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Objection de conscience aux Etats-Unis: victoire des Petites sœurs des pauvres -

par Zenit, 09/07/2020

« Deux arrêts de la Cour suprême en faveur de la liberté religieuse », titre Radio Vatican, ce 9 juillet 2020, après la victoire des Petites soeurs des pauvres et de deux écoles catholiques des Etats-Unis.

« C’est une double-victoire pour la liberté religieuse aux États-Unis : dans deux arrêts distincts, la Cour suprême s’est prononcée en faveur d’une congrégation religieuse féminine et de deux écoles catholiques qui avaient fait appel. La première, pour la reconnaissance du droit à l’objection de conscience dans l’application de l’Affordable Care Act (la réforme des soins de santé de l’ancienne administration Obama plus connue sous le nom d’Obamacare, ndlr), et pour le respect de la liberté d’enseignement dans les écoles confessionnelles », explique Radio Vatican.

Et de préciser la victoire pour l’objection de conscience des Petites sœurs des pauvres, qui aident les personnes âgées en état de précarité: « Les religieuses avaient fait appel des dispositions prévues par l’Obamacare prévoyant l’obligation, également pour les institutions religieuses, de couvrir les services d’avortement et de contraception dans les plans d’assurance de leurs employés, sous peine de sanctions sévères. La congrégation avait déjà remporté une victoire importante en 2014, lorsque la Cour suprême elle-même avait reconnu son droit à être exemptée de cette obligation. Les Petites sœurs des pauvres avaient toutefois déposé un deuxième recours, cette fois contre le compromis conclu avec le gouvernement, qui donnait la possibilité aux organisations confessionnelles de refuser la couverture d’assurance pour la contraception, avec ce que l’on appelle l' »opt-out », tout en permettant aux employés qui optent pour ces services d’être remboursés par l’État. Selon les Petites sœurs des pauvres, ce compromis les rendait complices de la fourniture de contraceptifs, ce qui était contraire à leurs principes religieux. »

Pour ce qui est des écoles, la radio du pape ajoute: « Le deuxième arrêt de la Cour suprême concerne la liberté des établissements d’enseignement confessionnel de sélectionner leur personnel sur la base de leurs principes religieux et donc sans interférence des autorités de l’État. Dans cette affaire, le tribunal de dernière instance du système judiciaire fédéral s’est prononcé en faveur de l’école Our Lady of Guadalupe et de l’école St James. »

Radio Vatican fait état de la réaction positive des évêques des Etats-Unis: « Les évêques américains saluent «un pas en avant important» pour la liberté religieuse et de conscience dans le pays. Deux déclarations en ce sens ont été publiées: la première par Mgr Thomas G. Wenski, président de la Commission pour la liberté religieuse de la Conférence épiscopale (USCCB), et Mgr Joseph F. Naumann, président des activités pro-vie des évêques, et la seconde, toujours par Mgr Wenki et Mgr Michael C. Barber, S.J. d’Oakland, président de la Commission pour l’éducation catholique de l’USCCB. »

La liberté de l’éducation

Ils insistent sur le respect de l’objection de conscience: « Le long litige des Petites Sœurs des Pauvres, comme dans d’autres cas similaires, aurait pu être évité en exemptant tous les objecteurs de conscience de l’obligation d’assurance pour les contraceptifs. «La contraception n’est pas un soin de santé» et «le gouvernement n’a pas le droit de forcer un ordre religieux à coopérer avec le mal», souligne la déclaration avec force, exprimant l’espoir que le jugement «clôturera définitivement cette affaire de discrimination gouvernementale contre les personnes de foi» et appelant à la vigilance pour l’avenir. »

Pour ce qui est de la liberté de l’éducation, Radio Vatican relève également la réaction des évêques: « « L‘éducation est un aspect central de la mission de l’Église: c’est une des œuvres spirituelles de miséricorde», rappellent-ils dans la déclaration. «Les écoles Our Lady of Guadalupe et St James ont le droit, reconnu par la Constitution, de sélectionner le personnel qui exerce ce ministère de l’Église» et le gouvernement n’a pas le pouvoir d’interférer dans les décisions relatives à ce ministère. «La décision de la Cour suprême a reconnu à juste titre cette limitation de l’autorité de l’État». »

Source : zenit.org