple pontage, etc. Je me suis demandé si c'était pas dans le quart d'heure qui suivait. On a pris admirablement soin de moi. On veille énormément sur notre dignité, on fait très attention à ce que nous souffrions le moins possible. J'ai une reconnaissance énorme pour le monde médical. Je trouve qu'on doit donner un très grand respect à chaque vie humaine et d'une manière toute particulière à ceux qui souffrent. Mais au fond, ni la République, ni l'Etat, ni le corps médical n'est propriétaire de la vie humaine. On n'a pas un droit sur la vie et la mort de quelqu'un. "
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Source : europe1.fr