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Les soins de base : le devoir d’alimentation et d’hydratation

par Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 22/09/2020, extrait de Samaritanus Bonus

Le principe fondamental et incontournable de l’accompagnement du malade dans des conditions critiques et/ou terminales est la continuité de l’assistance à ses fonctions physiologiques essentielles. En particulier, un soin de base dû à chaque homme est d’administrer les aliments et les fluides nécessaires au maintien de l’homéostasie du corps, dans la mesure où et tant que cette administration s’avère atteindre son propre but, qui est de procurer au patient l’hydratation et la nutrition.

Lorsque l’apport de nutriments et de liquides physiologiques ne présente aucun avantage pour le patient parce que son corps n’est plus capable de les absorber ou de les métaboliser, leur administration doit être suspendue. Ainsi, la mort n’est pas illicitement anticipée en raison de la privation de l’hydratation et du soutien nutritionnel essentiels aux fonctions vitales, mais l’évolution naturelle de la maladie critique ou terminale est respectée. Sinon, la privation de ces soutiens devient une action injuste et peut être une source de grande souffrance pour ceux qui la subissent. L’alimentation et l’hydratation ne constituent pas une thérapie médicale au sens propre, car elles ne s’opposent pas aux causes d’un processus pathologique se déroulant dans le corps du patient, mais représentent un soin dû à la personne du patient, une attention clinique et humaine primordiale et incontournable. Le caractère obligatoire de ce soin du malade par une hydratation et une nutrition appropriées peut, dans certains cas, nécessiter l’utilisation d’une voie d’administration artificielle, à condition que celle-ci ne soit pas préjudiciable au malade ou ne lui cause pas de souffrances inacceptables.

Source : vatican.va