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Signons la pétition pour Jean-Claude Seknagi ! A faire suivre largement.

Le droit de vivre pour Jean Claude Seknagi

 

Jean-Claude Seknagi

Ilan SEKNAGI a lancé cette pétition adressée à Aux hopitaux, 03/2022

Bonjour à tous,
Je m’appelle Ilan Seknagi.

Cela fait 4 mois que je vis un enfer.
Mon père est rentré à l’hôpital pour un début d’alzaimer présumé. Il est âgé d’à peine 70 ans pourtant.

En rentrant dans son premier hôpital à Jean Verdier (93), il est en pleine forme. Le corps médical l’attache et lui donne un traitement psychiatrique non pas parce qu’il est fou mais car il ne supporte pas les hôpitaux.

Il commence à s’affaiblir, perdre conscience de plus en plus et contracter des infections.

Quelques jours après il est transféré à l’hôpital Rene Muret à Aulnay Sous bois. Il reprend des forces et commence peu à peu son sevrage médicamenteux.
Ma mère est présente à ses côtés tous les jours pour le nourrir, il est toujours en surpoids, qu’importe, il est heureux et reprend goût à la vie.

Deux semaines plus tard l’hôpital rentre en plan Covid, ma mère n’a plus le droit d’aller le voir. Il reste ainsi 10 jours sans manger et boire ou très peu.
Le corps médical annonce déjà qu’en cas de soucis mon père n’irait pas en réanimation car son dossier médical n’est pas bon (antécédent cancer estomac avc et prostate).

Quelques jours plus tard c’est le drame, mon père arrache sa sonde urinaire. Cela associé à une sous nutrition, il fait une septicémie. Contre toute attente il est admis en réanimation à l’hôpital de Montreuil. Il guérit rapidement alors que le conseil médical ne lui laissait aucun espoir.
A ce moment là il signe son arrêt de mort, les médecins statuent sur sa future non admission en réanimation en cas de rechute. Nous ne le savions pas, mais à ce moment là il vivait avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, une sorte de condamnation à mort.

Le service de réanimation l’envoie par la suite à Forcy dans un centre de rééducation. Il reprend des forces mais saigne régulièrement de la prostate.
Il reste à cet hôpital pendant 2 semaines.

J’arrive à décrocher un rdv avec un urologue pour simplement soigner sa prostate à l’hôpital Robert Ballanger.
Je réussis ainsi à convaincre cet urologue de le faire hospitaliser ici à Ballanger dans ce grand hôpital.

Il y reste quelques jours jusqu’en Janvier 2022 ou une nouvelle infection l’envahît. Une infection pulmonaire cette fois.

Nous sommes le 10 Janvier, par une nuit glaciale mon père est en train de perdre la vie. Les médecins décident de suivre la décision de Montreuil et de ne pas le réanimer. De mon côté et ayant anticipé cette décision je saisi la veille le juge des référés.
Sauf que le délai pour obtenir une audience est de 48h or nous ne sommes qu’à 24h de celle-ci.

Je supplie le service de réanimation de prendre mon père en attendant le verdict du juge, ils refusent, ne prennent même pas la peine de me recevoir, ils me parlent par l’intermédiaire d’un interphone, ils sont prêt à laisser mourrir notre père sous nos yeux!
Je m’adresse alors aux anesthésistes qui contre toute attente décident de sauver notre père en créant une réanimation dans leur propre service!
Incroyable dénouement, avaient-ils peur du procès où ont-ils fait preuve d’humanité devant nos supplications?
Cette réponse nous ne l’a connaîtrons malheureusement jamais.

Nous nous retrouvons donc face au juge des référés, qui est outré par le comportement de l’hôpital et obligé le corps médical à reprendre les soins. Les médecins prônent les mauvais antécédents médicaux de notre père qui a eu notamment un AVC. Le juge tourne cela en dérision en disant notamment qu’un ami à lui en avait fait un 20 ans plus tôt, que les médecins lui laissaient 2 mois à vivre et qu’à ce jour il était toujours là.
Pourquoi se baser sur les antécédents médicaux d’un patient alors qu’il est actuellement en rémission et que ses soucis de santé font parti du passé ? Devons-nous condamner à mort chaque patient ayant eu un cancer ou un AVC? Cela n’a pas de sens !

Notre père est donc sauvé et est admis en réanimation. S’en suis pendant 1 mois un harcèlement continue de l’équipe de réanimation avec des phrases du type : « vous savez votre père on n’a pas envie de le soigner, si on le fait c’est parce que le juge nous l’a demandé »

Devant ces propos inhumains et ce harcèlement quotidien il est de plus en plus difficile de soutenir notre père et notre mère alors que ce sont eux qui ont besoin d’aide! Durant cette triste période nous appréhendons à chaque instant de demander des nouvelles par peur de leur réflexion et de leur manque d’humanité. Impossible par ailleurs de prendre des nouvelles car selon la procédure seul le référent peut en avoir.
Sauf que nous sommes 4 (2 frères, 1 sœur et la maman) à visiter notre père à tour de rôle. Et les visites sont limites à 30 mn par personne et par jour.
Nous ne pouvons donc avoir des nouvelles que 2 fois par semaines au mieux. Rien de plus horrible que de ne pas avoir d’informations sur l’état de santé de son père.
On ressent un certain plaisir de vengeance de l’équipe médicale, qui n’a pas l’air d’avoir apprécié qu’on remette en question leur jugement, après tout les médecins sont censés être tout puissant. Je pensais que leur ego allait être mis de côté, en vain…

Plus le temps passe, plus l’étau se resserre, on sent qu’ils vont finir par se réunir une nouvelle fois et enfin réaliser leur désir en débranchant notre père.

Le verdict tombe, ce jour le 14 Février (triste Saint Valentin) où le chef de service me remet une enveloppe disant que le 15 ils ont une réunion de prévue pour statuer sur l’état de mon père et ce qu’ils feront de lui. Nous prenons nos dispositions et contactons notre avocat.

Le lendemain 15 Février et sans surprise les médecins décident une nouvelle fois d’arrêter de traiter notre père et nous disent qu’ils ont l’intention de le débrancher.

Notre père à ce jour n’a plus d’infections, des constantes vitales très bonnes mais des escarres et est dans le coma depuis 1 mois. Ses organes sont en très bon état et n’a pas de maladies incurables. Car ses perspectives de survies sont minces alors les médecins prennent la décision de lui ôter la vie et ce contrairement à la volonté de la famille et du patient , qui a exprimé pourtant son envie de vivre dans le cadre d’une vidéo authentifié par un huissier lors de sa première réanimation.
Et tout ça malgré l’ordonnance que le juge a rendu 1 mois plus tôt sommant les médecins de continuer de le traiter.
Pourquoi s’acharner autant à vouloir débrancher notre père, cela dépasse toute forme de rationalité.

En 2022 ce ne sont plus les familles qui décident mais les médecins qui enlèvent à toute famille l’espoir de croire en un miracle ou tout simplement en la vie, en la possibilité qu’elle a de reprendre ses enfants au moment où elle en a décidé.

Nous souhaitons ainsi partager avec vous notre profonde tristesse car ce qui nous arrive aujourd’hui peut vous arriver à vous demain. En effet, depuis la loi Leonetti, notre vie dépend de la décision d’hommes qui n’ont pourtant pas la science infuse et qui peuvent décider de vie ou de mort sur chaque être humain et ce de façon totalement arbitraire.

Merci de m’avoir lu, j’irai au bout de mon combat, au nom de mon père. Pour la vie de manière générale.

Pour signer, cliquer ici.

Source : change.org