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par Véronique Demers, Québec Hebdo, 04/04/2013 (extraits)

Des plaines d'Abraham au parlement de Québec

Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie (RQCE) organise une marche provinciale le 18 mai à Québec pour exprimer sa position au sujet du projet de loi provincial nommé «aide médicale à mourir» que compte adopter prochainement le gouvernement Marois.

(...) Les représentants du RQCE invitent toute la population à participer à cette marche citoyenne dont le thème est «L'euthanasie chez nous, non merci».

Les responsables de l'événement veulent dénoncer le dérapage potentiel d'ouvrir l'euthanasie dans la pratique des soins au Québec. «En Belgique ou en Hollande, où l'euthanasie est dépénalisée, près de 30% des gens euthanasiés le sont sans leur consentement et dans la majorité des cas, le médecin ne le déclare pas. Il faut se servir de l'expérience négative ailleurs pour ne pas introduire ça au Québec», a souligné Dr Marc Bergeron, hémato-oncologue.

«En Belgique, par exemple, un médecin qui ne veut pas procéder au geste euthanasique, au nom de sa conscience, doit informer son patient qu'il ne se rendra pas jusque-là et trouver un collègue [prêt à poser l'acte]», a renchéri Louis-André Richard, professeur de philosophie.

Les experts opposés en majorité

Selon l'organisateur de la marche, Dr Claude Morin, le projet de loi est inique pour les personnes souffrantes en fin de vie. «Nous tendons la main à tous les acteurs de la société, en particulier les politiciens, afin que la sécurité et la dignité de ces personnes soit assuré par des soins palliatifs de qualité», a-t-il souligné.

De son côté, le médecin de Sainte-Foy en hémato-oncologie Marc Bergeron a précisé que les malades en fin de vie peuvent être traités adéquatement avec des soins palliatifs. «Les experts et gens bien informés qui ont déposé des mémoires lors de la Commission Mourir dans la dignité ont voté à 69% contre l'euthanasie», a-t-il rappelé.

Climat de confiance entaché

Louis-André Richard, professeur de philosophie parmi les organisateurs de la marche, anticipe que le climat de confiance risque de s'effriter. «Ce qui s'est bâti entre le thérapeute et son patient risque d'être entaché par un spectre qui pourrait décider, pour des raisons économiques par exemple, de libérer la chambre. Un soin est curatif, ce n'est pas un geste qui provoque la mort», a-t-il déploré.

«L'euthanasie élimine le souffrant, pas la souffrance» - Dr Claude Morin, organisateur de la marche

M. Richard a poursuivi en notant que les demandes de gens voulant qu'on les tue sont plutôt rares. «Le vrai problème est qu'un être humain ne veut pas mourir seul, comme un chien. Ce dernier passage de vie obligé ne se vit pas de la même manière lorsqu'on est entourés que seul dans sa chambre. Le vrai investissement devrait être là», conclut-il.

Information sur la marche du 18 mai 2013: www.euthanasienonmerci.org

Source : Québec Hebdo